Gaius

d’Arles et de Narbonne. Interprétations dans lesquelles était exposé le droit romain vulgaire pratiqué dans les provinces à la fin du 5e siècle. L’essentiel du code théodosien avec les interprétations est recopié dans ce bréviaire, avec l’Epitomé de Gaius fabriqué en Gaulle au 5e siècle et qui pouvait servir à enseigner le droit (Institutes). On ajoute aussi une compilation qui s’appelle les Sentences de Paul du 4e siècle et qui prétend résumer les pensées du grand juriste Paul, des abrégés de doctrine

porte le nom de « question » posée au populus ou rogatio, à partir duquel a été formé le mot d‘interrogatio, « question posée entre plusieurs ». Plusieurs définitions de la loi ont été données par les jurisconsultes romains. Gaïus ( 110–180 ) a écrit que « La loi est ce que le peuple ordonne et institue ». Et Capiton ( 60 av. – 22 ap. J.-C. ) que « La loi est un ordre général du peuple ou de la plèbe adopté sur la proposition d’un magistrat ». Car la lex résulte de la réponse

Jurisprudence a l’époque classique ou l’apogée de la science du droit La jurisprudence atteins son apogée sous le principat entre le 1er et le 3eme siecle apres JC. Les JURISCONSULTES sont connus par leurs noms, les plus célèbres sont JULIEN, GAIUS, PAPINIEN, PAUL et ULPIEN. Ces juristes jouent un rôle considérable dans l’évolution du droit. Des écoles au sens intellectuelles ce crées, il existe des oppositions doctrinales entre les juristes. Cette production intellectuelle autour du droit fait

différentes factions représentait une somme colossale. A l'image de l'époque moderne, la production de produits dérivés (tapis de mosaïques ..) permettait également d'amasser des sommes financières conséquentes. Il développe l'exemple du célèbre cocher Gaius Appuleius Diocles. En 24 ans de carrière, cet « hispanus lusitanus », comme le nomme l'étruscologue, prend part à 4 257 courses pour 1 462 victoires. Les gains financiers de Dioclès en primes de courses, de victoires ou de transferts sont considérables

que je les fasse manger par mon troupeau, tu ne peux agir contre moi par l’action de la loi des XII tables prévue contre ceux qui font paître leur troupeau dans le terrain d’autrui, ni par l’action en réparation du tort causé par les bestiaux. » Gaius, Institutes, I, 1-7, vers 160 ap. JC. « Tous les peuples, que gouvernent des lois et des usages, usent pour partie d’un droit qui leur est propre, pour partie d’un droit commun à tous les hommes ; en effet le droit que chaque peuple s’est donné à luimême

proposé différentes classifications soit en fonction des sources de l’obligation, soit en fonction de l’événement qui va faire naître cette obligation. 1. La classification bipartite de Gaius : La première classification répartit les obligations en deux catégories, c’est la classification bi-partite de Gaius. C’est la summa divisio que l’on retrouve dans les Institutes. Toute obligation naît soit d’un contrat (obligation née d’un acte licite supposant un accord de volontés), soit d’un délit (obligation

« brevetés », reconnus par l’Empereur. Ainsi, les jurisconsultes acquièrent une certaine autorité supérieure provenant de l’empereur : au IIe siècle, juge lié en cas d’unanimité des jurisconsultes. Seule œuvre directement connue : Institutes de Gaius, manuel vers +160, redécouvert en 1816, découverte formidable car c’est le seul ouvrage paru intégralement et directement. Les autres, on n’a que des fragments, voire rien.   II. L’unification des sources Unification s’est faite sous l’autorité de

Le droit mésopotamien Le droit participe de son milieu d’origine. De très nombreux facteurs contribuent à le façonner. Certaines civilisations ont organisé leur ordre social sans distinguer le droit d’autres modèles de conduites, notamment de la religion ou de la morale. Droit de la Mésopotamie = exemple de droit non-autonome, profondément marqué par la religion. Cela se voit sur son plus célèbre monument législatif : le Code d’Hammourabi. Hammourabi était le roi de Babylone autour de

principal par cette question qui mérite d’être finalement posée : Y a-t-il réellement un art romain ? Cicéron (Marcus Tullius Cicero, homme d’État et philosophe) et Horace (Quintus Horatius Flaccus, poète) ont affirmé que non. Selon Pline l’Ancien (Gaius Plinius Secundus, auteur et naturaliste), les Romains sont les héritiers du seul art existant, l’art grec (mêlé d’influence étrusque), qu’ils copient et adaptent. De plus, de l’origine de Rome jusqu’à environ 200 a.v.J.C. lorsque les Romains ramenaient

niveau juridique. Gaius au milieu du 2ème siècle va promouvoir cette classification et Ulpien va la peaufiner au troisième siècle. Le fondement de la classification chez Gaius est la distinction entre le droit commun à tous les hommes, il identifie un droit universel (droit des hommes en général) et le droit propre à chaque peuple ou chaque cité. Pour lui il y a une hiérarchie, ce droit est supérieur au droit particulier des cités. A. Les grandes catégories du droit selon Gaius et Ulpien Le droit