En Attendant Godot Mise En Scène

argumentatif. * Objectifs : Réflexion sur les spécificités du texte théâtral, par comparaison avec le texte narratif ; analyse d’une mise en scène ; apprentissage de la lecture analytique, dans l’optique de l’oral de l’EAF. | Progression | Séance | Support | Objectifs | Activités | 1 | Étude d'un exemple de théâtre de l'absurde : un extrait de En attendant Godot de Samuel Beckett | - Présentation générale de la séquence et de l’objet d’étude. - Rappel de quelques notions de base sur le théâtre

Acte IV, scène 3, 1667. 1. Flatté : trompé, abusé – 2. En effet : effectivement, réellement – 3. Mettre en flamme : provoquer la colère Texte B (Après l’échec de sa pièce, La Nuit vénitienne, présentée à l’Odéon en 1830 Musset renonce à faire représenter ses pièces de théâtre, qu'il rassemble dans un volume sous le titre général de Un spectacle dans un fauteuil. C’est ainsi que Lorenzaccio, publié en 1834, ne fut porté à la scène pour la première fois qu'en 1896.) Scène 2 Une

RHINOCéros Le théâtre et ses représentations Étude d'une œuvre intégrale en classe de première Corpus : la pièce de Ionesco (coll. "Folio") ; photographies de mises en scène. Objets d'étude : théâtre, texte et représentation ; art et langage dramatique. Perspectives : étude d'un genre : le théâtre moderne ; étude des registres : le comique et le tragique, l'ambiguïté de leurs frontières. Perspectives complémentaires : étude du "nouveau théâtre" ou du "théâtre de l'absurde". Séance 1

théâtre de l’absurde remet en cause la logique, le fil de l’intrigue et la cohérence des personnages pour ne plus plaire(pas forcément) au lecteur mais l’interroger en plus. On assite à un divorce entre le théâtre et la littérature puisque le metteur en scène n’est plus au service des textes de l’auteur mais devient un véritable créateur à part entière. On a alors la naissance d’une écriture collective dans laquelle les comédiens, metteurs en scènes techniciens travaillent sur un pied d’égalité. On a une

même du dialogue et pas seulement par les idées développées que se manifeste l'insignifiance de la vie dérisoire de l'homme. La structure des œuvres est souvent cyclique (comme « La leçon » ou encore « La dernière bande » ou répétitive (« En attendant Godot »), visant à montrer, par l'absence d'action d'ensemble, le caractère monotone, répétitif et sans issue de notre vie quotidienne. Le contenu des répliques est pauvre, et porte souvent sur des gestes ou des situations d'une grande banalité,

théâtrale et juridique en suivant les cours au Collège du Clermont à Paris. Il a abandonné son père très vite à l’âge de 21 ans pour faire du théâtre. C’était sa véritable vocation : il a rempli avec un même talent les fonctions d’auteur, de metteur en scène et d’acteur. En 1643, il signe un acte d’association avec la famille Béjart dont la fille Madeleine devient sa maitresse. Vingt ans plus tard, en 1662, Molière épouse Armande Béjart, sœur ou fille de Madeleine. Victime des prêts usuraires, Molière

sa vie d'écrivain. Il épouse en toute intimité sa compagne Suzanne Déchevaux-Dumesnil. Ses pièces ont un grand succès et cela lui permet de voyager dans le monde entier pour assister à de nombreuses représentations, mais aussi participer à leur mise en scène. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1969 qu’il considère comme une « catastrophe »18 car cela attire l’intérêt des universités et aussi à cause des devoirs qui y sont liés. Son éditeur Jérôme Lindon ira tout de même chercher le prix.

Le lieu où se déroule l’action n’est souvent pas cité avec précision (dans « en attendant Godot », on sait que l’action se déroule dans une lande, sans plus de précision). Le temps est lui-même tourné à l’absurde par certains moyens (pendule sonnant un nombre improbable de fois ). Volonté de créer un spectacle total : utilisation de mime, de clown, d’un maximum d’éléments visuels, soucis du détail dans la mise en scène, jeux de lumières, de sons. La toile de fond de l’action est souvent la satire

nous verrons qu’il s’agit également d’une scène d’exposition. Dans cet Acte, nous avons deux personnages présents sur scène : Bérenger et Jean. Tout deux sont opposés en bien des points. Tout d’abord, ils n’ont pas le même intérêt au niveau vestimentaire. En effet Bérenger apparaît comme un homme se souciant guère de son apparence «  j’ai un petit peu la gueule de bois » ligne 7. Sa totale désinvolte face à son aspect physique est d’autant plus mise en évidence par Jean qui ne cesse de le lui

Attention à bien distinguer les sujets 2, « L’aveu », des sujets 1 : « L’aveu dans une œuvre de votre choix » ou « Une scène d’aveu de votre choix ». Ce dernier sujet présente une différence à cause du mot « scène » qu’il convient d’interroger. La scène doit être définie en intro : il s’agit soit s’une notion théâtrale soit du traitement narratif que Genette (Figures III) appelle « scène » : la vitesse de l’histoire et celle du récit sont identiques). Comme pour tout sujet de type 1, la notion