Eloge Paradoxale Tristesse

........................................................322 Séquence 20 Parcours de lecteur : M. de Montaigne, « Sur le démenti », Les Essais, 1595 ............................................................................327 Vers le bac : « Éloge et blâme du souverain » ...................................................339 Chapitre 6 Les réécritures, du XVIIe à nos jours – série L ...............341 Séquence 21 Réécrire pour faire œuvre nouvelle .......................................

ressemble à une tirade car elle ne se contente pas de répondre à l’interlocuteur, elle donne une explication qui se transforme en discours : cette théorie du courage s’adresse autant au public qu’à Toto. 2. La tirade est frappante par la façon paradoxale dont elle présente le courage : une fuite en avant. Elle fait briller l’auteur et contribue au plaisir que donne le théâtre. 3. On sent dans cet échange toute la tendresse du vieux général bourru et péremptoire pour l’enfant qui découvre la

........................................................322 Séquence 20 Parcours de lecteur : M. de Montaigne, « Sur le démenti », Les Essais, 1595 ............................................................................327 Vers le bac : « Éloge et blâme du souverain » ...................................................339 Chapitre 6 Les réécritures, du XVIIe à nos jours – série L ...............341 Séquence 21 Réécrire pour faire œuvre nouvelle .......................................

c’est essentiellement un art de l’artifice et la vie elle-même – la morale et la civilisation – est tenue d’être artificielle ; ce n’est pas par hasard que Baudelaire a écrit, dans son étude sur Constantin Guys, le peintre de la vie moderne, un « Éloge du maquillage ». Au fond, pour lui, tout accès à la « spiritualité » passe par un « maquillage » et rien n’est plus contradictoire avec l’homme spirituel que l’homme naturel. Le spirituel se confond avec le poétique, et l’éthique baudelairienne du

dans un âge assez avancé ; il en eut trois filles. Il avait plus de fortune qu’il n’en fallait pour les établir solidement ; mais pour cela il fallait au moins que sa tendresse fût également partagée ; et il s’en manque bien que j’en puisse faire cet éloge. Certainement je valais mieux que mes sœurs par les agréments de l’esprit et la figure, le caractère et les talents ; et il semblait que mes parents en fussent affligés. Denis Diderot, La Religieuse, 1796 B)        Je suis né à Genève en 1712, d’Isaac

(1800-1855), Klincksieck, 1971, p. 261). 188. Manuscrit: "Mainte fleur épanche en secret / Son parfum doux comme un regret". On rapprochera ces tercets d'une remarque du Salon de 1859: "La fleur oubliée ou ignorée ajoute à son parfum naturel le parfum paradoxal de son obscurité [...]" (Pl. II, p. 629). 189. Ce titre pourrait trahir l'influence de Nerval, qui parle, notamment dans Les Filles du feu, en 1854, de ses "existences antérieures" (A.); voir G. Poulet, Les Métamorphoses du cercle [1961], Flammarion

la vie (ou bien l’auteur) place les personnages dans une situation qui, vue du dehors, apparaît quelque peu ridicule, paradoxale et piquante, mais à laquelle ils ont été amenés peu à peu, de façon naturelle, et dont, partant, le comique leur échappe. Maurois excelle à découvrir ces grimaces de la vie et à les étaler aux yeux du lecteur. C’est cette part du saugrenu et du paradoxal qui ajoute tant de saveur à ses biographies. Mais là ce ne sont que des épisodes passagers, tandis que dans les nouvelles

sur l’échafaud. Un homme peut ressentir une émotion en voyant une femme allaiter même s’il ne ressentira jamais cette sensation. Cela pose cependant un problème d’attribution, ces émotions ne viennent que de nous même. Il y a quelque chose de très paradoxal : nous nous mettons à la place de quelqu’un d’autre, mais on ne peut ressentir les émotions de quelqu’un d’autre qu’avec nos propres émotions : Smith évoque la sympathie avec les morts. Quand quelqu’un est mort il n’a par définition aucune émotion

des pamphlets contre des régents, ce qui va lui valoir un an à la Bastille. Après une rixe avec un noble, il fut exilé en Angleterre où il découvre avec enthousiasme le libéralisme. De retour en France, il publie les « Lettres philosophiques », un éloge de l’Angleterre et une critique du royaume de Louis XV, ce dernier ordonna un autodafé. Après un séjour à la cour de Frédéric II de Prusse il acquiert une maison près de Genève où il terminera sa vie. Il est actif dans différents genres littéraires

connaissance (manthano, mathèsis) : μαντις et μανθανο, bien qu'étymologiquement il n'y ait en fait aucun rapport entre les deux mots. Dans le Phédon, Platon professe une distinction originale radicale. Socrate s'oppose aux lamentations, à la tristesse de ses jeunes auditeurs devant l'imminence de sa mort. Il leur dit que lui, Socrate, n'est justement pas ce corps qui va mourir, mais son âme qui va se libérer. À ce niveau de lecture, le Phédon nous apprendrait - comme Nietzsche le soutiendra en