Harki

plus en plus de partisans, jusqu'en métropole. À Paris, des travailleurs algériens favorables aux autres mouvements indépendantistes sont assassinés. La guerre d'Algérie oppose ainsi des Algériens partisans du FLN, du MNA ou de l'Algérie française (harkis) à la fois en métropole et dans la colonie. Pourtant, les journaux et les médias français ne parlent que « d'événements » en Algérie et non d'une guerre : l'opinion publique française n'a pas tout de suite pris conscience de la gravité de la situation

départements de langue, littérature et linguistique. De 1995 à 1998, il exerce les fonctions de Directeur du Département d’Etudes françaises De 1987 à 2000, il a obtenu dix prix littéraires en France, Canada, Tunisie (roman, poésie).Son roman inédit, Harki et Poète, les Oubliés du Siècle (France) a reçu le Prix Jean Dalba, Bergerac, sur manuscrit. En mai 2003, l'Université Laurentienne de Sudbury, Ontario, Canada, lui confère un Doctorat Honoris Causa pour "son œuvre de création et de critique littéraire

de vie : l'habitat est souvent précaire, les obstacles à l’intégration sont très importants. → Document 4 page 65 Il en est de même pour les réfugiés espagnols lors de l'exil de 1938-1939 et plus tard pour les harkis* après la guerre d'Algérie (bidon-ville de Nanterre). *Harkis : soldats algériens qui ont décidé de combattre aux côtés des Français. Une intégration lente 1. Les descendants d’immigrés ont accès à l'école et s'approprient l'héritage culturel de leurs familles.

siècle avec la Première Guerre mondiale. Petit à petit, ils sont de plus à plus nombreux à s’installer en France. C’est principalement de ce flux de travailleurs qui constitue la communauté musulmane en France métropolitaine. Il est complété par les harkis ou des réfugiés politiques des pays musulmans , par des immigrants venus de Turquie, puis depuis les années 1980, d’Afrique noire. C’est cette communauté qui, conservant ses rites, coutumes et sa religion, s’installe dans le paysage français et construit

français Les accords d’Evian signés le 18 mars 1962 mettent un terme aux combats et prévoient l’organisation d’un référendum d’autodétermination en Algérie. L’indépendance est proclamée le 5 juillet 1962 et ce sont près de 700 000 Européens et harkis (Algériens volontairement engagés dans l’armée française) qui quittent alors précipitamment l'Algérie pour la France. 3. L'Algérie indépendante a. Un régime autoritaire Dès septembre 1962, le Président de la la République algérienne, Ben Bella

les combats durant la bataille d’Alger de 1957. Le Président est donc contraint à faire référence à la Mémoire des militaires et des bourreaux tels Aussaresses qui avoue en 2002 la torture banalisée, mais aussi aux victimes algériennes oubliées, les Harkis comme aux rapatriés Pieds Noirs tardivement reconnus. Les « massacres de Sétif » reste l’emblème douloureux du mépris de la France envers le peuple algérien. Mais depuis la reconnaissance officielle de la « guerre » d’Algérie par la France en 1999

indépendance qui est aussitôt accordée. Les violences des derniers mois ne laissent pas au million de Français d'Algérie et à quelques dizaines de milliers de Harkis (Algériens combattant avec l’armée française) d’autre choix que la fuite et l’abandon de leurs biens : En un mois près d’un million de personnes quitteront précipitamment l’Algérie. 100000 harkis, largués par les autorités françaises seront égorgés par le FLN. B Les Indépendances en Afrique noire a) La France

associative dans le gouvernement de François Fillon. En 2013, elle est chroniqueuse dans le Grand Journal de Canal+, présenté par Antoine de Caunes. Elle est ensuite réintégrée au Conseil d'État.Jeannette Bougrab est née d'un père ouvrier métallurgiste et harki, décoré de la Légion d'honneur à titre militaire2. Après des études de droit à Orléans, elle obtient un DEA (1997), puis un doctorat (2002)1 en droit public à l'université Panthéon-Sorbonne : Les origines de la Constitution de la Quatrième République3

cessent d’évoluer et de créer plusieurs corps différents d’armée. | |Par exemple, en 1955 est crée le GMPR (groupes mobiles de la police rurale), et les Moghazni toutes deux unités supplétives. Les | |Harkis, constitués en avril 1956vont être bien plus tard, une source de conflit politique. Les unités territoriales, crées en mai | |1956 et devenues Unités de réserve (UR) en 1960. Les groupes d'autodéfense ou GAD: 287 groupes en 1957; 2030 groupes en

800 disparus. Les victimes des tortures sont aussi nombreuses. A la fin de la guerre les harkis, (musulmans armés ou civils recrutés par l’administration française pendant la guerre d’Algérie) engager souvent sous la contrainte par l’armée française ou sous la menace des nationalistes, ont été laissés pour compte et sont la cible de violentes représailles par le FLN en effet plus d’un tiers des 153 000 Harkis sont massacrés par le FLN dans une quasi indifférence de la part de la France. Après la