Ecrire Pour Instruire

Lecture analytique – Molière, Dom Juan, acte I, scène 1 (extrait) A la fin de l’année 1664, Molière dont le Tartuffe vient d’être censuré, commence à écrire Dom Juan. En février 1665, Molière présente la première de Dom Juan ou le festin de Pierre. Il joue Sganarelle. Le public accueille favorablement cette pièce à machines, richement décorée et spectaculaire. Mais à l’approche des fêtes de Pâques, la pièce est retirée de l’affiche, après seulement 15 représentations. L’œuvre est l’objet

est un expédient Un mulet a mangé un codex rare de Cicéron Les livres denonçant les romains (guerres puniques) dont ils se croient les descendants sont censurés. Crispino dénonce ses livres afin de rajouter du travail aux lieutenants et pour les instruire Le rapport exhaustif critique les classes dirigeantes. Fedina et les lieutenants sont mis à la retraite pour cause de dépression nerveuse Ils finissent comme chercheurs, vont à la bibliothèque malgré le froid L’écriture de Dieu Auteur : Jorge Luis

(pages 107 à 114) : réutiliser les données d’un récit autobiographique ( Poil de Carotte , de Jules Renard dont un extrait a été étudié dans la séquence précédente) pour émouvoir, amuser, instruire le lecteur.* SÉANCE N°6 : GRAMMAIRESupport  : extrait du chapitre 12 de la Bibliothécaire (« le portrait de Poil de Carotte », pages 107 à 108, du début à « …Et vraiment mal en point. ») : les déterminants

celle du narrateur n'est pas entendue : objectif (au contraire de Princesse de Clèves) Pierre Choderlos de Laclos naît le 18 octobre 1741 à Amiens. Il entame très tôt une carrière militaire et mène une vie de garnison qui lui permet de commencer à écrire, notamment des poèmes, et deux contes libertins. En 1782 paraît son célèbrissime roman, Les Liaisons Dangereuses, dont le succès retentissant est en partie dû au scandale qu'il provoque. et c'est en défendant Tarente qu'il meurt le 05 septembre 1803

autrement, pour se découvrir autre.  « Le héros de roman n'accuse pas les dieux », soulignait Alain, qui considérait le roman comme le poème du libre arbitre. Le libre arbitre est la capacité de juger librement.Le héros de roman cherche -t -il à instruire, à plaire, à inventer, à relier (au sens religare) l 'homme à (aux) dieu(x) ? Observons en quoi le personnage de roman tente le rôle au-delà de son rôle d'acteur dans l 'histoire, d 'instuire son lecteur ?Pour Crébillon le libertin, qui appartient

___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ Yvan G. LEPAGE L’art de la prose « Plaisir du texte, texte de plaisir », osait déjà écrire Roland Barthes, ce maître à penser de la génération des soixante-huitards. Libérés du poids des tabous de la tradition, les enfants de Mai 68 avaient découvert que sous les pavés se cachait la plage. Barthes leur enseignait que le plaisir était synonyme

ne s’embarrasse pas dans des parenthèses inutiles ou de digressions : il va droit au but. Cela rend sa fable vivante et suffit pour lui donner un rythme relativement élevé. Victor Hugo, lui, dans sa fable « Fable ou histoire », décide de tout est écrire en alexandrins. On y trouve une succession de rimes plates mais avec une alternance entre rimes féminines et masculines, comme le montre les vers 3 et 4 : « atroce/ […] féroce » et les vers suivants, 5 et 6 : « suis/ […] nuits ! ». Hugo use également

mais mentalement. Une d’entre elles fût la technologie, la création des téléphones mobiles, des Nintendo, des jeux vidéo et de la télévision. Car même si cette dernière permet de nous informer sur les dernières nouvelles dans le monde ou de nous instruire grâce à des reportages, les dessins-animés et certaines séries, quant à elles, sont « nausives ». Elles créent des jeunes gens fainéants, qui croient que tout peut leur tomber dans la main en claquant des doigts. Ils préfèrent utiliser ces gadgets

mais aussi sa prétention et sa vanité (« Ce sera enfin une rouerie de plus à mettre dans vos Mémoires. »). Pour ce qui est d’ailleurs des futurs Mémoires du Vicomte, elle va même jusqu’à lui proposer de les écrire à sa place s’il fait ce qu’elle lui demande de faire ! (« Je me charge de les écrire. ») La Marquise se sert enfin de l’attirance du Vicomte pour les jolies femmes pour le ramener à elle et à son projet : lorsqu’elle lui parle de sa « vieille tante » (Madame de Rosemonde) chez qui il réside

Près de l'école émilienne de gladiateurs, il y a un statuaire qui excelle à faire les ongles et à reproduire en bronze la souplesse des cheveux, mais son sujet est manqué, parce qu'il ne sait pas camper un ensemble. [35] Eh bien ! si je songeais à écrire, je ne voudrais pas plus ressembler à cet artiste, que je n'aimerais un nez de travers avec de beaux yeux et de beaux cheveux noirs. [38-41] D'autre part, il faut que la matière choisie soit en rapport avec les forces du poète : alors les