Gilles Fouquet

l’Académie française en 1647. Corneille connaît son premier échec avec la tragédie Pertharite (1651) et s’éloigne de sa passion du théâtre. Il se consacre alors à la traduction en vers français de L’Imitation de Jésus-Christ. À l’instigation de Nicolas Fouquet (surintendant des finances), Corneille reprend la plume et connaît un dernier succès avec Œdipe en janvier 1659. Les pièces qui suivent sont globalement mal reçues et poussent Corneille à se retirer du théâtre en 1674. Il meurt dix ans plus tard,

grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure ses contes licencieux. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des

fréquente un salon de jeunes passionnés de littérature, les "chevaliers de la table ronde" et compose ses premiers vers. En 1658, après la mort de son père, Nicolas Fouquet devient son protecteur. Le poète fréquente alors les sociétés précieuses et rencontre d’autres grands artistes dont Charles Perrault et Molière. Lorsque Fouquet tombe en disgrâce en 1661, La Fontaine lui reste fidèle et prend sa défense dans l’Elégie aux nymphes de Vaux en 1662 et l’Ode au roi l’année suivante. Suite à ces

parisiens, délaisse son enfant. Arrestation de son mècene Fouquet est son mécène (donne de l’argent à La Fontaine pour lui permettre d’écrire) cependant il se fait arrêter. 1662 1664-1672 La Fontaine prend la défense de Nicolas Fouquet En 1659, La Fontaine avait signé un contrat de "pension poétique" avec le Nicolas Fouquet. Il composait ainsi des vers et des œuvres en prose contre une pension régulière. En 1662, Fouquet tombe en disgrâce, probablement à cause d'un complot monté entre

Molière (1622-1673) Sa vie privée Jean-Baptiste, fils de Jean POQUELIN et de Marie CRESSE naquit à Paris en 1622. Suivant ses cours au collège Jésuite de Clermont, à l’âge de 15 ans , il est parti à Orléans pour faire des études de droit. Mais avant son 21ième anniversaire, il renonça à ses études et à l’héritage de son père pour suivre son âme artistique dans le théâtre. Molière mourut à l’âge de 51 ans, pendant la représentation de sa dernière pièce appelée «Le malade imaginaire», il a

Louis XIV annonce le 10 mars 1661 qu'il gouvernera lui même sans premier ministre, mais avec un conseil étroit, c'est sa véritable prise de pouvoir. Il nomme ainsi à ce conseil 3 Hommes : Michel Le Tellier chargé de la guerre et des armées. Nicolas Fouquet devient lui le surintendant des finances ( il ne restera pas longtemps puisqu'il se fera arrêter le 5 septembre 1661 ). Et enfin Hugues de Lionne, ancien secrétaire de Mazarin est chargé des affaires étrangères et de la diplomatie. En effet les enjeux

l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des

adolescence en Champagne. Après avoir suivi, sans vraiment s'y intéresser, des études de théologie et de droit, il hérite de la charge de maître des Eaux et Forêts de son père. Il s'installe ensuite à Paris, où il fait la connaissance de Nicolas Fouquet , alors surintendant des Finances de Louis XIV, qui le prend sous sa protection et lui accorde une pension. La Fontaine prendra d'ailleurs la défense de son protecteur quelques années plus tard dans une 'Elégie aux nymphes de Vaux', adressée au roi

Molière. Il renonce à la charge de tapissier et décide en 1643 de se faire comédien, prend le nom de Molière et fonde avec l’actrice Madeleine Béjart, la troupe de l’Illustre Théâtre. Ils jouent des comédies à la mode mais sans succès. Molière a de gros problèmes financiers ; il est même plusieurs fois emprisonné pour dettes au Châtelet. Il quitte Paris en 1645 et part en province durant 13 ans. Il est d’abord le protégé du Duc d’Epernon, gouverneur de Guyenne, puis du Prince de Conti. Molière

celle qu'il a achetée lui-même en 1652. Il connaît pourtant des difficultés financières . Celles-ci poussent les époux à une séparation de biens. Il entre dans le cercle de Nicolas Fouquet, Ministre des Finances de Louis XIV, grâce à son oncle Jannart et à Pellisson. Il dédie au Ministre le poème Adonis . 1659 Fouquet qui est aussi le protecteur de Perrault, Corneille et Molière, le reçoit dans son splendide château de Vaux Le Vicomte, encore en construction, et lui accorde une pension. La Fontaine