Être-vers-la-mort

femme aimée et trop tôt disparue, traite du thème épicurien de la rapidité de la vie, du cycle de vie et de mort. Nous allons donc voir comment Ronsard, en célébrant une femme aimée, rend compte du caractère éphémère de la vie. Dans un premier temps, nous évoquerons l’image de la femme, comparée à une rose, en ce qu’elle est éphémère, ce qui nous conduira à étudier la réflexion sur la vie et la mort que mène le poète ; enfin, nous nous demanderons si le poète, par l’écriture, ne cherche pas à immortaliser

LXXII LE MORT JOYEUX Dans une terre grasse et pleine d’escargots Je veux creuser moi-même une fosse profonde, Où je puisse à loisir étaler mes vieux os Et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde. Je hais les testaments et je hais les tombeaux ; Plutôt que d’implorer une larme du monde, Vivant, j’aimerais mieux inviter les corbeaux À saigner tous les bouts de ma carcasse immonde. Ô vers ! noirs compagnon sans oreille et sans yeux, Voyez venir à vous un mort libre et joyeux

travers laquelle il fait l’éloge macabre de la mort ( contresens). Ce poème est composé de vingt-deux alexandrins en rimes plates, séparés en deux strophes. Il peut être divisé en trois parties : de vers 1 au vers 3, Baudelaire évoque la mort de la servante, de vers 4 au vers 14, il parle de la tristesse et de la solitude des morts en s’interrogant sur la mort et en enfin de vers 15 au vers 22 vient encore l’évocation de la servante. Comment la mort de la servante devient-elle pour le poète une

Introduction       Le poème Mors de Victor Hugo que nous allons étudier est un poème de 20 vers qui nous présente le triomphe absolu de la mort, par la description d'une atmosphère d'apocalypse que les deux derniers vers ne parviennent peut-être pas à dissiper. Le poème s'organise autour d'un double jeu de sensations. D'une part, la sensation visuelle, largement développée dans les dix premiers vers, introduite par le passé simple "je vis"; d'autre part la sensation auditive développée à partir

novembre 2011 Français : Commentaire de texte Texte : Le mort joyeux de Charles Baudelaire Le mort joyeux est un poème issu du recueil de poème de Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, œuvre lyrique publiée en 1857. Dans ce texte l'auteur met en avant un personnage qui s'exprime sur sa mort et ce qu'il en suivra. Pour commencer, nous analyserons comment est perçue la mort par le personnage, puis nous étudierons de quel manière la mort devient méliorative, et pour finir nous verrons les clefs

CORRECTION LECTURE LINEAIRE « LA MORT DES PAUVRES » in la SECTION « LA MORT » Section de 6 poèmesLe titre: la « mort » semble renvoyer à une forme de ROMANTISME NOIR, comme on peut le trouver dans certains poèmes de Baudelaire (et aussi chez Aloysius Bertrand dans le groupement de textes donné en poésie). Baudelaire affiche une curiosité pour la mort, voire une obsession : il lui arrive de l'implorer pour lui également afin de faire cesser ses tourments

trop tôt disparue, traite du thème épicurien de la rapidité de la vie, du cycle de vie et de mort. [Problématique] Nous allons donc voir comment Ronsard, en célébrant une femme aimée, rend compte du caractère éphémère de la vie. [Plan] Dans un premier temps, nous évoquerons l’image de la femme, comparée à une rose, en ce qu’elle est éphémère, ce qui nous conduira à étudier la réflexion sur la vie et la mort que mène le poète ; enfin, nous nous demanderons si le poète, par l’écriture, ne cherche pas

femme aimée et trop tôt disparue, traite du thème épicurien de la rapidité de la vie, du cycle de vie et de mort. Nous allons donc voir comment Ronsard, en célébrant une femme aimée, rend compte du caractère éphémère de la vie. Dans un premier temps, nous évoquerons l’image de la femme, comparée à une rose, en ce qu’elle est éphémère, ce qui nous conduira à étudier la réflexion sur la vie et la mort que mène le poète ; enfin, nous nous demanderons si le poète, par l’écriture, ne cherche pas à immortaliser



Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté,
La Parque1 t'a tuée, et cendre tu reposes.

Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait2, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses.   1. Parque : déesse du destin, qui dévide et coupe le fil de la vie. 2. Lait : offrande antique. [Intro générale] Aux XVe et XVIe siècle, une des grandes préoccupations des poètes est de valoriser et glorifier

Le mort joyeux Dans une terre grasse et pleine d'escargots Je veux creuser moi-même une fosse profonde, Où je puisse à loisir étaler mes vieux os Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde. Je hais les testaments et je hais les tombeaux ; Plutôt que d'implorer une larme du monde, Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde. Ô vers ! noirs compagnons sans oreille et sans yeux, Voyez venir à vous un mort libre et joyeux ; Philosophes