Jacques Le Fataliste Illusion Romanesque

au héros de confronter un nouveau monde à celui dont il vient. Mais ce monde semble irréel, le Mal n'y existe pas. Après un mois d'inerte félicité, le héros commence à reprendre pied dans la réalité. La rencontre du nègre de Surinam atteint les illusions de Candide sur la bonté naturelle de l'homme et la justice, le poussant pour la première fois à renier la philosophie de Pangloss. L'exécution de l'amiral Byng, la rencontre à Venise de Paquette et de Frère Giroflée, la conversation avec Pococurante

de Parme. 1840 Gouvernement Guizot. 1841 Contrat avec Furne pour La Comédie humaine. Mme Hanska devient veuve. 1842 La Rabouilleuse. 1843 À Saint-Pétersbourg auprès de Mme 1843 Wagner, Le Vaisseau fantôme. Hanska. Une ténébreuse affaire. Illusions perdues. 1845 Voyages de Balzac en Europe. 1846 Naissance et mort du fils de Balzac et Mme Hanska. La Cousine Bette. 1847 Splendeurs et misères des courti- 1847 Émeutes et scandales secouent le sanes. royaume. 1848 Balzac part pour l'Ukraine

Pascal, Pensées - Voltaire, Lettres philosophiques, Candide, Dictionnaire philosophique - Montesquieu, Lettres persanes, De l’esprit des lois - Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité, Du contrat social - Diderot, Encyclopédie, Jacques le Fataliste - Beaumarchais, Le Mariage de Figaro - Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe - Lamartine, Méditations poétiques - Musset, Lorenzaccio - Hugo, Hernani, Notre-Dame de Paris, Les Rayons et les Ombres - Vigny, Les Destinées - Nerval

sa vie relle. Le vrai roman est comme une autobiographie du possible. Le gnie du roman fait vivre le possible, il ne fait pas revivre le rel. Selon toute vraisemblance, lessence mme du roman est exacerbe par cette tension entre les sductions du romanesque, la tentation de limagination cre ses personnagesvie possible et une certaine exigence de vrit revivre le rel, que nous retrouvons notamment dans les romans ralistes avec leur analyse psychologique et leur peinture de murs. Par ailleurs, dans cette

réelle. Le vrai roman est comme une autobiographie du possible. Le génie du roman fait vivre le possible, il ne fait pas revivre le réel ». Selon toute vraisemblance, l’essence même du roman est exacerbée par cette tension entre les séductions du romanesque, la tentation de l’imagination « crée ses personnages …vie possible» et une certaine exigence de vérité « revivre le réel », que nous retrouvons notamment dans les romans réalistes avec leur analyse psychologique et leur peinture de mœurs. Par ailleurs

historiques, quoique quelques détails soient modifiés. Seul le personnage principal serait imaginaire ; on retrouve dans son aventure de lointains échos du procès de Françoise de Rohan. Voici quelques commentaires de personnages historiques : * Jacques de Savoie-Nemours (1531-1585), fils du duc Philippe de Savoie-Nemours, petit-fils du duc Philippe II de Savoie et cousin germain du roi François Ier  * Marguerite de Valois (1523-1574), fille de François Ier, roi de France et de la reine Claude

les ellipses, les oppositions et les symétries. * La fonction de communication : Elle permet au narrateur d’établir un contact direct avec le destinataire. Ce sont ces fameuses adresses au lecteur que l’on trouve, par exemple, dans Jacques les fataliste ou dans Le Rouge et le Noir. Certains romans contemporains se sont amusés à privilégier cette fonction à des fins de détournement parodique. * La fonction testimoniale : Elle renseigne sur le rapport particulier (affectif, moral, intellectuel)

véhicule les idées humanistes. Pour le lecteur, il s'agit moins d'être bon public qu'« entommeur » (briseur) de la « substantifique moelle » à l'image d'un chien de chasse qui ronge l'os jusqu'à en atteindre le meilleur morceau. Les aventures romanesques de Gargantua se lisent comme une chasse de vérité, un récit allégorique à décrypter.Le genre théâtralÉtymologiquement, le mot théâtre renvoie à l'action de regarder. Dès l'Antiquité, il est conçu comme un spectacle qui requiert des acteurs pour

Dussardier par Sénécal; en vingt-quatre heures se sont envolées les illusions de l'amour et de l'amitié. Peut-être faut-il parler de mutation plutôt que de déclin du roman historique après 1848. → en marge de Salammbô ou des oeuvres de Théophile Gaultier, la mission assignée au romancier par les «réalistes», puis par les «naturalistes», le détourne en effet de l'Histoire au sens habituel du terme Bakhtine: l'épopée dont le genre romanesque serait une déviation, peut animer le roman quand s'essouffle

telle autre. Et quand vient le temps de la rédaction, chacun effectue une sélection fondée sur des principes personnels. » Virginia Woolf  « Je prononce d'abord la formule d'exorcisme moderne : Les héros de ce roman appartiennent à la fiction romanesque, et toute ressemblance avec des contemporains vivants ou morts est entièrement fortuite ; également toute similitude de noms propres. » Giono « Nous en a-t-on assez parlé du « personnage » ! Et ça ne semble, hélas, pas près de finir. Cinquante