Intrigue De Phèdre

baisser ». Il y a dans cette œuvre des ellipses temporelles qui nous laissent parfois sans connaissance de l'heure ou même de la date. Deuxièmement, un pièce classique devait se dérouler en un seul lieu, en un palais pour une tragédie telle que dans Phèdre de Racine, ou en une maison bourgeoise pour une comédie telle Les fourberies de Scapin de Molière. Ce procédé permettait de glisser au spectateur l'illusion qu'il se trouvait dans le lieu représenté, si celui ci était toutefois un endroit commun.

en effet ses hommages à Artémis, déesse de la chasse. Phèdre se laisse aller à révéler à sa nourrice son amour pour Hippolyte. Or Thésée, bien qu'absent, est toujours vivant. La nourrice se propose d'aider sa maîtresse à satisfaire cet amour coupable : Phèdre s'y refuse. Malgré cela, sous le sceau du secret, la nourrice dévoile à Hippolyte la passion de sa belle-mère. Le jeune héros s'enfuit, horrifié par la passion que lui voue la reine. Phèdre maudit sa nourrice et, torturée par la honte, se pend

actes). -La principale caractéristique est de devoir respecter la règle des trois unités. le lieu : (l’action se déroule dans un lieu précis palais par exemple ) le temps : (une durée qui ne dépasse pas une journée) l’action : (intrigue unique ) Mais aussi celle de la bienséance (pas de combats ou de sang sur scène, pas de rapprochement intime comme les baisers...). -La seconde caractéristique est le respect du déroulement de la pièce. le premier acte correspond à l’exposition

respectée. L'enchevêtrement des intrigues brise l'unité d'action ; deux années s'écoulent entre la fin de l'acte IV et le début de l'acte V se qui est inconciliable avec l'unité de temps ; l'unité de lieu est également mise à mal puisque l'acte I s'ouvre dans la grotte d'Alcandre (en Touraine), les trois actes suivants se passent à Bordeaux et le dernier à lieu en Angleterre. Nous sommes donc bien éloignés des préceptes du théâtre classique qui privilégie une intrigue unique se déroulant en une seule

mais bien de le jouer. • Le théâtre devient un art de l'illusion et non plus un art de l'imitation : on joue ce que personne n'éprouve, on invente des intrigues et le coup de théâtre est utilisé pour faire intervenir le hasard. Drame bourgeois = loi du hasard, tandis que tragédie = destin. Le hasard permet la réaction. On sait que Phèdre, personnage historique mourra, tandis qu'avec le drame bourgeois on ne sait pas à quoi s'attendre. D'un autre côté, le coup de théâtre ne doit pas être pressenti

Trouver un idéal fait d’équilibre , de symétrie et d’honnêteté( sur le plan sociale et moral)  Instruire et distraire a la fois le public corneille Tragédies « Horace » « L’illusion Comique » Racine Tragédies « Andromaque » « Bérenice » « Phèdre » « Le bourgeois Gentilhomme » « Le misanthrope » XVI I : Baroque Classicisme Molière Comédies La Fontaine Fables Fables de la Fontaine : « les grenouilles qui demandaient un roi » Montesquieu Essais, lettres, réflexion Comédies

Eschyle[->6], Sophocle[->7] et Euripide[->8]. Le théâtre romain[->9] ne semble pas avoir assez apprécié la tragédie pour que se développe une littérature tragique importante. Sénèque[->10], cependant, a adapté en latin[->11] des tragédies grecques comme Phèdre[->12] ou Médée[->13]. A la renaissance. La tragédie humaniste est un genre théâtral du Théâtre de la Renaissance. Elle consiste en une déploration passive d'une catastrophe. Le personnage est une victime, cette tragédie est essentiellement statique

mort déjà à la nuance. Dénaturation des personnages b) Indication sur l’intrigue - Termes qui renvoient à l’idée de retour : « revient, retrouver, arrive, venir » = intrigue qui se noue. - Champs lexical de l’information : « une nouvelle d’importance, vous saurez, annoncer, sachez » = information importante. Intrigue qui se noue autour de ce retour, importance donnée à se retour. - Thème du retour lié à la jeunesse et la beauté = histoire d’amour entre Perdican et Camille ?? - Structure

Polichinelle, Pantalon…) Le théâtre du XVII°s Le XVII°s est le siècle du théâtre. - Le théâtre baroque : apparaît à la première moitié du XVII°s. Ce dernier remet en cause la distinction entre comédie et tragédie et offre le plus souvent une intrigue particulière ponctuée de multiples péripéties exprimées au moyen de nombreux registres. Les auteurs baroques refusent le langage soutenu : les dialogues deviennent de plus en plus libres et brutaux. Les scènes sont particulièrement meurtrières

à la raison, à la sobriété, à la paix et au retour de l'ordre social. Louis XIV rétablit (autoritairement) l'équilibre politique, la langue française est unifiée par l'Académie et le dictionnaire, et les artistes s'efforcent de simplifier leurs intrigues et de réguler la manière d'écrire, tout en valorisant, à travers leurs personnages, la retenue, la réflexion, la raison. On montre, réciproquement, les dégâts causés par la passion, et les dangers auxquels nous exposent nos pulsions (ridicules, comme