Extase

La chevelure O Toison, moutonnant jusque sur l'encolure! O boucles! O parfum chargé; de nonchaloir! Extase!Pour peupler ce soir l'alcôve obscure, Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir! La langoureuse Asie et la brûlante Afrique, Tout un monde lointain, absent, presque défunt, Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique! Comme d'autres esprits voguent sur la musique, Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum. J'irai là-bas où l'arbre

légion d’honneur. . Andalouse est un des nombreux poèmes dédiés aux femmes qu’a écrit Musset dans sa tumultueuse vie. L’andalouse fait référence à une femme espagnole qu’a rencontré Alfred de Musset durant ses voyages en Espagne. Le poète est en extase envers cette femme, il cri sur tous les toit que ses sa maîtresse, il raconte ainsi ses nombreux ébats presque dans les détailles, ce poème est entièrement dédié à cette femme espagnole. Alfred de Musset (1810-1857), Premières poésies, 1829.

pour différentes raisons. D'abord parce que son histoire appartient à la "matière de Bretagne", l'ensemble des écrits autour de la Table Ronde et de Camelot. Ensuite parce que le poème de Tennyson est magnifique. Et pour finir, parce que je suis en extase devant le tableau de Waterhouse que j'ai eu la chance de voir en "vrai" à la Tate à Londres. Mais reprenons du début. Qui est cette Dame qui habite l'Ile de Shalott? C'était une jeune femme ensorcelée, de grande beauté, qui vivait dans une tour

romans tel que Proust, dans la prose avec Lautréamont, ou dans la fable : Racine, voire dans les chansons, comme pas exemple Brassens. La beauté de la poésie sur la musique qui en jaillit…sur cette rencontre des mots absolument magiques…c’est une extase que la poésie ! Fred : -

votre fin. C’est fucking logique ton affaire. À tous les crisse de cons qui subissent une métamorphose complète une fois la rupture faite, est-ce que votre transformation en un douchebag exquis était douloureuse? Ou est-ce que vous êtes juste en extase totale de vous-mêmes, honorés de pouvoir laisser votre vie de chenille derrière vous? Vous êtes vraiment une vision en train de parader en ville comme si vous êtes les maître de la Terre, alors que vos blondes sont complètement brisées.


 XXIII



LA CHEVELURE


—— 
 
Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d’autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum. 

J’irai

gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores. Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur, Ce monde rayonnant de métal et de pierre Me ravit en extase, et j'aime à la fureur Les choses où le son se mêle à la lumière. Elle était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d'aise A mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

la montée vers l’extase passionnelle, mais la descente vers le suicide ; au cours de cette marche hallucinée, à la nuit tombante, elle se trouve au sommet d’une côte, la même peut-être que naguère au-dessus du village ; elle sort brusquement de son extase tournoyante. Au lecteur attentif d’établir la relation et de sentir les richesses dont se charge un livre si fortement composé. Double vue de Rouen, à l’arrivée et au départ de la diligence, lors des rendez-vous du jeudi avec Léon ; encore une vue

|Allez, vivants, luttez, pauvres futurs squelettes, | | |Moi, le méandre bleu qui vers le ciel se tord, | | |Me plonge en une extase infinie et m'endort | | |Comme aux parfums mourants de mille cassolettes(1). | | |Et j'entre au paradis, fleuri de rêves clairs

nom de son cheval. » : (les coureurs engraissent, tels des animaux, alors que les chevaux ont des noms qu'il faut respecter). - Les fantasmes d'Emma s'avèrent en définitive être culinaires : « glace au marasquin », « coquille de vermeil », et son extase s'achève avec une « cuiller entre les dents ». L’univers illusoire - phrase banalisé « Un domestique monta sur une chaise et cassa deux vitre ». - Emma ne perçoit pas le danger mais le lecteur le perçoit. - Flaubert insiste sur le décalage social