Intrigue De Phèdre

 Créée le 1er janvier 1677, Phèdre représente l'apogée de l'œuvre tragique de Racine. Il a trente-sept ans et, depuis son premier chef-d'œuvre, Andromaque, joué dix ans plus tôt, il a écrit à peu près une pièce par an. Protégé et admiré par le roi, élu à l'Académie française en 1672, il atteint le sommet de sa carrière. C'est en cette même année 1677 qu'il va se marier avec une riche bourgeoise parisienne et qu'il sera nommé, avec Boileau, « historiographe du roi ».Désormais, Racine n'écrira plus

trois unités : temps, lieu, action. Toute pièce de théâtre doit correspondre à ces trois unités, c’est-à-dire l’histoire doit se dérouler en une seule journée, dans un seul lieu et avec un décor unique. Elle doit également se présenter par une seule intrigue (pour capter l'attention du spectateur). « Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » (L'Art poétique - Boileau, 1674)[5] Aussi, on attache une grande importance à la vraisemblance. L’intrigue

Résumer et intrigues de certaines tragédies : 1) Phèdre, de Racine : L’intrigue repose sur l’amour à caractère incestueux de Phèdre (l’épouse de Thésée) pour son beau-fils Hippolyte. Thésée a disparu. Phèdre es accablée de douleur, non à la suite de la disparition soudaine de Thésée mais à cause de son incontrôlable passion pour Hippolyte, qu’elle veut faire faire pour toujours en se laissant mourir. *Résumés : -Acte I : 5 scènes Hippolyte est le fils de Thésée et d’une Amazone. Il compte

retrouve des intrigues mythologiques peu crédibles comme celle de Phèdre de Racine où Phèdre tombe amoureuse de son beau-fils et finit par se suicider à cause de sa mort, ou celle de Médée de Corneille, où elle tue ses propres fils. On rerouve aussi un magicien, Alcandre, dans L’Illusion Comique de Corneille, et autres éléments irréels. Les règles des trois unités du théâtre classique en font plus. Même si leur but est de faire une pièce plus réaliste, le fait qu’une histoire comme celle de Phèdre ait lieu

leurs lâchetés, en dépit de leur haut rang. Les dieux s’éloignent de l’univers des humains car ils ne sont plus un appui. Eux-mêmes connaissent des rivalités et des disputes, et leur image se rapproche de celle des hommes. Enfin, une véritable intrigue est créée. Elle supporte désormais toute l’action de la pièce. Bibliographies : Les Troyennes, Hécube, Andromaque, Hélène, Rhésos, Les Phéniciennes et Les Suppliantes En résumé la tragédie est le genre le plus prestigieux car il met en scène des

L'originalité de cet homme n'est pas dans le choix de ses sujets, qu'il emprunte presque toujours à ses prédécesseurs : Esope, Phèdre,... elle est dans la manière de relater. Conteur exquis, La Fontaine a fait de la fable une petite comédie : avec un décor, sobre mais pittoresque et suggestif ; avec une intrigue, variée ; des caractères, vivants et sympathiques. Jean de La fontaine maîtrise sans aucun doute le lyrisme: avec grâce, le poète intervient, s'épanche ; ironique

l’impuissance du héros tragique n’est-elle pas déjà une réflexion sur l’absurdité de la condition humaine ? Les héros tragiques sont victimes d’un destin qu’ils ne maîtrisent pas, destin parfois injuste, incohérent. Ex. 1 : Œdipe de Sophocle, Phèdre de Racine : les héros éponymes sont les jouets de la volonté des dieux. Ex.2 : Hernani, V. Hugo, Antigone, Anouilh sont les jouets du destin : rien n'empêche leur mort injuste, comme l’expliquera le Chœur dans sa tirade : « C’est propre, la

1) *L’unité d’action : les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de concentrer l’intérêt dramatique sur le sujet principal de l’œuvre, de simplifier l’intrigue. *L’unité de temps : la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l’action représentée. À la différence du théâtre baroque où les événements pouvaient s’étendre sur plusieurs jours, mois, voire plusieurs années, l’action des pièces classiques n’excède pas les vingt-quatre heures. Cette règle

La maladie d’amour dans Phèdre de Racine. La Rochefoucauld écrit dans ses Maximes que «la plus juste comparaison que l’on puisse faire de l’amour, c’est celle de la fièvre ». Le lien semble en effet solidement tissé entre amour et maladie. Racine en écrivant Phèdre présente ainsi des personnages touchés par l’amour, tel un mal qui les ronge. La pièce expose plus particulièrement les passions de deux couples de personnages, Phèdre qui aime Hippolyte et Hippolyte qui aime Aricie

plus grande rigueur après 1645. Auparavant, l'action pouvait avoir lieu dans différents lieux d'un même lieu d'ensemble, une ville par exemple1. Par la suite, l'unité de lieu s'est resserrée autour d'un lieu unique représenté par la scène. En une intrigue : l'unité d'action[modifier] Tous les événements doivent être liés et nécessaires, de l'exposition jusqu'au dénouement de la pièce. L'action principale doit être ainsi développée du début à la fin de la pièce, et les actions accessoires doivent