En Quoi Les Objets Du Quotidien Peuvent Ils Se Révéler Poétiques

Philippe Migeat - Service audiovisuel du Centre Pompidou - Dist. RMN-GP © Succession H. Matisse Une interrogation philosophique sur les rapports de l'art et de la perception doit d'abord reconnaître que la perception dont nous usons dans la vie quotidienne n'est pas chose aussi naturelle qu'on le croit : elle est d'abord sélection, dans ce qui s'offre à nos sens, de tout ce qui est utile à l'action. Henri Bergson (1859-1941) met en évidence l'appauvrissement d'une perception ainsi tournée vers les

tout semblent opposer (autant qu'un moine et un chevalier peuvent l'etre) et dont les quetes semblent aussi tres éloignés: l'un poursuit la vision légendaire du Paradis, l'autre semblant être en quête d'un certain Graal, objet sacré. Dès lors, comment ces deux oeuvres, apparement si opposées, se reunissent t-elles sur le thème de la quête, et comment, ensemble, permettent elles de dépasser la notion de quête en tant que recherche de simple objet, pour lui faire revêtir le sens plus profond de la quête

ses lois, d’entrer avec le conteur dans un monde second sans rapport avec le nôtre. Ce monde où les héros sont comme anonymes, figures plus qu’êtres, où les distances et le temps varient, où toutes sortes de créatures peuvent se manifester, où tout, de la forêt à la clef, peut se révéler Fée. Le jouet de Propp L’analyse structurale des contes débute avec l’œuvre de Vladimir Propp (1895-1970), La Morphologie de conte (1928), qui s’applique à un corpus très spécifique d’une centaine de contes du folklore

c’est un message. On voit par là que le mythe ne saurait être un objet, un concept, ou une idée ; c’est un mode de signification, c’est une forme. Il faudra plus tard poser à cette forme des limites historiques, des conditions d’emploi, réinvestir en elle la société : cela n’empêche pas qu’il faut d’abord la décrire comme forme. On voit qu’il serait tout à fait illusoire de prétendre à une discrimination substantielle entre les objets mythiques : puisque le mythe est une parole, tout peut être mythe

Objet d’étude : le théâtre : texte et représentation. Textes : Texte A : Pierre Corneille, Le Cid, I, 3, 1636. Texte B : Pierre Corneille, Horace, II, 3, 1640. Texte C : Victor Hugo, Ruy Blas, IV,5, 1838. Texte A Le vieux Don Diègue, père du jeune Rodrigue, vient d’obtenir du roi la charge de précepteur du prince que la Comte (père de Chimène, bien aimée de Rodrigue) espérait aussi. LE COMTE Enfin vous l’emportez, et la faveur du roi Vous élève en un rang qui n’était dû qu’à

qu'entendons-nous par « canon »? Dans le dictionnaire Larousse, un canon est un principe servant de règle, un objet pris comme type idéal. Dés lors, nous comprenons qu'un canon de la beauté féminine est un idéal qui représente cette dernière. Mais avant d'aller plus loin, comprenons que le thème de la beauté n'a rien de concret et qu'il utilise la subjectivité de chacun. Donc, les canons de la beauté peuvent varier d'une personne à l'autre, c'est pourquoi nous allons nous intéresser à l'idéal de la masse et

  Le narrateur fait intrusion brutalement dans le A  La narration est menée à la deuxième personne : récit en s’adressant à un lecteur virtuel par le recours à la deuxième personne du pluriel : « vous » ; il annonce qu’il va décrire. L’infinitif révèle l’intention du narrateur : « pour expliquer combien ». Le recours au conditionnel souligne le caractère tout-puissant du narrateur qui a le pouvoir de décider du rythme du récit : « il faudrait en faire » ; par là, il brosse le portrait de deux types

certaines des œuvres ici présentées. Ce qui caractérise ces artistes, à ce moment de leur création, c'est sans doute leur étonnante relation à l'objet, qu'il soit réel, symbolique, formel, ou encore, entre rêve et réalité. Un objet qui, perdant son rapport au quotidien, se retrouve plaqué durement dans la peinture, dépassé, sublimé. Ce qui rassemble ces artistes, c'est qu'ils parlent avant tout du destin… Dans les années 90, quelques jeunes créateurs catalans, encore inconnus en France, font

figure abstraite et symbolique qu’on ne se souciait pas de peindre ressemblant, mais un individu, doté de particularités physiques. Signe des temps, ce changement dans la représentation témoigne d’un intérêt nouveau pour l’homme, qui devient alors un objet de préoccupation, à côté de la religion et des œuvres pieuses. Le choix du 3 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge cadrage, centré sur les détails de la tête et des épaules (mais vus de profil, comme sur les médailles) annonce la vogue du portrait

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