Eluard La Courbe De Tes Yeux

2010/2011 Anthologie poétique personnelle : * SOMMAIRE : * 20ème siècle : * L.ARAGON : Roman Inachevé, « Que serais-je sans toi… » (1956) * J.PREVERT : Paroles, «  Le Cancre » (1946) * P.ELUARD : Capitale de la douleur, « La courbe de tes yeux… » (1926) * 19ème siècle : * A.RIMBAUD : Les Cahiers de Douai, « Vénus Anadyomène » (1870) * C.BAUDELAIRE : Les Fleurs du Mal, « Parfum exotique » (1857) * 17ème siècle : * J.De La FONTAINE : Les fables de La Fontaine, « Le

Eugène Émile Paul Grindel dit Paul Éluard est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952. C'est en 1917 à l’âge de vingt et un ans qu'il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun1. Sommaire [masquer] 1 Biographie

Analyse du poème : Le poème La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours

Blason du sourcil, Maurice SCÈVE, (1536) XVII ème siècle L'anatomie de l’œil , Pierre de MARBEUF (1625) XIX ème siècle Un Hémisphère dans une chevelure , Charles BAUDELAIRE, Le Spleen de Paris (1869) XX ème siècle La courbe de tes yeux... ,Paul ELUARD , extrait de Capitale de la douleur (1926) L'union libre , André BRETON ,  extrait de Clair de terre (1931) LE BLASON , Georges BRASSENS (1960-62) PREFACE Cette anthologie poétique intitulée «Une évocation

 « La courbe de tes yeux », Capitale de la douleur, Paul Eluard Auteur : Paul Eluard (1895-1952) est un poète surréaliste et engagé qui va renouveler le lyrisme amoureux en créant des images insolites. Mouvement littéraire : Surréalisme (XXème) Le mouvement littéraire s’est développé après la première guerre mondiale, c’est un mouvement qui refuse les massacres commis par l’humanité contre les juifs. On refuse le monde matérialiste, l’ordre établie et toutes les constructions logiques de

Préface à une anthologie de blasons Anthologie Clément Marot, Blason du beau tétin, (1535). Maurice Scève, Le front (1536). Mellin de Saint-Gelais, Blason de l'oeil, (1547). Pierre de Marbeuf, L'Anatomie de l'oeil, (1625) Paul Eluard, La Courbe de tes yeux, (1926) André Breton, L'Union libre, (1931) Georges Brassens, Le Blason, (1960-62) Préface La femme est, selon plusieurs auteurs, ce qu’il y a de plus beau au monde. Elle permet de découvrir l’univers, d’après ces écrivains qui

TRISTESSE « Vu le soin ménager dont travaillé je suis », Du Bellay « Splenn », Laforgue « Il pleure dans mon cœur », Verlaine LE TEMPS QUI PASSE « A une passante », Baudelaire « Sonnet à Marie », Ronsard L’AMOUR « La Courbe de tes yeux », Eluard « Chant d’amour », Lamartine « Green », Verlaine I. Regrets, ennui, tristesse « Vu le soin ménager dont travaillé je suis » Vu le soin ménager1 dont travaillé2 je suis, Vu l'importun souci qui sans fin me tourmente, Et vu tant

consacre un bel hymne à cette oisiveté Où mon âme en langueur est comme ensevelie.Je trouve ce plaisir si doux et si charmant, Que je crois que les biens me viendront en dormant, uisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine.Et hais tant le travail, que, les yeux entrouverts, Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine Ai-je pu me résoudre à t'écrire ces vers. Marc-Antoine Girard, de Saint-Amant (1594-1661) Les Oeuvres poètiques Marc-Antoine Girard, de Saint-Amant, né à Grand-Quevilly le 30 septembre

sourire dans l'ivresse ou le désespoir et nomme ce pouvoir comme un “ métier de bourreau “. Ces cas extrêmes iraient de la souffrance tel que l'infidelité , le mensonge ou même le désespoir mais le plus extrême serait la mort , dans “ La courbe de tes yeux “ Paul Eluard explique à travers de ça dependance qu'il donnerait ce qu'il a de plus precieux “ son sang “ c'est a dire ça vie. Léopold Sédar Senghar dans son poéme “ La femme noire “ a comme objectif d'expliquer que la femme est source de vie ce

sont plus prosaïques, les mots sont plus courts. Ils marquent la fragilité de cette dépendance -> Eluard ne vit que par son amour. c) A la femme amante, on a la mère "berceau" (v.3) >> le cœur d'Eluard est le nouveau-né dans le berceau. "ailes" (v.8) >> évoquent la mère protectrice. On note que le vers 8 se trouve exactement au milieu du poème. "couvée d'aurore" (v.11) Gala est pour Eluard une nouvelle mère: elle l'a fait renaître. A ces images de maternité correspondent des images de naissance