Eloge Paradoxal De La Lacheté

maladroit. En revanche, l'éloge paradoxal (le célèbre éloge du Tabac, acte I, scène 1) est un procédé littéraire complexe. Il s'adresse à Gusman, le valet de Done Elvire de manière déconcertante : loin de profiter de ce moment d'égalité (en tant que valet), pour s'exprimer dans le patois qui apparaît souvent chez Molière il parle aussi bien que le ferait Dom Juan. Dans la scène 1 de l'acte I, Sganarelle précise qu'il déteste son maître mais doit le suivre, plus par lâcheté que par sens moral. On peut

envers son maître, et bavard, il le trahit en se confiant à Gusman. Cela peut montrer une certaine lâcheté de Sganarelle, en considérant qu'il le fait derrière le dos de Dom Juan. Sganarelle apparaît comme le souffre-douleur de Dom Juan et la description qu'il fait de Dom Juan semble être une certaine vengeance. Il est le complice de Dom Juan malgré lui : il a peur de Dom Juan, donc il lui obéit : lâcheté de Sganarelle. Conclusion: Cette tirade d'introduction permet de présenter les deux plus importants

pièce, l'exposition de cinq facettes de Dom Juan : l'infidèle (acte I), le séducteur (acte II), le libertin grand seigneur (acte III), l'inhumain (acte IV) et l'hypocrite (acte V)19. Acte I[modifier] Dans un palais de Sicile. Sganarelle, après un éloge du tabac, décrit son maître à Gusman comme un « enragé, diable, hérétique, épouseur à tout main, grand seigneur méchant homme ». On apprend que Dom Juan a séduit, épousé puis abandonné Dona Elvire. Lorsque Dom Juan paraît, Sganarelle tente de lui faire

parviendra à ses fins avec sa fille (sc. 2). Puis il met dehors Matamore venu fanfaronner devant lui (sc. 3). De loin, Matamore menace le vieil homme puis il se laisse aller à sa mauvaise foi, changeant en honneur ce qui est couardise (poltronnerie et lâcheté), avant de s’enfuir en croyant entendre les valets de Géronte (sc. 4). Clindor fait mine de séduire Lyse, la servante d’Isabelle et lui propose de devenir son amant quand il sera marié, elle refuse (sc. 5). Lyse restée seule, se laisse aller à son

convoite Mathurine est la seule qui ne semble pas retenue de quelque lien. Seul son milieu social semble la séparé de Dom Juan. Ce seul obstacle est suffisant à éveiller le désir de conquête du libertin. Dans la scène 2 de l'Acte I, Dom Juan fait un éloge paradoxal du libertinage amoureux. Il présente la fidélité comme une faiblesse et se compare au conquérant Alexandre en utilisant un vocabulaire militaire crescendo pour décrire la conquête d'une femme. Cette comparaison, qui vient clore cette envolée épique

déchirée par la guerre et la collaboration Situation paradoxale en 1944-1945 : à la fois euphorie de la victoire, choc des crimes contre l'humanité et division de la population entre « collabos » et résistants.  Règlements de compte et épurations dès 1944 (au fur et à mesure que la France est libérée par les Alliés = situation de quasi-guerre civile. : l’épuration sauvage : doc 1 p 58 B Tourner la page Pourquoi ? 1) La volonté de l’Etat Situation paradoxale de la France en 1944-45 :  France libérée de

résulte de la conjugaison de la sexualité et de la corrup on,  du désir et de  l’horreur de  la pourriture. Démétaphoriser  la rose revient à profaner ses significa ons pour en dévoiler  l’envers sordide ; ce dernier peut donner lieu à une forme  de  sacralisa on  paradoxale,  comme  dans  le  cas  du  culte  des  reliques.  L’interdit  inves t  l’abject  d’une  dimension  sacrée  dès  l’instant  où  l’objet  exclu  est  placé  en  posi on  d’excep on, digne d’être  révéré à  condi on de n’être pas  touché9. Le goût de l’abjec

parviendra à ses fins avec sa fille (sc. 2). Puis il met dehors Matamore venu fanfaronner devant lui (sc. 3). De loin, Matamore menace le vieil homme puis il se laisse aller à sa mauvaise foi, changeant en honneur ce qui est couardise (poltronnerie et lâcheté), avant de s’enfuir en croyant entendre les valets de Géronte (sc. 4). Clindor fait mine de séduire Lyse, la servante d’Isabelle et lui propose de devenir son amant quand il sera marié, elle refuse (sc. 5). Lyse restée seule, se laisse aller à son

II), le libertin grand seigneur (acte III), l'inhumain (acte IV) et l'hypocrite (acte V)24. Acte I Dans les jardins d'un palais ouvert au public. Seule l'édition parisienne de 1682 précise que l'action se déroule en Sicile25. Sganarelle, après un éloge du tabac, décrit son maître à Gusman, l'écuyer de Done Elvire, comme un « enragé, diable, hérétique, épouseur à tout main, grand seigneur méchant homme ». On apprend que Dom Juan a séduit, épousé puis abandonné Done Elvire. Lorsque Dom Juan paraît

(acte III), l'inhumain (acte IV) et l'hypocrite (acte V)24. Acte I[modifier | modifier le code] Dans les jardins d'un palais ouvert au public. Seule l'édition parisienne de 1682 précise que l'action se déroule en Sicile25. Sganarelle, après un éloge du tabac, décrit son maître à Gusman, l'écuyer de Done Elvire, comme un « enragé, diable, hérétique, épouseur à tout main, grand seigneur méchant homme ». On apprend que Dom Juan a séduit, épousé puis abandonné Done Elvire. Lorsque Dom Juan paraît