Françoise Choay

de repérage, d’inventaire, nécessite un travail épistémologique important, qui, en remettant l’urbanisme en perspective, comme l’avait fait Françoise Choay en 1965 [8], lui donnera l’occasion de se situer aujourd’hui, de prendre la mesure de l’évolution d’une discipline qui s’est considérablement renouvelée depuis bientôt 40 ans. Le grand mérite de F. Choay, qui eut sans doute plus d’effet en France que dans le monde anglo-saxon, est d’avoir réhabilité une mémoire de l’urbanisme moderne depuis

Paris : Éditions du patrimoine, 2012, 192 p. (Carnets d'architectes). BEYELER Mariette. Métamorphouse. Transformer sa maison au fil de sa vie. Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 2014, 175 p. 17 B 94 17 B 96 17 B 92 CHOAY Françoise. L'urbanisme, utopies et réalités. Une anthologie. Paris : Editions du Seuil, 1965, 445 p. 17 B 90 COURTIN Nicolas. L'art d'habiter à Paris au XVIIe siècle : l'ameublement des hôtels particuliers. Dijon : Faton, 2011, 381 p. DESMOULINS Christine

Comment aborde-t-on le sujet ? L'objet est moins de définir la ville que l'étude du processus d'urbanisation, ce que les villes fabriquent et la diffusion mondiale d'une culture urbaine (cf. la mort des villes et l'expansion de l'urbain de Françoise Choay). Une définition proposée par Ulf Hannerz : la ville est la forme la plus évoluée d'interdépendance entre les Hommes. Et une par L.Wirth : la ville peut-être définie comme un établissement relativement important, dense et permanent d'individus

les théories que dans les pratiques urbanistiques. Cette évolution est inhérente aux progrès techniques, à l’émergence de nouvelles problématiques et à l’influence de certaines idéologies. Entre le XIXe et le XXe siècle, comme le souligne Françoise Choay (Choay, 1965), les «  théories de l’urbanisme  » sont sous-tendues essentiellement par des choix idéologiques. Il s’agit, d’une part, de l’urbanisme progressiste (favorisant les valeurs d’hygiène), d’autre part, celui de l’urbanisme culturaliste

vie des masses. A. –Les âges ou stratégies de l’aménagement urbain occidental (XIXème-XX ème SIÈCLE). 1. – LA STRATÉGIE D’EMBELLISSEMENT OU L’ANOBLISSEMENT URBANISME D’EMBELLISSEMENT, D’APPARAT ET DE PRESTIGE. OU « ART URBAIN », Françoise Choay (référence en ligne sur madoc). L’embellissement est une stratégie de légitimation du pouvoir grâce à l’architecture moderne. Pour la naissance de L’ARCHITECTURE moderne et de « l’architecte-artiste-ingénieur[footnoteRef:4]

provisoirement dans l’oubli avec la guerre. LE CONTEXTE DE L’ŒUVRE (II « L’urbanisme face aux villes anciennes » traduction de « Vecchie città ed edilizia nuova » est publié en 1931, à « l’entre deux guerres ». L’introduction rédigée par Françoise Choay (historienne des théories et des formes urbaines et architecturales, « L’urbanisme, utopies et réalités »), nous présente le livre comme le témoin d’un tournant, à la fois dans la carrière de Giovannoni mais aussi dans sa pensée, ceci imagé subtilement

Les théories de l'urbanisme  Le courant progressiste  Le courant culturaliste  L'option naturaliste   Acte de naissance de l'urbanisme moderne, la révolution haussmannienne coïncide avec les prémices des théories du XXe siècle que Françoise Choay, en 1965, a regroupées en différents courants, qui sont moins des écoles que des tendances, traversant parfois l'œuvre d'un même auteur. Le courant progressiste Par sa puissance conceptuelle, sa diversité doctrinale, son caractère international

la révolution industrielle. » - CDU 17556 (3) terminologie créée par Françoise Choay in L’URBANISME UTOPIES ET REALITES UNE ANTHOLOGIE: « L’idée clé qui sous-tend l’urbanisme progressiste est l’idée de modernité...Cette modernité, il la voit essentiellement dans deux domaines: l’industrie et l’avant-garde. On trouve à la base une conception de l’ère industrielle comme rupture historique radicale. » - CDU 15 (4) Françoise Choay in LE REGNE DE L’URBAIN ET LA MORT DE LA VILLE tiré de l’ouvrage LA

influent. Des les annees 60, les propos changent. Critiiques fortes du l'urbanisme moderne, avec les impacts sur la ville. l'hsitoire devient un recours, pour jsutifier comment l'urbanisme tranforme le visage des villes. Lewis Mumford Jaccob Francoise Choay Annees 70; des architectes reprennent a leur compte cette critique grandissante, captee avant par les ingenieurs et la technocratie. Ces architectes developpent architecture urbaine puis projet urbain. L'architecte etait alors recentrer sur

politique. * Ville ≠ urbain : « Longtemps la ville a pu se définir par opposition à la campagne » J. P. Lacaze ; « La croissance urbaine de la France métropolitaine se localise désormais en majeure partie dans les campagnes […] » INSEE, 1999. Françoise Choay a dit : « Mort de la ville, règne de l’urbain ». Ville ≠ Urbain car les Français sont plus mobiles, ils vivent en dehors de leur commune. Les Français habitent à la campagne mais ils sont urbains. La quatrième agglomération en France est Lille