Emmanuel-Joseph Sieyès

Jens Bartelson, A Genealogy of Sovereignty (Cambridge: Cambridge University Press, 1995); Bertrand de Jouvenel, De la souveraineté (Paris: Génior, 1955); In Defense of Sovereignty, ed. by W. J. Stankiewicz (London: Oxford University Press, 1969); Joseph Camillieri and Jim Falk, The End of Sovereignty? (Aldershot: Edward Elgar, 1992); A. H. Chayes, The New Sovereignty (Cambridge: Harvard University Press, 1995); State Sovereignty as Social Construct, ed. by Thomas J. Biersteker and C. Weber (Cambridge:

contre-révolutionnaire, d’anti-lumière. A/Le rationalisme politique ou la philosophie des Lumières La philosophie des Lumières n’est pas un courant homogène, malgré les éléments que nous allons présenter. 1/ Une philosophie de l’émancipation En 1784, Emmanuel Kant (1724-1804) (Les Lumières se définissent comme la sortie de l'homme hors de l'état de minorité où il se maintient par sa propre faute. La minorité est l'incapacité de se servir de son propre entendement sans être dirigé par un autre. Elle est

: Vous commenterez la décision du Conseil constitutionnel : Décision n° 91-290 DC du 9 mai 1991, Loi portant statut de la collectivité territoriale de Corse, Journal officiel du 14 mai 1991, p. 6350, Rec. p. 50.  Documents :  SIEYES Emmanuel - Joseph, Qu’est-ce que le tiers état ?, janvier 1789.  ERNEST Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, IIIème partie, Conférence prononcée à la Sorbonne le 11 mars 1882 par Ernest Renan, en réponse au «Discours sur la nation allemande », de Fichte.

la pensée politique et sur la théorie de l’éducation, en même temps qu’elles donnent une impulsion au romantisme du XIXe siècle. Le mouvement intellectuel des Lumières se distingue par son caractère profondément cosmopolite et antinationaliste. Emmanuel Kant en Allemagne, David Hume en Écosse, Cesare Beccaria en Italie et Benjamin Franklin et Thomas Jefferson dans les colonies britanniques d’Amérique, entretiennent tous d’étroits contacts avec les philosophes français, tout en collaborant eux-mêmes

Napoleone se fiance à Désirée Clary originellement destiné à son frère mais il ne l’épousera pas. Napoleone va être rattaché à l’armée d’Italie. Il remarque une jeune fille de 15 ans qui s’appelle Emilie. Il la demande en mariage mais le père d’Emilie Joseph Laurenti lui refuse la main de sa fille. Buenaparte est à l’époque protégé par Robespierre. Il est suspendu de ses fonctions à la mort de ce dernier. L’enquête l’innocente. Il renoue avec Désirée Clary et fait en même temps la cour à une autre femme

rejoignent le T-E. C’est à ce moment là qu’un député joue un rôle fondamental : l’Abbé Emmanuel Joseph Sieyès. Il est appelé à un brillant avenir, même si certains de ses acolytes l’appelleront « la taupe de la révolution ». Au début de 1789 il avait écrit une brochure intitulée « qu’est-ce que le Tiers Etat ? » « Qu’est-il ? Tout Qu’a-t-il été jusqu’à présent ? Rien Que demande-t-il ? A devenir quelque chose ». Sieyès demande la suppression des ordres privilégiés qui pour lui l’enlèverait rien à la nation

des 100 jours, après défaite de Waterloo le 18 juin 1815. Les enjeux du congrès 216 délégations de vainqueurs et vaincus présentes. Seul l’Empire ottoman n’est pas représenté. Atmosphère festive : « le congrès ne marche pas, il danse » Charles-Joseph prince de LIGNE. 17 traités, issus de rencontres bi / multilatérales, surtout entre les 4 grands vainqueurs : Prusse, Russie, GB, Autriche. Double principe : Faire taire la menace révolutionnaire en affirmant le principe dynastique. Faire taire aspirations

à venir. De nombreux auteurs prennent leurs plumes et font campagne en faveur d’une modification de la procédure traditionnelle des Etats généraux. Le plus célèbre de ces auteurs est un représentant du clergé, élu comme député du tiers-état : Emmanuel Sieyès. Il rédige à la fin de l’année 1788 une brochure qui s’intitule : qu’est-ce que le tiers état ? Dans cette brochure, il se livre à une attaque en règle contre les privilégiés de l’aristocratie (surtout) et réclame essentiellement deux choses :

Français. Ces deux nations se sont constituées sur des bases totalement différentes. II- Les Définitions modernes de la Nation A- La Conception Française : La Nation des Lumières C’est une conception subjective, on va la retrouver dans un auteur Emmanuel-Joseph SIEYES, il définit la nation comme « un corps d’associé vivant sous une Loi commune et représenté par une même législature. » Le terme associé est véritablement importante, l’association est fondée sur une volonté individuelle, il dit donc qu’on

violence de la Révolution, on ne se défait pas de 800 ans d’expérience monarchique. Jusqu’en 1789 la monarchie apparaît comme le régime le plus naturel, le plus légitime. Le 10 mai 1789 peu après la convocation des états généraux, un abbé Sieyès, entrant dans les états généraux dit : « coupons le câble, il est temps, le câble qui uni le peuple à la monarchie ». La Révolution française trouve aussi sa cause dans le rejet de la monarchie absolue telle qu’elle a fonctionné depuis Louis XIV,