Hauts-de-chausses

de jeunes blondins ? et peut-on s'attacher à ces animaux-là ? HARPAGON. — C'est ce que je dis tous les jours, avec leur ton de poule laitée et leurs trois petits brins de barbe relevés en barbe de chat, leurs perruques d'étoupe(4), leurs hauts-de-chausses(5) tout tombants et leurs estomacs débraillés. FROSINE. — Eh ! cela est bien bâti auprès d'une personne comme vous ! Voilà un homme cela ! Il y a là de quoi satisfaire à la vue, et c'est ainsi qu'il faut être fait et vêtu pour donner de l'amour

première moitié du XVIIème siècle, caractérisé par le pourpoint et les chausses qui même taillés dans des tissus précieux, conservaient la même coupe que les vêtements en peau des militaires. Le nouvel « homme de qualité » aimait dentelles, bas de soie, talons hauts –qui permettaient au roi d’être plus haut que les autres en plus de sa grande taille- les nœuds, les rubans –sur les épaules, les bas, les souliers, les hauts-de-chausses, la chemise et les longues boucles de la perruques. C’était la première

torse jusqu'au-dessous de la ceinture). Le pourpoint est arrondi dans sa partie inférieure. Les épaulettes et les ailerons (manches très courtes au-dessus de l'épaule). Le collet (col ou collerette) droit avec une fraise ronde. Les chausses à "TROUSSES" s'arrêtant à mi-cuisses dites à la gigote. Souliers à bouts carrés. La mode féminine sous Henri IV Vertugadin en tambour La Robe: Corsage ajusté et largement décolleté. Le col Médicis orné de dentelles se dresse derrière

pas se ridiculiser. Au début du règne de Louis XIV, la rhingrave* et le justaucorps était les vêtements favoris des hommes de la cour. La rhingrave se composait d'une petite jupe en forme de petit tonneau rigide sous lequel était fixé un haut de chausse bouffant. En général, elle montait jusqu'à la ceinture et se poursuivait par un pourpoint très court à manches fendues sur les cotés qui s'arrêtaient aux deux tiers des bras. Le tout agrémenté de rubans multicolores de dentelles tissées d’or et ornés

fonction informative. Tout d’abord, ils déterminent le cadre spatio-temporel, essentiellement l’époque. En effet, selon la manière dont sont accoutrés les personnages, on peut déterminer à quel siècle se déroule l’intrigue. Dans le texte A, « les hauts de chausse » et les « perruques » situe la pièce dans le 17è siècle. Dans le texte C, « cravate » et « veston » portés par Berenger et Jean situe la pièce dans le moderne vers le 20è siècle. On peut déduire qu’en absence de costumes, les spectateurs ne

l'épaule), à petites ou grandes taillades3 (ou crevés), un collet (col ou collerette) droit avec une fraise tantôt ronde, tantôt souple et tombante à la confusion, ou alors un collet monté ou rotonde. Les trousses (haut-de-chausses court et relevé) se font remplacer par les chausses dites en bourses ou par d'autres plus allongées dites à la gigotte et à la vénitienne. À la fin du xvie siècle, le costume français est influencé par la mode espagnole : c'est l'austérité espagnole contre l'extravagance

possible (4) Essayant t’en de bien que de mal d’entrer (5) toujours en poussant et en criant (6) arretant de pousser et en se lessant tomber sur la porte Exercice 3 :   Harpagon fouille La Flèche : Il tâte le bas de ses chausses: Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les recéleurs des choses qu'on dérobe; et je voudrais qu'on en eût fait pendre quelqu'un. Harpagon chasse La Flèche et La Flèche se défend : Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre. La Flèche

fonction informative. Tout d’abord, ils déterminent le cadre spatio-temporel, essentiellement l’époque. En effet, selon la manière dont sont accoutrés les personnages, on peut déterminer à quel siècle se déroule l’intrigue. Dans le texte A, « les hauts de chausse » et les « perruques » situe la pièce dans le 17è siècle. Dans le texte C, « cravate » et « veston » portés par Berenger et Jean situe la pièce dans le moderne vers le 20è siècle. On peut déduire qu’en absence de costumes, les spectateurs ne

différents), la taille affinée, le col montant et les épaules toujours rembourrées par le mahoître.Les hauts de chausses sont bouffants. Les manches sont « crevées ». Les manches sont « en tonnelet » c’est – à – dire resserrées pour bouffer. Première moitié du XVIème siècle Louis XII Grand manteau crevée, chemise de dessous bouffante, contraste de volumes, de matière et de couleurs. Les chausses sont collantes et s’attachent au pourpoint avec les aiguillettes. Le style français : robe à V carré

mal : mais quoi, ils ne portent point de hauts-de-chausses ». Ce mépris s’exprime ainsi : Montaigne a passé tout le chapitre à argumenter le fait qu’il pense que ceux que l’on appelait des cannibales n’étaient pas plus barbares que nous, même moins (il résume cela en disant « Tout cela ne va pas trop mal »). Puis en disant «mais quoi, ils ne portent point de hauts-de-chausses », il sous-entend que, en revanche, le fait qu’ils ne portaient pas de hauts-de-chausses pourrait en faire des barbares (mais=opposition)