Horla 1886

la courte et si remplie carrière littéraire de Maupassant, les contes fantastiques sont présents dès le début (“ Sur l’eau ” fait partie de La maison Tellier, “ Fou ? ” de Mademoiselle Fifi) et connaissent un maximum de fréquence en 1885-1886, le moment du Horla, pour diminuer en nombre ensuite, comme si Maupassant avait précisément reculé devant des récits qui mettraient en scène un destin dont il sentait qu’il serait le sien. Il n’a pas donné de place spéciale à ses contes fantastiques, qu’il a

Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) commeBoule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur forceréaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à une

Deux études du Horla 1ère Etude Résumé du livre Ce livre contient trois versions du Horla : (Lettre d'un fou) qui adopte la forme épistolaire : l'auteur de la lettre s'adresse à un médecin pour lui faire part de ses inquiétudes, (le Horla, première version) dont le malade est décrit à la troisième personne du singulier avant même que celui-ci ne prenne la parole, ainsi que (le Horla, deuxième version). Dans cette version, le narrateur, qui souffrait de troubles mentaux, raconte sa folie

Analyse sémiologique de Philip Hamant : Dans la nouvelle Le Horla 1887, le narrateur est le héros du journal intime. A fin d’étudier sa psychologie, on suivra une méthode tracée par Philip hamant qui se pose sur des fondements isotopiques de plusieurs champs sémantique. Dans cette nouvelle, le personnage est embrayeur, il est abordé comme étant un signifiant discontinue, c'est-à-dire accompli/ inaccompli, monologue/ dialogue, cliché/image, surtout avec les marques textuelles qui le distingue

Le Horla Séquence 3 : Un texte fantastique: Le Horla de Guy de Maupassant A. L'auteur et son oeuvre dans leur contexte. 17 / 02 / 1885: Lettre d'un fou 26 / 10 / 1886: Le Horla (première version) 1887: Le Horla (seconde version) Recueil publié en plein succès (à 37 ans, Maupassant est riche, célèbre, sur la voie de la réussite...) Maupassant vivra 6 ans encore après ce succès (1850 - 1893) C'est un bon vivant, mais atteint d'une maladie

Parent, chez Ollendorff, et Contes du jour et de la nuit chez Havard (recueil). 1886 Voyage en Angleterre ; invité par le baron de Rotschild. Séjour à Etretat. 1886 Toine, chez Marpon et Flammarion. La Petite Roque, chez Havard, le Gil Blas publie la première version du Horla (26 octobre). 1887 Troubles mentaux d’Hervé de Maupassant, Guy le fait examiner. 1887 Mont-Oriol, roman, chez Havard. Ollendorff publie Le Horla, recueil qui contient la seconde version de la nouvelle. © Tous droits réservés

troubles de santé, cures. Dépression, fatigue, premières atteintes de la paralysie générale, atroces souffrances. Tentatives de suicide et internement. Sa santé mentale et physique sombre rapidement. Mort de Guy de Maupassant. 1881 1883 1885 1886-1889 1889 1890 1891 1892 1893 L’œuvre de Maupassant Maupassant a été un travailleur acharné ; il s’est d’abord tourné vers la poésie et le théâtre, puis a opté pour la prose (qui conservera chez lui des traits poétiques ou dramatiques). Il a

françaises par ses six romans, dont : Une Vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme : Boule de Suif en 1883, les contes de la bécasse en 1883 ou encore le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leurs forces de réalisme, la présence importante du fantastique et pour le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie (de 1880 à

fantastique semblent faire bon ménage. Le fantastique, comme le croit Pierre-G. C a s t e x, est enfanté par le rêve, la surexcitation mentale, et se nourrit d'illusions et de terreurs. 1 Les hallucinations dont paraît souffrir le protagoniste du Horla ouvrent la voie du fantastique intérieur, plutôt psychopathologique. La folie devient dans le récit fantastique un thème qui par sa susceptibilité de recevoir plusieurs interprétations possibles peut être considéré comme un procédé particulier

Le recueil regroupe des contes parus, pour la plupart, dans le second semestre de 1886. L'édition fut confiée à Paul Ollendorff, qui avait déjà publié Les Sœurs Rondoli et Monsieur Parent. Le volume est annoncé dans la Bibliographie de la France le 17 mai 1887 et mis en vente aussitôt[1]. La forme du Horla est celle d’un journal intime. Le narrateur s'y exprime à la première personne. Il nous rapporte son trouble et ses angoisses : il sent autour de lui la présence d’un être invisible, présence