En Attendant Godot La Cantatrice Chauve

détermination de l’époque par le costume n’est pas toujours facilitée par le metteur en scène, elle reste relativement possible. Et lorsqu’elle ne l’est pas, c’est que le cadre temporel n’a pas d’importance à ses yeux. Une pièce absurde comme La Cantatrice Chauve, par exemple, voit ses costumes évoluer au fil des décennies : ce sont ceux de la vie quotidienne, pour des scènes de vie absurdes applicables à notre quotidien. D’autre part, le costume de théâtre nous donne de nombreux renseignements sur les

aucun sens. Sartre et Camus constatent chacun à leur manière l’absurdité du monde, dont l'homme ne peut comprendre ni justifier l'existence. ▪ Quelques grandes œuvres du théâtre de l'absurde : Littérature : Ionesco, La cantatrice chauve (1950) Beckett, En attendant Godot (1952) Le nouveau roman : ▪ Le contexte historique et culturel Le choc de la seconde guerre mondiale et les guerres de décolonisation entraîne une remise en cause de l'ordre politique et moral. En 1958, une réforme

(sans nuance péjorative). C’est vrai en peinture13 et c’est vrai aussi au théâtre. Ex : la bataille d’Hernani opposant la Jeune France aux classiques pour imposer le théâtre romantique. Ou bien, l’échec des premières représentations de En attendant Godot auquel le spectateur ne « comprend » rien. - Dans l’écriture des pièces elles-mêmes, on retrouve ce conservatisme, ce goût pour les « standards » les passages obligés14. Les auteurs (parfois de peu de talent) entretiennent la « frilosité » du

l’originale, se situe dans l’Antiquité.) + mise en scène 2 Loyon en 2009 (utilisation d’1 marionnette pour le rôle 2 l’enfant qui guide Tirésias ou encore l’introduction du public ds le chœur). Finissez vos phrases, Tardieu ( Jeu sur la parole) En attendant Godot, Beckett (Jeu sur l’intérêt de l’intrigue) + (didascalies sont parfois + nombreuses que la parole) = 2 même que Ionesco, tournent en dérision le langage considéré comme impuissant et l’existance humaine étant absurde. Le songe d’une nuit d’été

Les principes sont le rejet des conventions théâtrales et le règne de l'anti-héros. Les thématiques étudiées sont celle de l'absurde, la solitude, le néant, l'absence et le vide. Les auteurs clés sont Ionesco avec La Cantatrice chauve, Beckett avec En attendant Godot et Fin de partie.

cette pièce également, les didascalies ont une place primordiale, en effet, elles sont très nombreuses. De cette façon, la parole est ici encore placée en infériorité. Nous pouvons également prendre pour exemple une autre pièce de Ionesco, La cantatrice chauve. Avec cette pièce, sous-titrée "anti-pièce" par Ionesco, nous plongeons au cœur du non-sens. En effet, les personnages parlent pour ne rien dire, les paroles servent ici à énoncer des banalités, des choses dépourvues de sens, d’intérêt. Ainsi

une marque de bienséance, qui peut même faire oublier les hiérarchies sociales. C’est ce que se hasarde Arlequin, sans succès, avec Dorante : « Si vous voulez, je vous tiendrai compagnie, de peur que l’ennui ne vous prenne ; nous discourrons en attendant. » Le désir de dialoguer l’emporte sur le bon usage de la parole, 85 Dissertations sur la Parole comme le prouve le barbarisme discourrons au lieu de discourrons. Il importe de souligner que dans une société strictement hiérarchisée, comme l’est

mouvement divers, toujours exagéré, et son repéréables grâce aux didascalies : comme dans Le Tartuffe de Molière : « Il veut lui donner un soufflet et il la manque » Le comique de geste peut aussi s’exprimer en restant immobile comma dans « En attendant Godot » de Samuel Becket « ils écoutent, grotesquement figés ». On y trouve aussi le

sentences et maximes morales) ◊ Du sens des conversations insignifiantes : que cache le bavardage ? Corpus de textes 1 et 2 : le bavardage et l’ennui - Jean DE LA BRUYERE, « Si l'on faisait une sérieuse attention… », Les caractères - IONESCO, La cantatrice chauve, Scène 1 - Hubert GUILLAUD, « Comprendre Facebook », http://www.internetactu.net, premier extrait - Thomas ZUBER, Alexandre DES ISNARDS, Facebook m’a tuer, Foucher p. 26 - Interview de Véronique MAUREY, Social Life n°2 - Comparatif de téléphones

le métro (1959) ou Les Fleurs bleues (1965) Boris Vian, L’Écume  des  jours (1947) ou L’Herbe  rouge (1950) Eugène Ionesco, La Cantatrice chauve (1950) Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique (1950) ou Moderato cantabile (1958) ou Le Ravissement de Lol V. Stein (1964) Marguerite Yourcenar, Mémoires  d’Hadrien (1951) *Samuel Beckett, En attendant Godot (1953) *Nathalie Sarraute, L’Ère  du  soupçon (1956) ou Enfance (1983) Michel Butor, La Modification (1957) ou Robbe-Grillet, La