Eloge Paradoxal De La Solitude

travail de recherche. Contrairement à d’autres lectures de l’œuvre zolienne, nous connaissons les défauts de notre émarche heuristique (délire interprétatif, manipulation des symboles, grande subjectivité). Nous sommes forcé d’assumer notre propre solitude en espérant que cette démarche nous conduise à une lecture nouvelle des romans de l’écrivain naturaliste. Nous proposons une démarche s’inspirant de la méthode de P. Bayard : elle consiste à analyser comment l’écriture du corps suppose une préconception

centrales de la pensée du 18è dont les oppositions théoriques vont se révéler cruciales et porter sur la religion, l’idée de progrès ou l’esthétique. Deux personnages qui diffèrent foncièrement : réflexion conviviale et dialogique pour Diderot, solitude insulaire d’une pensée définitive pour Rousseau. Tous deux romanciers, hommes de théâtre, philosophes et se confrontent à la question de l’identité en y répondant diversement : insaisissable, éclipsée dans des paroles plurielles pour Diderot, gravité

galerie de portraits modernes, de peindre un monde creux dans lequel les aspirations spontanées se font difficilement jour, de se livrer à une raillerie, une satire amusée du milieu du manoir Garsington, une évocation sceptique et d’un comique paradoxal de la société cosmopolite et blasée des années 1920. La prose subtile des dialogues se double d'une ironie amusée dans la description : le vieux Scogan ressemble ainsi à «I'un de ces oiseaux-lézards de l'ère tertiaire» ; I'aristocrate Wimpole «au

Saint-Amant, à cette analogie toute relative. La parenté entre oiseaux et poissons est en quelque sorte inscrite dans la nature, qui en fournit d'elle-même deux figures symétriques. La première est l'oiseau aquatique, qui apparaît dès le premier poème, la Solitude, où nous le voyons éteindre 1. Moyse satI/Jé, 1" Partie. z. Lalltr/amont, p. 51. Bachelard rappelle ici les exemples donnb par Rolland de Renéville : confusion entre oiseau et poisson chez l'enfant, rapprochements des deux faunes dans certaines classifications

ce sens qu’elle tend à nous enfermer en nous-même, à nous faire perdre le goût de l’altérité et donc la capacité de sortir de nous-même :  « la démocratie ramène chaque homme sans cesse vers lui seul et menace de le renfermer tout entier dans la solitude de son propre cœur » C’est l’art de la démocratie qui doit régler et corriger la nature de la démocratie. L’art de la démocratie doit être de faire en sorte de faire sortir l’homme de lui-même et lui faire sentir que d’autres existent. Moyens :

désespoir est l'amour, précédé du signe "moins". Si le titre n'avait été pris par François Mauriac, précisément, on aurait pu appeler Voyage au bout de la nuit, Le Désert de l’amour. »[90][90] René Schwob tenta, de son côté, de justifier en ces termes son éloge de Voyage au bout de la nuit dans une lettre adressée à Céline: « […] c'est ma foi chrétienne qui me faisait vous défendre et vous approuver. Car si jamais, sauf en quelques lignes et pour le rendre ridicule, si Dieu n'apparaît jamais dans votre œuvre

désespoir est l'amour, précédé du signe "moins". Si le titre n'avait été pris par François Mauriac, précisément, on aurait pu appeler Voyage au bout de la nuit, Le Désert de l’amour. »[90] René Schwob tenta, de son côté, de justifier en ces termes son éloge de Voyage au bout de la nuit dans une lettre adressée à Céline: « […] c'est ma foi chrétienne qui me faisait vous défendre et vous approuver. Car si jamais, sauf en quelques lignes et pour le rendre ridicule, si Dieu n'apparaît jamais dans votre œuvre

XXXVII Départ XXXVIII Champagne XXXIX Champagne pouilleuse XL Maîtres et esclaves XLI Champagne XLII Enseignement XLIII Manœuvres XLIV Minorville XLV Cantonnement XLVI Flirey XLVII Explosions XLVIII Salons d’artilleurs XLIX Permissions L Éloge de Descartes LI Téléphonistes LII Départ LIII Accident de route LIV Tantonville LV Digression politique LVI Médecins militaires LVII Petits tyrans LVIII Réflexions sur la liberté LIX Retour LX Boue LXI Badinages LXII Administration

1858. 139. Stophe ajoutée en 1859. 140. Cet élan ascensionnel, déjà présent dans un poème de jeunesse (Tout là-haut..., Pl. I, p. 199), est fréquent dans la littérature romantique: voir, par exemple, Hugo, Feuilles d'automne, VI; Lamartine, La Solitude, Dieu dans les Premières Méditations; Vigny, Élévation (C.B.). Baudelaire, à propos de Banville, évoque "ces merveilleux instants" où "l'être intérieur [...] s'élance en l'air par trop de légèreté et de dilatation, comme pour atteindre une région

développement des industries de production de biens et de services", Les héritiers de Bourdieu et Passeron (1962) ou la reproduction des inégalités sociales dans des rapports de domination, Où vont les pédagogies non-directives de G. Snyders (1974), éloge d'une pédagogie marxiste, "comme ouverture au monde, élargissement au monde." Si cela reste un discours typique d'une époque précise, ce qui ne veut pas dire que tous s'y retrouvent, il a contribué à une réflexion différente sur les désordres sociaux