Eluard La Courbe De Tes Yeux

4ème – « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur » - Support : G.T. Blasons et autres poèmes exaltant le regard de l’être aimé « Blason du sourcil » de Maurice Scève, 1536 « A deux beaux yeux » de T. Gautier, La Comédie de la mort, 1838 « La courbe de tes yeux… », Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1924 « Je suis née de tes yeux », Ernest Pépin, Lettera Amorosa, 2007 - Problématique : comment traduire en mots le regard de l’être aimé ? - Lecture de l’image : Gala Eluard, Max Ernst

les yeux la paresse,Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresseA dans le cou des airs noblement maniérés;Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,Son sourire est tranquille et ses yeux assurés. Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,Belle digne d’orner les antiques manoirs, Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraitesGermer mille sonnets dans le coeur des poètes,Que vos grands yeux rendraient

l'expérience de ces constants va-et-vient entre l'image et le texte. Il découvre ainsi la force de cette « contagion créatrice » – pour reprendre les termes présents dans le Bulletin officiel. I. Regards croisés 1) De l'image au texte Man Ray et Paul Éluard ne sont pas les premiers artistes à unir le langage des mots à celui de l'image. L'histoire de l'art est riche de collaborations fructueuses. Au XIXe siècle, Gustave Doré a par exemple illustré les œuvres de nombreux écrivains. Ses gravures sont bien

mort des amants, 1857 * Charles Baudelaire : Le désir de peindre, 1863 * Paul Verlaine : Mon rêve familier, 1866 * Leconte de Lisle : Fille aux cheveux de lin, XIX° siècle * Paul Eluard : La courbe de tes yeux, 1926 * Louis Aragon : Il n’y a pas d’amour heureux, 1946 * Paul Eluard, Je t’aime, 1951 Liste des poèmes : * Louise Labé : Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, 1555 * Pierre de Ronsard : Madrigal, 1578 * Agrippa d’Aubigné : Au tribunal d’amour,

2 : Paul Eluard, Capitale de la douleur, « La courbe de tes yeux… », 1926 Txt 3 : Francis Ponge, Le Parti pris des choses, « Le Pain », 1942 Txt 4 : Raymond Queneau, « Si tu t’imagines… », 1952 1 . Question : Quel effet le poète veut-il produire sur le lecteur, dans chacun des poèmes du corpus ? Vous pourrez, par exemple, vous interroger sur les différents registres dans lesquels s’inscrivent ces poèmes. Intro. Nous avons ici quatre textes de différents auteurs, -Eluard, Ponge,

mouvements d’ondulation. L’image du serpent qui décrit également ces mouvements. « Le corps se penche, s’allonge » : idée de mouvement encore, ondulation. Eloge de la démarche de cette femme de tous ces mouvements. Champs lexical du corps, des yeux, des mouvements. Le poète utilise la technique du blason (un poème qui décrit une partie du corps humain. Registre lyrique : énonciation des sentiments du poète (amour, fascination) ; La ponctuation « ! » : exprime bien les sentiments personnels

Paul Éluard Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel (14 décembre 1895 à Saint-Denis - 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont ), est un poète français. C'est à l’âge de vingt et un ans qu'il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et est l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun. En Suisse, au sanatorium de Davos, il rencontre

Paul Éluard Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard1, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Biographie Gala et la naissance du surréalisme (1917-1930) Paul Éluard est né à Saint-Denis, au 46 boulevard Châteaudun (actuellement

l'éloge de la femme grâce au blason les poètes parlent de la femme comme un être supérieur et divin. Nous avons par exemple le vers de Paul Eluard dans son poème « La courbe de tes yeux... » qui fait le blason des yeux : « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,Un rond de danse et de douceur... » on voit clairement que Paul Eluard fait le blason des yeux en faisant leur éloge. Ce poème est extrait du recueil ' Capitale de la douleur ' qui à été écrit entre 1895 et 1952 comparons le à un blason

intérieur. Eluard, Capitale de la douleur, « La courbe de tes yeux », p. 172 Le poème La courbe de tes yeux chante les yeux d'une femme mais qui ne se limite pas qu'au sens physique. Ici Eluard renoue avec le poème de courtoisie mais il y a une faille: l'homme dépend trop de la femme. Il reste malgré tout une distance entre l'art et la biographie. Hugo, Les contemplations, II Hugo rend compte de son desespoir de sa douleur et de sa revolte suite a la mort de sa fille Eluard, Sept poèmes