Elisa, mon amour

symboliste dans la poésie, le style de vie de Paul Verlaine a oscillé entre la criminalité et l'innocence naïve. Né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896, il était fils de Nicolas-Auguste (ancien militaire démissionné en 1851) et Élisa Verlaine. Il épousa une jeune fille en 1870, mais est tombé amoureux un an après pour le jeune poète Arthur Rimbaud, qui avait dix-sept ans dans ce temps-là. Avec Stéphane Mallarmé et Charles Baudelaire, il a formé, soi-disant, les Décadents.

Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. Pierre de Ronsard,Sonnets pour Hélène,1578

il sera très bien payé, puis se lance dans des salons, écrit de la critique d’art, fonde des revues. Un peu avant la Jeune Belgique, il fonde L’Art Libre (1870), puis L’Art Universel, puis L’Artiste. Dans toutes ces revues il veut faire passer son amour pour la littérature la plus moderne de l’époque, voire la plus scandaleuse, et vante un auteur considéré comme une ordure littéraire à l’époque ; il vante ZOLA et les romans naturalistes. Ainsi il aide aussi CEARD, HUYSMANS, et les publie dans ses

mis en scène (avec la collaboration de Gil BENOIT) et interprété par Philippe WIART, avec Patricia VILON. 40 représentations à Paris (théâtre le Guichet Montparnasse). 2000 : Troisième création : Bonjour Feydeau (Par la Fenêtre, Le Potache et Amour et Piano) de Georges FEYDEAU, interprété par Fani CARENCO, Frédéric MILLAN (puis Nicolas PERRAULT et Bernard SENDER) et Philippe WIART, mis en scène par Denis BERNER. Création au théâtre de Vergèze (Gard), reprise pour 40 représentations à Paris (bateau-théâtre

en fait à dix heures que Julien a mis à exécution son projet. Ce qui signifie que les deux personnages restent main dans la main pendant plus de deux heures. Cette longue approbation de la part de Mme de Rênal prouve assez qu'elle a découvert son amour pour Julien avant cette scène (on retrouve dans le chapitre VIII ces phrases : « Aurais-je de l'amour pour Julien, se dit-elle enfin ? Cette découverte [...] ne fut pour elle qu'un spectacle singulier... ») et qu'elle s'en porte très bien, contrairement

Jean Renoir), Jacques Doillon (L'Arbre) et de nombreuses fois avec Josée Dayan (Balzac, Les Misérables, Les Parents terribles, Les Rois maudits). La réalisatrice lui offre d'ailleurs, pour le grand écran, le rôle de son amie Marguerite Duras dans Cet amour-là, d'après le témoignage du dernier compagnon de l'auteur. Actrice célébrée par les cinéphiles du monde entier, jouissant d'une filmographie de grand prestige, elle reçoit des mains de Sharon Stone en 1998 un hommage de l'Académie des Oscars pour

père la faisait accompagner jusqu’à l’atelier. Le seul défaut de cette créature véritablement poétique venait de la puissance même d’une beauté si largement développée : elle avait l’air d’être femme. Elle 29 s’était refusée au mariage, par amour pour son père et sa mère, en se sentant nécessaire à leurs vieux jours. Son goût pour la peinture avait remplacé les passions qui agitent ordinairement les femmes. – Vous êtes bien silencieuses aujourd’hui, mesdemoiselles, dit-elle après avoir

Michel Legrand, immense compositeur de Lola (1960), Les Parapluies de Cherbourg (1963), Les Demoiselles de Rochefort (1967), ou encore Un Eté 42 (1971), a marqué les mélomanes, dans un style qui lui est propre. Georges Delerue, avec Hiroshima mon amour (24 - jikan no joji) (1958), Tirez sur le pianiste (1960), Jules et Jim (1961), Le Mépris (1963), La Peau douce (1964), Le Corniaud (1964), Le Cerveau (1968), La Nuit américaine (1973), Le Dernier métro (1980), L'Eté meurtrier (1983) et Platoon (1986)

refuse de se voir mourir, et tantôt se révolte et crie comme une bête qui sent venir la mort, Ionesco place les deux femmes qui ont partagé sa vie. La reine Marie pour qui sa mort est un déchirement, tente de le rappeler à la vie par la force de son amour, tandis que la reine Marguerite l’aide à couper les liens qui l’attachent à l’existence, à renoncer à tous ses désirs, « car c’est le désir qui est l’obstacle le plus grave qui s’oppose à notre délivrance », comme l’écrit Ionesco dans Journal en miettes

son vieux père la faisait accompagner jusqu’à l’atelier. Le seul défaut de cette créature véritablement poétique venait de la puissance même d’une beauté si largement développée : elle avait l’air d’être femme. Elle s’était refusée au mariage, par amour pour son père et sa mère, en se sentant nécessaire à leurs vieux jours. Son goût pour – 17 – la peinture avait remplacé les passions qui agitent ordinairement les femmes. – Vous êtes bien silencieuses aujourd’hui, mesdemoiselles, dit-elle après