Electre Scène 3 Acte 1 Tirade

Giraudoux écrit sa pièce, Electre, représentée pour la première fois à Paris au printemps 1937. A cette époque, de nombreux écrivains, comme Cocteau ( dans La machine infernale, réécriture du mythe d’Œdipe), s'inspirent des grands mythes de l'antiquité et poursuivent ainsi la tradition; mais Giraudoux fait une oeuvre originale en transformant le désir de vengeance en quête de la vérité. Le premier acte s’est achevé sur un long monologue du mendiant tandis qu’Oreste et Electre sont endormis. Le jardinier

propre confesseur » (l.68/69) : duplicité effrayante : celui qui doit se confesser et absoudre Grandier pour sa vie dans l'au-delà est celui qui s'empresse de le faire mourir dans d'afreuses souffrances. → par opposition : -Grandier : « une mouche » (l.3) : métaphore, « le faible prêtre, homme de chair » (l.64-65), souligne la petitesse et la fragilité de Grandier. → par désignation, le narrateur oriente le jugement du lecteur. « Une farce ignoble » (l.27) : - « ridicule » + « odieux » + « hideux »

Book 263_3rd proof.inddGIRAUDOUX Électre Pré face de Jean- Pierre Giraudoux, commen taires et notes de Jacques Body, Le Livre de Poche « Classiques », no 1030, 160 pages. Lec ture INTRO DUC TION L’édi tion offre une pré face de Jean- Pierre Giraudoux, fi ls de Jean, lui- même auteur d’une Électre en 1964, autre ver sion moderne du mythe qui accen tue encore son carac - tère de pièce poli cière. Le commen taire et les notes sont de Jacques Body, auteur de plu sieurs ouvrages

éléments que vous devez connaître sur le théâtre pour le brevet, les types de pièces vues en troisième. Vous avez étudié les années antérieures (5 e -4 e ) d’autres types de pièces : la farce, la comédie (Molière), la tragi-comédie (Corneille, Le Cid). 1. Quelques notions à connaître avant de commencer  Dramaturge : auteur de pièces de théâtre.  Didascalie : (féminin, du grec « didaskalia », « enseignement, notice, instructions [sur la manière de jouer les pièces] ») Dans un texte de théâtre, les

Probl : Comment se traduit dans ce dénouement la nouvelle interprétation que donne G. du mythe? I LA TEMPORALITE NARRATIVE Giraudoux reprend la tradition du récit final, mais lui confère un rythme original. 1 La syntaxe marque la progression du récit Ex "Alors voici la fin" 3423 "Alors il lutta" 45 "Alors il ne résista plus" 53 Pr : anaphore de l'adverbe alors C : marque la succession des étapes et des actions d'Egisthe Ex : "Et" en tête de phrase (3428,31, 35, 38,39,41,42,56) Pr : sens

lors de la seconde partie du bac oral[footnoteRef:1] ! [1: Au même titre que, je vous le rappelle pour ceux ou celles qui auraient oublié ( !!!!) : Les Fleurs du Mal, Songe à la douceur, Essais (I, 31 et III, 6), Supplément au Voyage de Bougainville, Le Rouge et le Noir, l’Etranger, Juste la fin du monde. Vous en avez donc une sur huit à choisir ; pensez-y et décidez-vous, si ce n’est pas déjà fait !] LECTURES CURSIVES PROPOSEES 1. Sophocle, Œdipe Roi 2. Shakespeare

Clytemnestre, le combat et l'agonie d'Egisthe (éléments invariables du mythe) b) Mais le temps le plus employé est l'imparfait (souvent employé alors que le passé simple était possible) Ex : "disait" 29 "une bête qui criait" 31 "elle n'appelait pas Electre" 35 "Elle se cramponnait" 38 "Cet oiseau qui le giflait" 44 (voir texte de Larthomas, p. 166) Pr valeurs de l'imparfait : actions non délimitées, état, description, répétition. C l'imparfait fige les actions comme dans un tableau et souligne les

idées. Parmi les auteurs, il y a beaucoup d’exilés comme Beckett, Aldanov…. Ce théâtre a provoqué le scandale et les plus grandes salles ont refusé de le produire. Juste avant il disait avec affection « ma vieille porte de bois » et à la fin de la tirade « qu’il s’en éloigne par son regard d’Erudie et par la comparaison des incrustations ». Le registre du pluriel, cela définie ce que l’on ne possède pas, absence d’appropriation personnelle. La culture apporte des souvenirs mais collectifs, Oreste

Mlle Grilli Séquence 3 : Théâtre ; texte et représentation Premières Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière Acte V, scène 5 et 6 : dénouement. A la fin de l’acte IV, Dom Juan a lancé un dernier défi à la statue du Commandeur en acceptant d’aller souper avec elle. Il fait en fait figure de condamné en sursis depuis l’acte III. Ce dénouement se fait attendre grâce aux multiples fuites de Dom Juan, dont l’habile conversion (Acte V, Scène 2) n’est en fait qu’hypocrisie qui précipite

Pour analyser un texte de théâtre 1. La parole sur scène La parole est au centre du texte théâtral, c’est un enjeu essentiel du théâtre classique. La parole est action, cela signifie qui la parole se suffit à elle-même. Le prima est accordée à la parole et pas à la représentation. Les formes conventionnelles théâtrales : Dialogue : parole qui fait avancer l’action, communication/échange entre deux personnages Monologue : un personnage seul sur scène, qui se parle à lui-même, qui réfléchit