Harki

femmes algériens qui ont soutenu la France ? Considéré comme des traitres par les algériens et des collaborateurs par les français, ils immigrent en France ou on les logent dans des campaement précaires. Ils sont 90 000 harkis a rejoindre la France. Def harkis : le terme de « harkis » est tiré de l’arabe haraka ( mouvement). Il s’applique aux soldats des unités autochtones d’Algérie engagées du côtés de l’armée française pendant la guerre d’Independence de 1954 à 1962. 2. L’installation en

300 000 morts. Travail des historiens est encadré par l’Etat. L’Etat contrôle les recherches scientifiques du CNEH (centre national d’études historiques) Les harkis (algériens ayant combattu pour la France) sont mal vus en Algérie et sont rapatriés en France sous risques d’être massacrés par le FLN Il y a une propagande anti français : les harkis sont vus comme des traitres L’ONIM va relayer la propagande anti français II/ Des années 70 aux années 90, l’anamnèse : l’émergence de la société

multiplient les actions : semaine des barricades (avril 1961), putsch des généraux (avril 1961) attentats de l’OAS mais ne peuvent s’opposer à l’indépendance de l’Algérie. Malgré les garantis obtenus lors des accords d’Evian, Harkis et Pieds-noirs sont victimes de massacres (10 000 Harkis et plus de 3000 Européens en 1963) et doivent fuir en métropole. Des centaines de milliers de rapatriés rentrent alors en France. Cependant, pour de Gaulle, l’essentiel est obtenu. La France recouvre l’indépendance de

guerre en Algérie, 900,000 pieds-noirs ont été rapatriés en France avec 91,000 Harkis. Les pieds-noirs habitaient principalement au sud de la France mais les Harkis ont été lancés dans les camps d’internement. Les Harkis n’avaient pas la permission d’émigrer, mais beaucoup de Français les ont aidés faciliter leurs migrations et éviter les représailles en Algérie. Après avoir été libérés des camps d’internement, beaucoup de Harkis ont déménagé dans les bidonvilles avec les autres immigrés. En 1963, 43%

1962 et la proclamation officielle de celle-ci est fixée au 3 juillet 1962. Les combats et les massacres vont se prolonger jusqu'à cette date avec une violence redoublée. Les principales victimes des derniers massacres seront les Pieds-noirs et les harkis. Attentats de la rue d’Isly à Alger Une semaine après le «cessez-le-feu», le 26 mars 1962, des Européens se rendent en cortège vers le quartier de Bab el-Oued pour protester contre son bouclage par l'armée française qui soupçonne la présence d'activistes

d'un autre coté, des pans entiers de l'histoire de la guerre, en particulier les luttes intestines du mouvement qui a enclencher la rébellion, le FLN, restent sujets de tabou. Par ailleurs, en France,l'usage systématique de la torture,le drame des harkis et l'exode des pieds- Noirs sont parmi le sujets les plus controversés aujourd'hui. Si depuis l'indépendance , les médias Algériens(en grande partie sous contrôle de l'état)n'ont cesser de commémorer les événements de l'histoire officielle de la

Bordas 1ère p. 279 photo : la bataille d'Alger en 1966 de Pontecorvo film italo-algérien, point de vue du FLN, tournée sur les lieux de la bataille d'Alger. Ce film est censuré en France car il réveille les tensions : Algérie française, pieds noirs, harkis, partisans de l'indépendance. Le vent des Aurès de Mohammed Lakhdar-Hamina en 1967 . le militant communiste Henri Alleg directeur du journal l'Alger républicain, évoque dans La question en 1958 sa détention et la torture. Arrêté en 1961 et condamné

secrète) pour tenter de provoquer des troubles avant leur départ. Mais l'armée française les traque et les empêche d'agir. Enfin, les harkis, algériens qui ont pris parti pour la France pendant le conflit, sont soit massacrés par les algériens, soit dénigrés (délaissés) par la France, qui ne veut pas avoir à gérer leur communauté. Aujourd'hui encore, les enfants de harkis tentent de restaurer la mémoire de leurs parents. Conclusion : L'Algérie accède à l'indépendance dans la douleur et le sang

la société est divisée entre les partisans de l’Algérie française et ceux qui sont pour son indépendance, des conflits politiques violents apparaissent (manifestation de Charonne) La population algérienne se déchire elle aussi (différents groupes, harkis favorables à la France) En 1958, le gouvernement ne contrôle plus la crise algérienne, on fait appel à la seule personne que l’on considère capable de résoudre le problème. Le général De Gaulle. De Gaulle et la crise algérienne De Gaulle va

rébellion le conduit à rappeler partiellement les classes 1951 à 1954. Le service militaire est allongé de dix-huit à vingt-sept mois. Les effectifs engagés passent de 200.000 en début d'année à 400.000 en juillet dont une moitié de musulmans algériens (harkis, tirailleurs...). Mais la répression brutale fait basculer dans le camp de la rébellion de plus en plus de musulmans. Les maquisards, qui étaient à peine un demi-millier à la «Toussaint rouge» sont désormais plus de quinze mille. Le FLN décide de