Edmond de Goncourt

Pajot... Il ne perdra jamais cette habitude, quand il sera à Paris. Vers la fin de l’année: début de sa liaison avec Alexandrine Meley, sa future épouse. 1865 Janv.: il emménage 142, boulevard Montparnasse. Premiers contacts avec les frères Goncourt (févr.) et Sainte-Beuve (juin). Il lit Balzac et Taine. 1866 Janv.-mai: Zola habite avec Alexandrine Meley rue de l’École-de-Médecine. 31 janv.: il quitte la librairie Hachette. Févr.: il est amené par Duranty au café Guerbois, où se retrouvent

chute du Second empire avec ironie, mais ne se trouve pas à Paris pendant la Semaine sanglante. On sait toutefois que sans soutenir l'esprit de la Commune, dont il relate modérément les évènements dans la presse, il ne s'est pas associé à Flaubert, Goncourt ou Daudet dans leur joie d'une violente répression23. Le 3 juin 1871 dans le Sémaphore de Marseille, Zola écrivait à propos du peuple de Paris : "Le bain de sang qu'il vient de prendre était peut-être d'une horrible nécessité pour calmer certaines

chute du Second empire avec ironie, mais ne se trouve pas à Paris pendant la Semaine sanglante. On sait toutefois que sans soutenir l'esprit de la Commune, dont il relate modérément les évènements dans la presse, il ne s'est pas associé à Flaubert, Goncourt ou Daudet dans leur joie d'une violente répression[22]. Au moment de l'avènement de la République, Zola a cherché à se faire nommer sous-préfet à Aix-en-Provence[23]. Malgré un voyage à Bordeaux, lieu de refuge du gouvernement, c'est un échec. Zola

saint Antoine ; enfin Bouvard et Pécuchet, roman inachevé, renoue avec le roman d’observation et l’analyse de cette médiocrité humaine que cherchait déjà à interroger Madame Bovary. On range aussi dans la catégorie « réaliste » les frères de Goncourt, Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870), observateurs minutieux de la vie réelle et moyenne. Cependant, ils cherchèrent délibérément à relever leur réalisme par la recherche d’un style, l’ « écriture artiste ». b. Le roman naturaliste Pas d’ « école »

Les opinions sont comme des clous ; plus on tape dessus, plus on les enfonce. »  XX°s : Primo Levi, Les naufragés et les rescapés (1986): « Il faut donc nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d’autres voix que celle de la raison. » Edmond Goblot, Traité de logique (1902) : « Convaincre : c’est triompher d’un adversaire, c’est une contrainte exercée par une intelligence sur une autre. » Sartre, Qu'est-ce que la littérature ? (1947) : « La littérature vous jette dans la bataille ; écrire

tout est marqué par une modestie et une retenue, qu'il résume lui-même par la formule « L'effacement soit ma façon de resplendir »26, et que l'on peut retrouver sous différentes formes chez Charles-Ferdinand Ramuz, Gustave Roud, Maurice Chappaz et Edmond-Henri Crisinel27. C'est surtout une très forte exigence de vérité qui motive le poète dans son écriture, d'où une certaine méfiance des images (« l'image cache le réel, distrait le regard », et un doute qui s'inscrit, explicitement, dans le poème

sont les ornements et c’est une  fureur d’apprendre , une fièvre d’intelligence  qui règne. Sociabilité et conversations sont les maîtres-mots de ces milieux. CHAPITRE I : LE ROLE DE L’HOTESSE De la Régence à la Révolution, disaient les Goncourt, la femme est dans les salons « le principe qui gouverne, la raison qui dirige, la voix qui commande »[1]. Parmi les grandes animatrices de ce siècle, nous pouvons citer, par ordre chronologique : Madame de Lambert, Madame de Tencin, Madame Geoffrin

 son  authentique  signification ! Enlevons-le à ceux qui en font une raillerie sacrilège, frivole et mondaine ! » 49. GOGOL Nikolaï, Le Dénouement du Révizor : « Il n’y a qu’une âme profondément bonne à pouvoir rire d’un bon rire clair. » 50. GONCOURT Edmond et Jules, Journal : «  Le rire est le son de l’esprit : certains rires sonnent bête comme une pièce sonne faux. » 51. GOUGAUD Henri, Bélibaste : « Le rire est meilleur que la prière pour le salut de l'âme. » 52. GREENE Graham, L'autre et son

L’époque romantique crée une médiatisation des acteurs qui deviennent des personnages célèbres : Talma, Rachel, Sarah Bernard. Multiplication des romans d’acteurs, qui mettent en scène les grands acteurs romantiques. Ex : La Faustin de E. Goncourt, 1884 Qualification des œuvres Au début du 19e, le clivage entre les différents genres reste marqué (tradition venue d’Aristote qui oppose tragédie et comédie). Le 18e avait essayé de créer un genre nouveau à la charnière de la tragédie

chute du Second empire avec ironie, mais ne se trouve pas à Paris pendant la Semaine sanglante. On sait toutefois que sans soutenir l'esprit de la Commune, dont il relate modérément les évènements dans la presse, il ne s'est pas associé à Flaubert, Goncourt ou Daudet dans leur joie d'une violente répression. Le 3 juin 1871 dans le Sémaphore de Marseille, Zola écrivait à propos du peuple de Paris : « Le bain de sang qu'il vient de prendre était peut-être d'une horrible nécessité pour calmer certaines