Enfance Maxime Gorki

Picasso à Plotin ; d’Emmanuel Kant à Jean Cocteau, etc. Dans ce florilège de penseurs, il faut bien signaler que tous ne vont dans le même sens, mais comme nous avertissait déjà Paul Léautaud, dans « Propos d’un jour », « il n’est pas de sentences, de maximes, d’aphorismes, dont on ne puisse écrire la contrepartie ». J’ai aussi essayé de rassembler des personnages de cultures et de langues diverses, parce qu'en tant que catalan je refuse tout uniformisme et la manifestation d’une pensée unique. On y trouvera

poursuivait une carrière de préfet de police et de député. Aussi ne reconnut-il pas l’enfant, mais devint son tuteur et lui choisit son prénom, Louis, le même que le sien, et son nom, Aragon, en souvenir de l’Espagne où il avait été ambassadeur. Toute son enfance, le petit Louis crut que sa mère était sa sœur aînée et que sa grand-mère était sa mère ! Il fut donc élevé dans ce trucage familial, dans une atmosphère de mensonges et d'hypocrisie qui n'explique que partiellement ses nombreuses facettes et les

poursuivait une carrière de préfet de police et de député. Aussi ne reconnut-il pas l’enfant, mais devint son tuteur et lui choisit son prénom, Louis, le même que le sien, et son nom, Aragon, en souvenir de l’Espagne où il avait été ambassadeur. Toute son enfance, le petit Louis crut que sa mère était sa sœur aînée et que sa grand-mère était sa mère ! Il fut donc élevé dans ce trucage familial, dans une atmosphère de mensonges et d'hypocrisie qui n'explique que partiellement ses nombreuses facettes et les

général du Parti communiste de l'Union soviétique de 1922 à 1952 et dirigea l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) à partir de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort. D'abord surnommé Sosso (diminutif de Iossef ou de Iosseb) pendant son enfance, il se fit ensuite appeler Koba (d'après un héros populaire géorgien) dans ses premières années de militantisme clandestin et par ses amis proches. Il utilisa ensuite le pseudonyme de Staline, formé sur le mot russe сталь (stal), qui signifie acier

presque indigeste, déformés par la « commande sociale », comme Le Don paisible ou Terres défrichées de Mikhaïl Cholokhov7. Néanmoins, la situation s'améliora quelque peu au début des années 30 avec la suppression de la RAPP, voulue par le poète Maxime Gorki, et son remplacement par l'Union des écrivains soviétiques possédant ses règles, son organe de presse (La Littérature Internationale) et sa charte8. Les compagnons de route étaient morts, seuls quelques rares écrivains non-bolchevique subsistaient

rusés et sa voix claironnante, était là, elle aussi. Parfois on voyait arriver le sacristain de l’église de l’Assomption, barbu, en cheveux longs, et d’autres personnages me paraissaient noirs et gluants comme des brochets ou des lottes. Maxime Gorki, Enfance, 1914 AUTRES EXEMPLES : Je ne suis pas fou. Ils n’ont pas toujours dit ça à l’hôpital. Mais je suis devenu sage, ils m’ont laissé sortir. Maintenant je me tais quand on raconte des bêtises devant moi. Je fais comme si je n’entendais pas

grâce aux chansons de Bruant principalement ou de simples bals musette, mais son répertoire s'élargit avec ce qu'il écrit et compose lui-même. L'idée était de faire revivre la tradition des accordéonistes qu'il avait vus faire la manche dans son enfance. La recette obtient un certain succès22. Paul Lederman remarqua Renaud alors que celui-ci chantait devant le Café de la Gare. En 1974 alors que Coluche donne son premier spectacle au nouveau Café de la Gare rue du Temple, Renaud, Michel et

que constituent les « quatre officiers subalternes » (pages 122, 124) ; dans la colonie (pages 138, 175, 176) ; dans les villes qui rassemblent et écrasent les êtres : à New York, elle le paralyse (page 202), à Paris où Louis-Ferdinand a passé son enfance dans l'ambiance sombre et étouffante du passage Choiseul (page 79 : le passage des Bérésinas comparé aux « beaux quartiers »). Mais, étranger parmi les êtres humains, Bardamu ne pourrait-il pas, comme Jean-Jacques Rousseau, comme les romantiques

sa tante si vertueuse, qui à son insu a servi d’appât pour dresser le guet-apens où le ©HATIER duc doit tomber, et sa « mère » (l. 5 et 38), désespérée de la transformation de son fils ; à travers ces deux femmes c’est son propre passé, son enfance exemplaire qu’il retrouve. Au centre du monologue, il se livre à des considérations plus générales sur les prolongements politiques de son meurtre. Il ne fait un véritable retour sur lui-même et sur le moment présent qu’à la ligne 35, où il sent le

d’une absence me pour­suivait. .. car moi-même, j’avais vécu, au Japon, à côté d’un être cher, l’éblouissement des cerisiers en fleur. Abrités sous une voûte rose, nous avons pensé ensemble à cette beauté saisonnière que Lioubov et Gaev, depuis leur enfance, partagent. Fête de l’instant, comme dirait un homme de théâ­tre ! Rien ne passe plus vite qu’un spectacle ou la floraison des cerisiers. Les Japonais sont fiers de ce culte voué à l’éphémère! Ils y voient un signe de noblesse ... C’est là, au cœur