Emilie Du Chatelet Et La Diffusion Des Idees De Newton

Les hommes de la Renaissance (XVe-XVIe siècles) ............................ 51 Un nouvel esprit scientifique et technique (XVIe-XVIIIe siècles).............. 61 PARTIE V Révolutions, libertés et nations à l’aube de l’époque moderne La montée des idées de liberté avant la Révolution ........................ 69 CHAPITRE 10 La Révolution française : un nouvel univers politique ...................... 75 CHAPITRE 11 Les luttes pour les libertés et les nations en Europe (première moitié du XIXe siècle)

si les astres avaient quelque autorité sur l’homme et qu’il en fût dirigé. Encyclopédie (1751-1766) ◗ D’après ces extraits de textes philosophiques, quelles étaient les idées en débat au XVIIIe siècle ? ◗ Classez les textes en fonction de ces idées et donnez un titre à chaque ensemble. ◗ Observez les illustration. Quelles idées exprimées par les philosophes chacune d’elles illustre-t-elle ? L’esprit des Lumières 153 148-177-Séquence6.qxd 29/03/07 18:40 Page 154 2 Un combat pour la liberté

profondément, mais combien divers. La raison éclaire tous les hommes, elle est la lumière, ou plus précisément, ne s’agissant pas d’un rayon, mais d’un faisceau, les Lumières10 ». Traits dominants Frontispice des Éléments de la philosophie de Newton, Voltaire, 1738. Le siècle des Lumières est marqué par une vision renouvelée et élargie du monde héritée de questionnements, parfois angoissés, du dernier quart du XVIIe siècle. Six traits marquants d’une pensée moderne s’y affirment et peuvent être

due aux mauvaises récoltes de 1788. La société des trois Ordres est contestée par le Tiers Etat qui paie l’essentiel des impôts, d’autant plus que le bas-clergé et le Tiers Etat sont favorables à des réformes. Ces mouvements sont véhiculés par les idées des philosophes des Lumières qui se répandent et contestent la monarchie absolue. La noblesse et le haut-clergé refusent toutes réformes nécessaires et font pression sur le Roi. Les révolutions américaines et anglaises inspirent les français.

Ainsi la confusion des sexes et leur rivalité, très redoutées, deviennent impossibles. Insidieusement, cette représentation est peut-être présente encore aujourd’hui... , Pourtant, le XVIIIème siècle vit certaines femmes, comme Emilie du Châtelet, qui traduisit Newton, ou Madame Lepaute avec ses Mémoires d’astronomie, devenir de véritables savantes. D’autres femmes devinrent journalistes, comme Jeanne l’Héritier ou Anne-Marguerite Petit Dunoyer. Madame Leprince de Beaumont, l’auteur de La belle

SOMMAIRE Introduction (page 1) I- La censure empêche les écrivains d’affirmer leurs libertés (pages - ) A- Les nouvelles idées dont les Institutions se méfient (pages - ) 1. La remise en cause de l’absolutisme (pages 2-3) 2. La critique de l’organisation sociale (pages - ) 3. Les Eglises, des institutions contestées (pages - ) B- Les formes de censure (pages - ) 1. Les peines encourues par l’auteur (pages - ) 2. La censure des œuvres (pages - ) II- Les

: l’humanité va toujours dans le sens du progrès dans sa compréhension de la nature. Pour cette raison, les premiers spécialistes de la question des sciences se sont principalement concentrés sur les grandes figures (Copernic, Kepler, Galilée, Newton, etc.) que l’on peut regrouper sous le nom de savants. C’est pour cette raison que l’on peut considérer les savants comme les premiers acteurs de l’innovation institués. La figure du savant n’émerge pas avec la Renaissance même si cette période

.......................................................................................3 a) Le séjour anglais (1726-1728) ........................................................................................................3 b) Chez Madame du Châtelet (1734-1744).........................................................................................3 c) Le séjour prussien (1750-1753) ......................................................................................................4 3. Le

François-Marie Arouet, et de Marie-Marguerite d'Aumart, qui appartenait à une famille noble du Poitou. Originaires de Saint-Jouin-des-Marnes, près d'Airvault, en Poitou, les Arouet étaient Parisiens depuis trois générations. François Arouet, notaire royal au Châtelet et trésorier de la chambre des Comptes, était un sympathisant janséniste. Voltaire le détesta au point de se prétendre fils de M. de Rochebrune, mousquetaire, officier et poète, ami de la famille, et en félicita sa mère, morte lorsqu'il avait sept

siècle, et qui se répand à partir de la France. L’idée de « Lumière » se réfère à une nouvelle façon de penser le monde et à une lutte contre l’oppression des autorités politiques et religieuses qui maintiennent le peuple dans l’obscurantisme. Ces idées émancipatrices initialement issues d’une élite intellectuelle majoritairement bourgeoise se sont peu à peu immiscer dans des sphères sociales plus diverses. En réapprenant à l’homme à penser par lui même et pour lui-même les philosophes des Lumières