Eluard La Parole

Liberté-Paul Eluard Histoire des arts Présentation de l’œuvre : -poème de Paul Eluard (1895-1952) -poème diffusé en 1942, durant la 2nde Guerre Mondiale, à partir de la Suisse et l'Algérie (pays neutre ou non conquis) -en 1943 diffusé en une dizaine de langues -la RAF (Royal Air Force) parachute des milliers d'exemplaires durant leurs vols au dessus de la France. -Eluard réussit à garder l'anonymat jusqu'à la fin de la guerre -Paul Éluard fait d'abord paraître son poème sous le titre «Une seule

Déborde de P. Eluard (1947) I ) un poème intime et familier. Dialogue intime.  Pronoms je/tu/nous + surnom familier « Nush » vers 11.  Fluidité du texte grâce à l’absence de ponctuation, comme dans une conversation. De même, enjambements sur 5 vers  vers moins perceptible  plus proche du langage courant.  Choix du discours direct (vers 6) : le lecteur a accès aux paroles autrefois dites par Nush à Eluard lui-même.  Par ces procédés, Eluard fait donc pénétrer

puis « Le dormeur du val » publié dans le Cahier de Douai par Rimbaud en 1870, nous enchaînerons avec deux poèmes de Prévert à savoir « Barbara » et « Pater Noster » figurant tout deux dans le recueil Paroles édité en 1946. Nous clôturerons ce chapitre et cette anthologie avec un poème de Paul Eluard intitulé « Poème d’amour en guerre » tiré du recueil Sept poèmes d’amour en guerre datant de 1943 Au cour de la découverte de ce corpus de poèmes, nous auront l’occasion d’observer des œuvres

guerre, profiter du nihilisme intellectuel ambiant pour saper les bases d’un art bourgeois totalement déconsidéré. Tout ceci ayant pour but de démocratiser l’art. • Pour cela, ils vont chercher à libérer et explorer le langage. En 1920, Éluard est le seul du groupe à affirmer que le langage peut être un « but », alors que les autres le considèrent surtout comme un « moyen de détruire ». Il va, progressivement, y avoir une quête d’un eldorado du langage et de la pensée : comme le résume

permettant aux auteurs d’exprimer par exemple leurs tristesses, ou bien comme Paul Verlaine dans Poème Saturniens (1866) d’exprimer leurs mélancolies. La tournure des vers, des mots, l’expression de la langue, font de la poésie « un langage sensible » (Eluard). Où plus encore que l’originalité de l’expérience ou l’ingéniosité de la langue ; c’est cette concordance entre l’une et l’autre qui fait la spécificité du discours poétique et son pouvoir magique. (« Alchimie du verbe », Rimbaud.) Dès lors, la poésie

http://membres.multimania.fr/marcmorand/les_Textes/premiere_technologique_2003.pdf Le destin peut frapper n'importe qui, n'importe quand, vous peut-être, dans un an, dans dix, demain. Ni Eluard, ni Ronsard, ni Hugo n'auraient pu prévoir que l'être le plus cher qu'ils possédaient leur serait ravi par la mort ! Face au deuil qui les a saisis, ils ont tous les trois fait le choix de se tourner vers l'écriture poétique comme remèdes aux maux de la vie. L'anthologie que je vous propose de lire maintenant

révolte, etc., car elle dit les rapports avec le monde et avec les autres. La poésie lyrique est souvent mélancolique, elle prête ses accords à l'homme écrasé par le chagrin (Hugo, Éluard), par une société et par une destinée qui engendrent les larmes (Apollinaire). Elle offre aussi sa parole pour redonner espoir (Éluard). Ainsi par son étymologie même, le mot lyrisme confère à la poésie lyrique un rapport avec le chant et la musique : elle rythme l'émotion (rythme régulier ou emporté), elle joue

chant, retrouve chez le poète, par nécessité‚ constitutive d'un art consacré‚ aux fictions, sa virtualité." "Le vers qui de plusieurs vocables refait un mot total, neuf, ‚étranger ... la langue, et comme incantatoire, achève cet isolement de la parole." "Que les masses lisent la morale, mais de grâce ne leur donnez pas notre poésie " Cocteau : Le secret professionnel (1922) La poésie "dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses

Analyse : « La courbe de tes yeux » parle des joies de l’amour. Plus précisément, Éluard chante ici son amour fou pour Gala. On dit de ce poème que c’est un poème « Blason » c’est-à-dire qu’il fait l’éloge de sa femme par un détail physique, ici en l’occurrence les yeux. Paul Éluard a sans doute choisi les yeux car ils constituent la partie la plus expressive du corps humain et c’est le regard qui remplace alors la parole pour des êtres qui se comprennent mutuellement sans avoir à parler. C’est le

biologique du poète. Chez les deux premiers auteurs, la quête d’absolu du poète est d’autant plus vouée à l’échec qu’elle se fonde sur un dualisme entre conscience individuelle et conscience collective. C’est bien cette séparation que condamne Paul Éluard (mais aussi Daumal plus implicitement) en faisant au contraire du peuple le médiateur entre le poète et sa mission politique. Au-delà de la narration d’une scène dramatique de la vie en mer, le poème de Baudelaire amène à un déchiffrement symbolique