Dénoncer Les Moeurs

n’a que la parole pour se défendre. D’ailleurs, Iphicrate ne veut-il pas dire en grec " celui qui domine par la force " ? Entre ce maître et son valet s’est installée une relation violente aussi bien physique que morale qu’Arlequin n’hésite pas à dénoncer dès la scène I par exemple lorsqu’il dit " les marques de votre amitié tombent toujours sur mes épaules " ou encore lorsqu’il avoue que les compliments d’Iphicrate " ont coutume d’être faits à coup de gourdin " ; or, celui-ci étant dans la chaloupe

s’accompagnait souvent de ce qu’on a appelé plus tard le libertinage de mœurs, à l’instar du personnage de Don Juan, lequel revendique la plus grande liberté amoureuse, renie le caractère sacré du mariage et assume son statut de séducteur sans scrupules. Pour Merteuil et Valmont, qui multiplient avec cynisme les conquêtes amoureuses, il ne s’agit pas de libertinage de pensée, bien que le Ciel leur importe peu, mais de libertinage de mœurs, au sens où l’entendait Don Juan, exerçant sa liberté par excellence

(sert à faire rire ) (définition comique de geste et comédie) | A:grâce au comique de caractère procède à la critique sociale  | A:A travers certains faits de sociétés on « dénonce » ce qu'il se passe et on essaye de faire en sorte que les choses évoluent. Ça permet une prise de conscience pour changer les mœurs et faire la critique de société | Ex : Orgon qui va sous la table quand Tartuffe et Dorine se parlent. | Ex : Tartuffe qui montre que les faux dévots ce font passer pour

Elmire écoute leur conversation II) La comédie sert également à dénoncer A) La comédie d intrigue vise à critiquer: ex. L École des femmes: dénonciation de la bourgeoisie B) La comédie de caractère montrant des personnages affectés ex. Moliere dans Misantrophe où l auteur montre Alceste, un personnage souffrant de la misanthropie, ce personnage considere qu il est le seul homme non hypocrite sur Terre C) La dénonciation des moeurs critique certains aspects de la société: ex. L Avare de Moliere

fil des années dans l'univers romanesque. Sa vie quotidienne s'accidente des luttes syndicales et politiques, des réalités du chômage et des crises économiques. L'écriture, le plus souvent descriptive et neutre, peut aussi devenir pamphlétaire pour dénoncer les injustices dont est victime la classe ouvrière. […] Tout en sacrifiant beaucoup à l'analyse des réalités sociales contemporaines, l'inspiration romanesque demeure sensible à la dimension psychologique. […] Au XXe siècle, [il existe] une quête

où fait part d’un enseignement sur un sujet précis. Prenons aussi l’exemple des moralistes. Un moraliste est une personne fermement attachée à l'ensemble des règles de conduite et de mœurs propres à la morale. Une des plus grandes de ces personnes est Molière. Il disait : « le but de la comédie est de corriger les mœurs » (« Castigat ridendo mores »). La comédie se propose de « corriger les vices des hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur célèbre français, tout en faisant rire les spectateurs

philosophique, une des formes possibles de l’apologue, qui se doit d’être un récit divertissant comportant une moralité, un enseignement explicite ou non. Ce conte est représentatif de l’esprit des Lumières et de ses grands combats, puisque Voltaire y dénonce en particulier la philosophie Leibnitzienne, mais également diverses formes d’injustices comme les abus de la religion (chapitre 6 : « L’autodafé »), du pouvoir (chapitre 3 : « La guerre »), ainsi que l’esclavage (chapitre 19 : « Le nègre de Surinam

par exemple, nous enseignent un art de vivre, issu de sa propre expérience : la vraie sagesse pour cet humaniste réside dans la mesure, afin de « jouir loyalement de son être ». Au siècle suivant, Molière, Racine ou La Fontaine veulent corriger les mœurs. La littérature alors devient un pédagogue moraliste: Molière fustige l’égoïsme de ceux qu’une manie obsède ; il fait rire des ridicules et des vices et nous apprend la modération en nous mettant en garde contre les Tartuffe, les Dom Juan, les profiteurs

apportèrent des idées nouvelles en vue de créer une société nouvelle. Au 18ème siècle, deux grandes institutions régnaient en maîtres autoritaires et absolus sur la société : l’église et la monarchie. Dans Les Lettres persanes, Montesquieu dénonce ainsi les abus de pouvoir de ces deux « grands magiciens » que sont le pape et le roi, tous deux manipulateurs, l’un par la force de la religion, l’autre par son rang social et son pouvoir « divin ». L’église fut en fait une cible privilégiée pour

Théo 1BH3 FRANÇAIS Question de Corpus La comédie prend sa source dans l’Antiquité. Dès le XVI ème siècle, elle est marquée par l’influence de la commedia dell’arte. Cependant elle aura toujours pour but, de corriger les mœurs par le rire ; nous allons le voir avec trois textes d’époques différentes : Don Juan, Acte IV scène 7, pièce de théâtre de Molière écrite en 1665 ; La Cagnotte, Acte II scène 2, écrit par Eugène Labiche en 1864 ; et En attendant Godot, texte de Samuel