Glose

partie : L'émergence d'un modèle juridique européen modèle juridique continental, européen donc français issu des universités du Bas M-A Chapitre 1 : Les sources des droits savants au M-A sources latines sous morale chrétienne lecture puis commentaire (glose, écrit ds la marge du texte original) des textes droit canonique, l'église reprend la tradition romaine c'est ds les monastères, abbayes qu'on trouve la culture gréco-latine à partir du 12eme S croissance commune des droits romains et canoniques, qualifiées

tradition les avait transmis. La forme littéraire correspondant le mieux à ce genre d'exposé était la glose (du grec « » (glôssa) : mot étranger à l'usage courant de la langue, et par conséquent, mot nécessitant une explication), qui consiste dans une brève note explicitant la valeur à donner à un mot ou un passage, ajoutée au manuscrit dans le corps même du texte (glose interlinéaire) ou dans la marge (glose marginale) (+). Peu à peu, ces gloses s'enrichissent de remarques d'ordre juridique, de renvois

des rhéteurs. Les premiers professeurs sont appelés Glossateurs parce qu'ils ajoutaient aux textes des gloses, c'est-à-dire, des commentaires interlinéaires ou marginaux. C’est à Isidore de Séville que l’on doit la première définition du mot « glose » : La glose doit remplacer un mot obscur par un autre, supposé plus clair. Ces commentaires devinrent de plus en plus larges. Au départ, on expliquait un mot, puis une phrase; enfin un texte. Le plus célèbre s’appelait Irnerius. Il enseignait vers 1120

commençant par l’explication de vocabulaire mot à mot puis résume le sens du passage avec parfois leur opinion. A chaque mot difficile, il propose une explication qu’on appelle la glose. Cette méthode consiste en une explication de texte et non un commentaire de texte, c’est de la paraphrase. Concrètement, chaque glose est reporté dans la marge des manuscrits et ces manuscrit vont passer de main en main, de génération en génération et au fil du temps ces gloses vont s’empiler. Au déb du XIII, Accurse

romaines et à en expliquer le sens. Une glose est le résumé en une formule brève de l’interprétation par un professeur d’un texte de Droit romain. Le professeur lisait le texte dans le Droit romain et le résumait dans la glose (que les étudiants résumaient en marge de leur texte en précisant le nom de son auteur). Le but de l’étudiant était de connaître le plus grand nombre de gloses venant des glossateurs les plus réputés. On retient la grande glose de François Accurse, juriste bolognais, qui

! Mais ils en seront quittes l'un et l'autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai. » Par cette liberté, Jacques le Fataliste devait rencontrer les lecteurs modernes. De tous les ouvrages de Diderot, il est le plus commenté, le plus glosé. Malgré la richesse et la variété de la critique, et peut-être à cause d'elles, Jacques demeure d'une complexité et d'une opacité redoutables. Toute interprétation péremptoire risque de susciter une opinion contraire. Dès la première lecture, l'ouvrage

compilations justiniennes. Il est considéré comme le fondateur de l'Ecole de Bologne. Certains de ses disciples ont formé l'Ecole des glossateurs = ils ont fait l'exégèse de tous les textes de droit romain. Accurse a rassemblé les annotations = La Grande Glose. · Renaissance du droit romain en France. Le droit romain passe très vite d'Italie en France. Dès 1140, le droit romain est enseigné à Paris. Hostilité envers le droit romain : * Hostilité de l'église : le concile de Clermont (12ème) interdit d'étudier

Corpus Iuris Civilis sont l'oeuvre de Roger et de Placentin qui ont écrit des sommes (qui dégagent l'essentiel d'un édit du Corpus. Accurse est lui le premier glossateur à faire une récapitulation de tous les gloses de Irnerius à Azon. Cette "Grande Glose" finira par se substituer au texte du Copus lui-même. Apport des Glossateurs: -ils ont eu une influence décisive sur le droit qui d'art empirique s'est transformé en connaissance systématique. Ils sont à l'origine de la rationalisation du droit

originaire, recueillie, transmise mais aussi remaniée par le biais d'une herméneutique, science et technique de l'interprétation. Nous nous trouvons devant deux niveaux de lecture : celui de la Loi vivante instituée et celui du commentaire, de la glose. En fait, la révolution de l'interprète consistera à passer de la simple référence au droit antique, célébré pour son excellence, à l'auto-institution du pouvoir pontifical comme créateur de Loi. Il s'agit de la première expérience moderne de la souveraineté

office de miroir en tant que constructeur de l’image du monde et médiateur, dépositaire d’un savoir. Le miroir devient aussi un emblème possible pour des procédés littéraires aussi essentiels que la réécriture, la compilation, la mise en abyme ou la glose. Renversement, réduplication, condensation sont ainsi à l’oeuvre dans le Livre de Caradoc, le Conte du Graal ou le Roman de la Rose, où le miroir rend compte d’une écriture analogique, appelant à son tour une lecture analogique. Julia Drobinsky