Gisèle Halimi

devient sa fille adoptive et héritière de son œuvre littéraire et de l'ensemble de ses biens. L'influence de Beauvoir, associée à Gisèle Halimi et Élisabeth Badinter, a été décisive pour obtenir la reconnaissance des tortures infligées aux femmes lors de la Guerre d'Algérie et le droit à l'avortement. Elle est à l'origine du Manifeste des 343. Avec Gisèle Halimi, elle a cofondé le mouvement Choisir, dont le rôle a été déterminant pour la légalisation de l'Interruption volontaire de grossesse.

environ qui fait l’objet d’une plainte. Pour conclure, cette synthèse sur les femmes dans la société française, on a pu voir les inégalités entre les hommes et les femmes sur tout point comme le travail, la politique mais aussi dans la société. Gisèle Halimi, avocate, co-présidente du mouvement « Choisir » a été interviewée en 1979 à propos des amendements de la loi VEIL souhaités par son mouvement concernant le remboursement de l'IVG par la Sécurité sociale, la clause de conscience des médecins, la

1ES1                                                            Séquence V :  ​ La cause des femmes ​ de Gisèle Halimi  Documents complémentaires             Caricature de Cabu à la une​  ​ de​  Charlie Hebdo, ​ le 12 avril 1971.                Manifeste des 343, rédigé par Simone de Beauvoir, ​ paru le 5 avril ​ 1971​  dans  le magazine ​ Le Nouvel Observateur​ .      1  Un million de femmes se font avorter chaque année en France.    Elles le  font  dans  des  conditions  dangereuses  en  raison 

admettent avoir enfreint une loi qu'elles récusent. Gisèle Halimi, avocate, propose la création d'un groupe qui pourra prendre en charge la défense de ces femmes le cas échéant. Ce mouvement a le soutien de Simone de Beauvoir, qui devient la première Présidente de l'association, mais aussi de l'académicien Jean Rostand, de la romancière Christiane Rochefort et du prix Nobel de médecine Jacques Monod. Quelques dates: 1971 : Création de Choisir par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir. En 1972, lors du procès

5 avril 1971, le Nouvel Observateur fait paraître une pétition, « Le Manifeste des 343 », où 343 femmes déclarent avoir subi un avortement, s’exposant à des poursuites pénales (doc 3). En 1972, lors du procès de Bobigny, l’avocate et féministe Gisèle Halimi défend une jeune fille jugée pour avoir avorté clandestinement à la suite d’un viol. La campagne pour la dépénalisation de l’avortement aboutit à la loi Veil, votée en décembre 1974 et promulguée en janvier 1975, sur l'interruption volontaire de

la politique de la terre brûlée qui aurait été pratiquée sous la Kahena, d'après Ibn Khaldoun, ce qui aurait motivé le mécontentement des cultivateursde la cote. Portrait dans la littérature moderne : Plusieurs femmes ont évoqué la Kahina, comme Gisèle Halimi dans son livre La Kahina. Baya Jurquet-Bouhoune dans son livre Femmes algériennes : de la Kahina au Code de la Famille, (où elle dénonce le code de la famille adopté le 9 juin 1984 en Algérie). Dans la littérature algérienne contemporaine, Kahena

légalisation de l’avortement n’était pas encore un droit acquis jusqu’en 1972 où aura lieu l’un des événements le plus marquants de l’histoire de l’avortement. En effet le 8 novembre 1972 a eu lieu le procès de Bobigny durant lequel l’avocate Gisèle Halimi, grande militante féministe, défendra une jeune fille prénommée Marie-Claire accusée d’avortement clandestin. Celle-ci, alors âgée de 16 ans, s’était faite avorter à la suite d’un viol. La jeune fille est relaxée, mais sa mère fût condamnée à une

Son itinéraire politique, inséparable de celui de Sartre se situe à gauche sans qu’il y ait adhésion précise et durable à une formation politique. Ainsi en 1967, elle refuse de soutenir Gisèle Halimi, candidate de gauche aux élections législatives à Paris. « Fut-elle une militante politique se demande Gisèle Halimi, oui au sens d’une option éthique, des combats qu’on se doit à soi-même, non s’il s’agit d’agir comme une femme politique. Elle professait un certain mépris, pour les institutions, les

les événements s'accélèrent et s'enchaînent. En juillet 1971, la célèbre avocate Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir créent l'association Choisir pour défendre les personnes accusées d'avortement. Et la même année, plus de 4 000 femmes manifestent dans la rue pour défendre ce droit.  En 1972, le procès de Bobigny, où fut jugée une jeune fille de 17 ans qui avait avorté après un viol fut acquittée grâce à Gisèle Halimi. Le procès suscita de larges débats et devient un procès politique. En 1973, 331

Un jour, c’est vrai, j’ai recroisé l’homme à l’origine de tout ce mal, je lui ai alors dis pour mon avortement. C’était lui le responsable, il devait le savoir, évidement il a nié les faits. Juge : Nous laissons la parole à son avocate Maître Giselle Halimi. Avocat : Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est