Gazprom

Géopolitique des marchés et nouvelles ressources Gaz et organisation de son marché illustrent les imbrications entre les choix stratégiques des Etats, les disponibilités de la ressource et la compétition entre entreprises. Exemple : le russe Gazprom (=plus grande entreprise mondiale de production et d’exportation de gaz) est passée d’une position de force sur le marché européen à une phase de renégociations bien moins favorables. Position hégémonique que le groupe avait construite grace à une

autour de la signature de la Charte européenne de l'énergie par la Russie ou pas. Les pays de l'ancien bloc soviétique, qui cherchaient à sortir de la sphère d'influence russe pour ne plus dépendre de Moscou, dépendent aujourd'hui en grande partie de Gazprom, le groupe que le Kremlin a constitué pour assurer une domination de ce secteur économique mais aussi pour accroître la dépendance des pays européens vis-à-vis des livraisons russes. Le contexte actuel, marqué par une insécurité des approvisionnements

NTV, la 3e chaîne de télévision du pays, considérée dans les années 1990 comme la plus indépendante et la plus professionnelle4, en offre un exemple parmi d'autres : la chaîne est désormais placée sous le contrôle direct de l'entreprise publique Gazprom depuis 2001. L’allégeance prévaut sur le pluralisme : il s'est installé un « sentiment de peur omniprésent qui incite les journalistes, et plus encore les rédacteurs en chef ou les directeurs de médias, à l'autocensure et au conformisme. » La présentation

entreprise du secteur privé soumis à la surveillance et / ou de la gestion du gouvernement. La plus médiatisée au cours des dernières années ont été les compagnies pétrolières nationales des marchés émergents, tels que Saudi Aramco, la compagnie russe Gazprom, la CNPC de Chine, la compagnie brésilienne Petrobras, Petronas et de la Malaisie, qui ont été surnommés les «nouvelles sept sœurs», et dominent la production mondiale de pétrole. Les fonds de pension nationaux ou privés : L'objectif de ces fonds

plus grosses fortunes de Russie se ont vu leur capital s’effondrer avec une perte de près de 150 milliards de dollars (Oleg Deripaska qui contrôle Rusal; Alexei Miller qui dirige Gazprom; Michael Fridman, coureur cycliste américain). La quotation des plus grandes entreprises russes a également chuté : ainsi l’action de Gazprom a perdu près de 66 % entre juin et décembre 2008. La plupart des grandes sociétés ont dû faire face au "credit crunch", conséquence de la chute des capitaux. Conséquence également

de la signature de la Charte européenne de l'énergie par la Russie ou pas. Les pays de l'ancien bloc soviétique, qui cherchaient à sortir de la sphère d'influence russe pour ne plus dépendre de Moscou, dépendent aujourd'hui en grande partie de Gazprom, le groupe que le Kremlin a constitué pour assurer une domination de ce secteur économique mais aussi pour accroître la dépendance des pays européens vis-à-vis des livraisons russes. Le contexte actuel, marqué par une insécurité des approvisionnements

russes n’est que partiel car l’Etat garde un grand pouvoir décisionnel grâce aux parts qu’il détient au sein de ces grands groupes. Ceci permet de les soutenir dans un mauvais contexte économique en leur octroyant des crédits bancaires. L’entreprise Gazprom qui est également présente dans le secteur bancaire en est un parfait exemple. La Chine s’apparente à la Russie par sa gestion financière. Pékin détient l’essentiel du capital des banques chinoises. Ce qui permet leur sauvetage bancaire en cas de

américaines du pétrole africain passera de 20% en 2010 à 25% en 2015. Les investissements des compagnies pétrolières européennes et américaines sont en constante progression depuis 2000. ELF y puise près de 60% de sa production de pétrole. Total et Gazprom s’apprêtent à financer le projet de gazoduc transsaharien de 4000 km pour relier le Nigeria à l’Algérie d’ici à 2015. Les investissements étrangers ne se portent plus exclusivement sur les matières premières ; les secteurs ouest africains des transports

couverture géographique, de leur rentabilité financière et de leur retour sur investissement. Il ne faut pas oublier, par ailleurs, la montée en puissance des groupes pétroliers russes sur la scène internationale : Lukoil, BP-TNK et la compagnie gazière Gazprom. . Part des principaux pays exportateurs dans les exportations mondiales de pétrole brut sur la période 2000-2004 Source : Secrétariat de la CNUCED d'après les données de l'OPEP (bulletin statistique annuel 2004). Dopés par l’envolée des

Washington à la fin de 2001. La Russie est un autre investisseur de grande taille dû à une économie kazakhe étroitement liée à la russe depuis l’époque soviétique. Ainsi, les russes investissent principalement en pétrole (Lukoil – 2 milliards ; Gazprom), métallurgie (extraction du chrome par la multinationale Mechel et des engrais minéraux par Eurochim) et la machinerie (construction des wagons et voitures par TransMashHolding en joint venture avec les Chemins de Fer Kazakhs). La Chine est aussi