Grands Ensembles Géographiques

habiter dans les nouveaux grands ensembles représentait une promesse d'ascension sociale, dès le début des années 70, les classes moyennes partent et sont remplacées par des catégories défavorisées et par des familles immigrés frappés violemment par les mutations économiques et le chômage. S'y ajoute la dégradation rapide du bâti et les représentations sociales des habitants eux-mêmes (cité-ghetto) = prise de conscience des pouvoirs publics des difficultés des grands ensembles d'habitat social. [

Nouvelle et Grands Ensembles Dans les années 1965-1975, les Villes Nouvelles étaient construites en opposition aux grands ensembles comme le précise Loïc VADELORGE dans son ouvrage, Histoire Urbaine Villes nouvelles et grands ensembles, 2006. Avant cela, les termes de « villes neuves », « Villes Nouvelles » et « grands ensembles » se confondaient et les sociologues ont énormément participés à la construction symbolique de l’opposition entre Ville Nouvelle et grand ensemble. Un grand ensemble est un

renouvellement. Les Sentiers, quartier pavillonnaire situé au Nord du centre ancien et à l'Ouest du quartier de Grignon. Grignon, quartier pavillonnaire situé au Nord de la commune, à l'Ouest du quartier de la Pierre au Prêtre qui marque le début du grand ensemble. Les Roses, quartier en friche urbaine situé à l'extrême Nord de la commune. Actuellement en cours de renouvellement. Le Parc de la Cloche, quartier pavillonnaire situé au Sud du centre ancien et à proximité de la gare Orly-Ville. Le Fer à

architecture moderne pour Le Corbusier ? ! Donne le principe du plan libre ? A la suite d’une grave crise du logement, Le Corbusier va concentrer sa réflexion théorique sur l'organisation de la concentration urbaine. Il conçoit et bâti de grands ensembles d’habitations. Ces bâtiments existent toujours et restent un exemple d’innovation. Consulte le document sur la cité radieuse à Marseille et explique en quoi cette construction de type HLM est révolutionnaire pour l’époque. ! Insère différentes

présente une œuvre qui se veut critique au regard des nombreuses études sociologiques menées sur les banlieues qui ne font que rechercher les causes de la violence. Partant du postulat que la violence est contraire au modèle social dominant, les grands ensembles de banlieue, les cités, sont automatiquement présentées comme des lieux où seule règne la violence. David Lepoutre montre au contraire dans son analyse empirique que la cité ne se définit pas uniquement par la violence mais repose sur un système

sur le terrain modifie son objet et l’approche de celui-ci ? Au début de l‘ouvrage Cœur de banlieue, David Lepoutre présente sa méthode d’enquête ainsi que son thème de recherche à savoir l’étude de la violence entre adolescents au sein des grands ensembles. Suite à sa nomination comme professeur dans un collège de La Courneuve en 1990, de laquelle découle un constat d’une violence omniprésente, « J’ai immédiatement était frappé par l’âpreté et la dureté des relations interpersonnelles et notamment

par Afrique du nord. Explosion des bidonvilles dans le 93, ce sont souvent des immigrés. En réponse, construction dite provisoire pour éradiquer les bidonvilles, cause d’incendie. Ce sont des cités d’urgence, comme au château de France à Noisy le Grand en 1954. Mais malgré les efforts, en 1967 la croissance des bidonvilles augmente et de nos jours réapparaissent. La reconstruction Au lendemain de la guerre, plusieurs villes dont détruites surtout dans le Nord et dans les zone de débarquements. Le

fin des années cinquante pour atteindre les objectifs de construction et les années soixante pour que ce rythme s’amplifie. En outre, on crée en 1958 des Z.U.P. (Zones à Urbaniser en Priorité) qui permettent encore d'accélérer le processus. Les grands ensembles sont une manifestation de cette construction intensive notamment par un gigantisme dans la dimension des bâtiments avec des longues barres et hautes tours et dans la taille des programmes. En 1969, on réalise par exemple environ 500 000 logements

de méthode, il s'est installé au sein du grand ensemble afin d'accéder à une plus grande proximité des enquêtés, « les jeunes adolescents ». Il s'est ainsi rapproché des conditions réelles de vies des individus concernés par son enquête et comprendre davantage le milieu observé. Ceci n'est pas un livre de plus sur le malaise des banlieues mais une lecture tonique, neuve, parfois drôle, des comportements et des pratiques des adolescents des grands ensembles où il n'est question ni de crise, ni de

clair, organisé historiquement. Après quelques considérations générales sur agglomération et banlieue, l'auteur distingue quatre .grandes périodes : le passé rural, jusqu'à 1838, la période des chemins de fer de 1839 à 1918, la période des lotissements de 1919 à 1945, la croissance récente. Б 112 Bibliographie amorce ensuite une typologie de la banlieue. Ces quatre grandes parties sont d'un intérêt inégal mais toutes sont nécessaires pour débrouiller progressivement la masse urbaine très confuse qu'est