Eluard Un Seul Sourire

Apollinaire à la croisée des courants culturels Amis et personnes connus de l'époque ; qui sont-ils? En 1913 , un an avant la publication d'Alcools , Apollinaire publie Les Peintres cubistesMéditations esthétiques, seul ouvrage de critique d'art du poète de son vivant. Alors qu'il va publier Alcools , il fréquente les milieux artistiques depuis 10 ans . - 1904 : il se lie d'amitié avec Picasso - il fréquente Braque , le Douanier Rousseau - 1907: il se lie avec Marie Laurencin Il est intimement

qui parait banale mais profonde par exemple avec le vers suivant « À sentir qu'il aimait et qu'il allait souffrir ! », la fatalité d’où le personnage se rends compte du futur et de la souffrance qu’il allait éprouver. Le poème « Je t’aime » de Paul Eluard, a comme titre les plus beaux mots d’amour que deux personnes peuvent se dire l’un à l’autre, et développe les sensations et les ressentis de l’amour pour une femme, l’auteur sous-entends aussi qu’il l’aime plus que tout au monde. Pour moi la poésie

rendra justice au plus démunis de cette terre. Les pauvres seront les plus dorlotés, les amants connaîtront un amour épuré, tandis que les artistes pourront s’épanouir et se cultiver tant qu’ils le veulent. C’est ce sommeil éternel qui est donc notre seul espoir et lumière dans ce monde sinistre qui nous entoure. J’ai adoré ce poème car l’auteur a réussi à transmettre toute la puissance des mots qu’il utilise. Il joue avec les contrastes, rêvant donc d’un monde meilleur où tout le monde est heureux

les bœufs Nu comme un ver. Mes mains. Des insectes dedans. Mes mains me brûlent. Les oiseaux y boivent souvent Une eau de lune. Mains qui consacrent Qui consolent. Messe des mains Qui déplacent la nuit des hommes Jusqu’au matin. Suis-je si seul d’être si vieux Quel est mon crime ? Je suis aussi nu que le feu Que Dieu domine… Charles LE QUINTREC, Stances du Verbe Amour, Albin Michel Le Satyre (extrait) C’était l’heure où sortaient les chevaux du soleil ; Le ciel, tout frémissant

hagard ; C’était déjà la tombe et déjà le fantôme. Pas de feu ; le plafond laissait passer le chaume. Les quatre enfants songeaient comme quatre vieillards. On voyait, comme une aube à travers des brouillards, Aux lèvres de la morte un sinistre sourire ; Et l’aîné, qui n’avait que six ans, semblait dire : -Regardez donc cette ombre où le sort nous a mis ! – Un crime en cette chambre avait été commis. Ce crime, le voici : —— Sous le ciel qui rayonne, Une femme est candide, intelligente, bonne

sont somptueux. Ensuite j’ai choisi En Arles, de Paul Jean Toulet, car j’admire cette ville, où il s’y passe beaucoup de choses, et de très belles expositions. Le Val de Beauregard, car il m’a plongé dans une rêverie profonde. Sans rancune de Paul Eluard, il parle des prisonniers, j’ai trouvé ce poème touchant et réaliste. Et pour conclure,  le cimetière marin de Paul Valery, c’est le rapport entre conscience et corps, avec la présence de la mer. C'est, en 24 sizains, une méditation métaphysique,

perdue.  Tu es la diablesse qui a mis à feu mon coeur, et qui entretient cette flamme au fond de moi... Je t’aime  C'est seulement quand les corbeaux seront blanc et que la neige sera noire que ton nom s'effacera de ma mémoire.  je suis la seul drogue que tu peut te procurer sans ordonnance ! (bellezza)  Tu dois être essoufflé à force de courir dans mes rêves.  Ne plus être avec toi à cette heure, ne plus entendre battre ton coeur, ne plus sentir ton odeur, est pour moi la plus terrible

froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud,Octobre 1870 Après la bataille Mon père, ce héros au sourire si doux,Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tousPour sa grande bravoure et pour sa haute taille,Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.C'était un

Introduction : L’amour constitue un motif privilégié pour les surréalistes dans la mesure où ils le brandissent comme une véritable valeur, susceptible de contribuer à la libération de l’homme. C’est cet amour fou que célèbre Paul Eluard dans ce poème intitulé « La courbe de tes yeux », publié dans le recueil Capitale de la douleur en 1926. Ce poème se présente en effet comme un hommage à Gala, son épouse, mais il est également l’occasion pour le poète de révéler sa conception de l’amour. Problématiques :

sourcil, Maurice SCÈVE, (1536) XVII ème siècle L'anatomie de l’œil , Pierre de MARBEUF (1625) XIX ème siècle Un Hémisphère dans une chevelure , Charles BAUDELAIRE, Le Spleen de Paris (1869) XX ème siècle La courbe de tes yeux... ,Paul ELUARD , extrait de Capitale de la douleur (1926) L'union libre , André BRETON ,  extrait de Clair de terre (1931) LE BLASON , Georges BRASSENS (1960-62) PREFACE Cette anthologie poétique intitulée «Une évocation poétique du