Eluard Ronsard Hugo

plus originaux comme Maurice Scève dans l'un de ses cinq blasons «Le front». En effet il décrit cette partie du corps humain de manière élogieuse et presque adoratrice. Il est comme envoûté et il idéalise donc bien le réel. De la même façon, Paul Eluard idéalise la réalité dans son poème «La courbe de tes yeux » extrait du recueil Capitale de la douleur. Les yeux y sont décrits à l'aide de connotations mélioratives et même comparés à des "bateaux", des "roseaux", des "ailes"... L'amour déforme

os... » Pierre de Ronsard, Derniers Vers 1586 Page 559 Illustration : « Le Pauvre Poète » Carl Spitzweg 1839 Chercher le sens : « Sonnet » Recueil de vers , Pierre de Marbeuf 1628 Page 210 Illustration: « Ma Destinée » Victor Hugo 1857 Page 106 Amuser : « Ma foi c'est fait de moi... » Poésie, Vincent Voiture 1649 Page 211 Illustration : « Jeune fille lisant une lettre » Jaen Raoux Page 211 Dire la mort : « Demain,dès l'aube... » Les Contemplations Victor Hugo 1856 Page 558 Illustration : « Vue

une démarche aisée. Certains évoqueront la forme, d’autres les sources d’inspiration. Mais les auteurs de la Pléïade au XVI è n’apporteront évidemment pas les mêmes réponses que es Surréalistes au XXè siècle. A qui se fier don ? Ronsard, La Fontaine, Hugo, Baudelaire ou Eluard ? Faut-il se référer à l’esthétique selon Boileau, selon Breton ? Ainsi, il peut déjà être pertinent de s’interroger sur les sources d’inspiration des poètes. Si une certaine unanimité peut se faire autour de la beauté, certains

I- Certes, la poésie sert à exprimer des sentiments intimesA-La poésie célèbre souvent l'amour, les femmes. Elle sert de vecteur à une déclaration amoureuse.-Apollinaire, Poèmes à Lou, p.146. Mais aussi Ronsard qui, dans les Sonnets pour Hélène, p. 94, ne se contente pas de peindre à la mort et de presser Hélène de céder à ses avances, dans d'autres poèmes du recueil, il glorifie sa beauté. De même dans le recueil la Nouvelle continuation aux amours, p.93. Baudelaire, dans A une passante ou le Serpent

beaux Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » (Musset, Nuit de mai). C’est la poésie lyrique, poésie de l’expression du « je », qui illustre cette fonction. On peut exprimer différents sentiments : -le sentiment amoureux : Eluard, Ronsard… -la joie (l’hymne) : -la souffrance -la tristesse Exemple : « Romances sans paroles » de Verlaine « Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? » « Demain dès l’aube » d

prestige de la rime). Emile Deschamps, Études françaises et étrangères, Préface, 1828: « la rime est le trait caractéristique de notre poésie ». Victor Hugo, Préface de Cromwell,1827: « (…) un vers (…) fidèle à la rime, cette esclave reine, cette suprême gr^ce de notre poésie, ce générateur de notre maître » (Les romantiques, en particulier Hugo, rétablissent la royauté de la rime). Théodore de Bandeville, Petit traité de versification, 1872: « la rime est tout le vers » (Avec le Parnasse la rime

XVIe |XVIIe |XVIIIe |XIXe |XXe | |Renaissance Auteurs : Grands Rhétoriqueurs [pic]Clément Marot « L'école lyonnaise » [pic]Louise Labé La Pléiade [pic]Joachim du Bellay [pic]Pierre de Ronsard Humanisme [pic]Michel de Montaigne [pic]François Rabelais [pic]Agrippa d'Aubigné [pic] |Baroque Auteurs : [pic]Honoré d'Urfé [pic]Théophile de Viau [pic]François de Malherbe Classicisme Auteurs : [pic]Nicolas Boileau [pic]Pierre Corneille [pic]Jean Racine [pic]Molière [pic] La Fontaine

bonheur ou dans la souffrance. Dans le poème de Louise Labé, elle exprime sa douleur d’aimer et confesse aux lecteurs sa peine. Dans les poèmes de Ronsard, Pétrarque ou encore Hugo, ils expriment la perte d’un être important pour eux. Ils parlent plus particulièrement de la perte, la mort d’une femme. Pour Hugo, il s’agit de la perte de sa fille. Pour Ronsard et Pétrarque, c’est la perte de leurs femmes. Les poètes expriment leur souffrance à travers leurs œuvres, cela peut les aider à faire le deuil

est un être inspiré, doté d’un pouvoir de divination. Il voit ce qui reste invisible aux autres homme. Cette conception reprise par la pléiade, confère au poète un rôle quasi religieux. Ronsard parle de devins, d’augures et de prophètes. C’est aussi l’idée qui parcourt le XIXe siècle. Visionnaire selon Hugo, « voyant » selon Rimbaud, le poète est celui qui passe à travers une forêt de symboles, établit une relation avec les choses secrètes dont la réalité n’est que l’apparence. L’affirmation de

l’inspiration, et au travail poétique, objets de nos 2 parties.  1. L’émotion créée provient de l’inspiration du poète L’inspiration divine Mythe d’Orphée -> Nicolas Poussin Poète est un prophète, intermédiaire entre Dieu et les Hommes -> V. Hugo, les rayons et les ombres.  L’inspiration de la nature « Tout est symbole de tout » Poète : capable de déchiffrer le monde et de transmettre aux Hommes sa signification Nature sacralisée -> correspondances, Baudelaire  L’inspiration issue