Dénoncer Les Moeurs

souvent faire de La Bruyère un révolté contre son temps, pourtant la lecture des Caractères révèle un auteur qui, malgré une critique des mœurs, respecte les institutions de son temps. De fait, tout écrivain est quelque part un philosophe qui s’ignore. Camus disait « si tu veux être philosophe, écris des romans ». L’écrivain aborde par la littérature les mœurs de l’humanité, les émotions et les valeurs qui l’animent. D e plus, la littérature, comme la philosophie, est un rappel de l’homme à sa propre

jusqu'à la fin de la pièce. Le personnage doit se comporter en conformité avec son statut social. Si le personnage est connu, il doit être dans la pièce tel qu'il est dans la réalité. La bienséance externe est le fait de devoir se conformer aux mœurs des spectateurs. Le dramaturge doit la respecter pour ne pas choquer les spectateurs. La pièce ne doit donc pas dévoiler des scènes trop violentes comme la mort, ou trop explicite comme les scènes d'amour. Dans Phèdre, pièce de Jean Racine datant

lui qui le choisit et obéir au roi c'est obéir à Dieu ». Ceci est caractérisé par un événement particulier qui est le sacre. Voltaire est un grand critique de l’Église catholique. Mais chaque religion est également prise à partie par Voltaire pour dénoncer la question du fanatisme religieux: «Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes et qui en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ?», Voltaire ne sait que répondre, il n’a pour seul argument

provoquent le rire général. D’autre part, dans Monsieur de Pourceaugnac, les deux médecins, s’occupant du malade, présentent un long discours, comportant beaucoup de langage technique assuré par des arguments d’autorité, en guise de diagnostic. Cela dénonce un discours vidé de son sens provoquant le rire chez les spectateurs. Par ailleurs, la comédie met en scène des sujets légers par opposition à la gravité de la tragédie ; des personnages ordinaires, généralement des bourgeois, règlent des soucis

et la brebis » → inanité des mœurs bourgeoises 2) Critique du Clergé Jacques Prévert : « Pater Noster » → parodie de la prière , la société peut vivre sans le support de l’Église Victor Hugo : « Lux » → Victor hugo veut croire à la liberté du peule François Villon : «  L’épitaphe Villon » → portrait critique et pathétique du clergé 3) Satire sur la cupidité et l'hypocrisie humaine Verlaine : L'Enterrement → ironie du poète → cupidité des hommes : dénoncer l'absurdité II- Les injustices

unique œuvre, un recueil intitulé « Les Caractères ou le Mœurs de ce siècle ». C’est une satire de la noblesse, de la cour et même du roi. La première édition fut publiée en 1668. L’extrait que nous allons étudier souligne l’absurdité de la guerre. Ici, l’homme est comparé à plusieurs espèces animales, un procédé aussi utilisé par Jean de La Fontaine dans ses fables. Nous étudierons aussi l’ironie très présente dans ce texte. Ce texte dénonce la guerre et ceux qui la font, l’auteur fait la « morale

les Européens se fascinent pour le « Nouveau Monde ». Montaigne expose ainsi dans cet essai la confrontation de deux cultures et dénonce les préjugés ethnocentriques qui ont souvent conduis à basculer dans des définitions de « sous culture ». On peut par conséquent se demander si le jugement de la valeur d’une culture est possible ? Nous verrons comment Montaigne dénonce la notion de barbarie puis nous analyserons sa vision du peuple sauvage pour enfin en tirer les leçons d’un relativisme universel

de La Cour de Louis XIV, les mœurs, la mode, la religion, la politique, en la critiquant. Cette remarque tragique a des accents comiques, les personnages sont décrits comme des bêtes de foire ou encore des saltimbanques. Il dénonce leurs attitudes, pour lui contraire aux normes. On peut alors se demander en quoi cette dénonciation de La Bruyère est-elle particulièrement efficace ? La Bruyère utilise le procédé du regard extérieur, ce qui lui permet de mieux dénoncer les penchants de la cour.

contient 161 lettres. Dans la lettre 99 Montesquieu a lié de la philosophie, de la politique et de la morale dans son œuvre. Les personnages sont fictifs. Le roman peint la société. C'est une satire de la mode française. Ce roman donne à voir les mœurs de la société française par le regard extérieur de deux persans qui vont sans Filtre donner un portrait objectif de la société Française. C’ est Rica, le plus jeune persans, qui trace ici ce tableau satirique. Sa lettre s'interprète plus à un billet

auteurs utilisent. S’ils appartiennent à des époques différentes – le XVIIe siècle pour le texte A et le XVIIIe siècle pour les textes B et C -, les textes du corpus présentent en revanche la même situation : un regard étranger rend compte des mœurs d'un « pays » lointain dont il a entendu parler ou qu'il visite. Ce sont des œuvres de fiction : la naïveté ou tout simplement le regard neuf qui est porté sur ces contrées en fait ressortir l'originalité : c'est la cour de Louis XIV, avec ses dignitaires