Déclin Du Parlementarisme

pouvoir du peuple. A partir de là, tout devient compliqué. 1) Le mythe de la démocratie antique. On parle de la démocratie athénienne pendant la période de Periclés, 4ème siècle avant J-C. La mort de Socrate en 399 avant J-C annonce le déclin de la démocratie athénienne. Le peuple se réunissait sur la place publique qui s'appelle l'Agora. Mais cette idée d'âge d'or est une idée fausse car la société athénienne était fondée sur la division du travail, il y avait d'un côté les hommes libres

Les partis politiques, Paris, P.U.F. (="que sais-je"), 1987 ; Angelo PANEBIANCO, Political parties : organisation and power, Cambridge, Cambridge University Press, 1988 ; Dean McSWEENEY and John ZWESPER, American political parties. The formation, decline and reform ,of the American party system, London and New York, Routledge, 1991 ; Paolo POMBENI, Introduction à l'histoire des partis politiques, trad. de l'italien par Isabelle Richet, Paris, P.U.F., 1992 ; Joni LOVENDUSKI and Pippa NORRIS (eds.)

permet une expansion des droits civiques à une plus grande partie de la population en n’augmentant pas le cens). L’orléanisme (nom donné à la monarchie de Louis-Philippe) accepte donc les acquis révolutionnaires de 1789 (le libéralisme, le parlementarisme) mais préfère toutefois le suffrage censitaire au suffrage universel (ce mouvement pense en effet que certains sont plus aptes à voter que d’autres). De plus, pour les Orléanistes il n’existe que le peuple et le contrat (la Charte). Politique

une majorité monarchiste qui se retrouve au sénat. Les élections législatives du 20 février et du 5 mars 1876 sont un désastres pour les monarchistes : 360 républicains, 200 conservateurs, 80 bonapartistes. Logiquement, selon la logique du parlementarisme, Mac Mahon doit nommer un gouvernement de la même couleur politique que la chambre basse. Il nomme en effet Jules Simon, républicain, qu’il révoque le 16 mai 1877. Mac Mahon ajourne les chambres pendant 1 moi et dès que les chambres se réunissent

entame une longue marche vers le parlementarisme qui sera interrompu avec le second empire mais qui reprend à la fin du second empire pour aboutir au régime parlementaire de la 3ème et 4èmerépublique. On distingue deux phases : la restauration 1814-1830 avec deux rois : Louis 18 et Charles 10. Tous les deux sont des frères de Louis 16. La deuxième phase c’est la monarchie de juillet avec Louis-Philippe La restauration : 1814-1830 L’évolution vers le parlementarisme ne se fit pas sans difficultés

Technique intellectuelle (facultés, fichiers, musées...) Technique économique (l’économie est devenue tyrannique à cause de la finance qui fait de l’économie une science devenue autonome) Technique politique (diplomatie, règles du parlementarisme) Technique juridique (surabondance de codifications) Technique mécanique (les machines s’imposent sur un principe d’excellence hors de toute considération des besoins effectifs de l’homme) Il retient en particulier de K. Marx l’idée que les

viable en France. Est-ce dû à une défiance naturelle envers un exécutif trop puissant (vestige de la monarchie) ? Est-ce dû à des constitutions mal conçues ? Le système français n’a pris du système américain que la séparation et n’a pris ni le parlementarisme de couloir, ni les collaboration par commission. Section II : Les régimes de séparation souple Le régime parlementaire est caractérisé par un législatif bicéphale et l’existence de moyen d’action réciproque. Ce régime est né progressivement

prononcer à l’égard de la réforme fiscale indispensable pour la remise à pied des finances de royaume. En 1788, la première des cours souveraines, le parlement de Paris, celui qui avait le plus large ressort territorial (la moitié du territoire), décline de la même manière sa compétence d’approbation des impositions proposées. Il rappelle la règle du consentement à l’impôt et en admettant qu’il appartient aux cours suprêmes d’accepter le renouvellement des impôts existants, il souligne le fait que

toujours hiérarchiquement subordonnés à la loi. Cette subordination originaire a fait place à une prépondérance de l'exécutif dans toutes les démocraties contemporaines. Ce phénomène se retrouve en France, on assiste dans tous les Etats du monde à un déclin des parlements et à une toute puissance des exécutifs. L'exécutif est devenu l'organe d'impulsion politique. Les parlements se trouvent confinés dans le rôle de chambre d'enregistrement au pouvoir de contrôle souvent limité. Plusieurs phénomènes

très catholiques républiques italiennes aient continué d'utiliser le sort après la décrétale « Ecclesia vestra », sans que la pratique n'ait donné lieu à des controverses avec les autorités ecclésiastiques. Si l'Église médiévale a contribué au déclin de l'usage politique du sort, c'est uniquement dans la mesure où elle a propagé le principe du consentement, non pas parce qu'elle a interdit la distribution des « dignités » par le sort. Les auteurs des xvne et XVIIIe siècles familiers de l'histoire