Du Grand Parleur La Bruyere

Séquence 1 - Préparation du contrôle de lecturePréparation du contrôle de lecture sur Les Caractères de Jean de la Bruyère (chapitres V-X) Le contrôle portera sur les remarques vues lors du chapitre 2 (Présentation de l’auteur et de l’œuvre au programme) ainsi que sur celles qui sont expliquées ci-après dans les observations O1-O17. Une question libre sera aussi posée, du type : Quelle sentence avez-vous préférée ? Et pourquoi ? ou bien Quel caractère avez-vous préféré ? Et pourquoi ? N.B.1

Livres V à X, Caractères , 1688, Jean de La Bruyère : La comédie sociale. Jean de la Bruyère (1645-1696), est né dans une famille de juristes. Après des études de droits, et l’obtention d’un héritage qui va l’anoblir, il devient le précepteur du Duc de Bourbon. Sacrifiant à l’esthétique classique, en 1688, il fait paraître, seul, les Caractères ou les Mœurs de ce siècle , de manière

| |  |Cour plénière, dont l'ouverture | |25 |Devait être un fort grand festin, | | |Suivi des tours de Fagotin. | |

Lecture linéaire Arrias, La Bruyère Intro : LB public Les Caractère où les mœurs de ce siècle . Il s’inspire pour cela du philosophe et s’affirme ainsi comme partisan des anciens. Il revendique aussi son statut de moraliste par la portée didactique de son œuvre. Les caractères remportèrent un vif succès (grâce au clé de lecture que les contemporains ont puent voire) si bien que LB proposa 7 réédition jusqu’en 1694. Ce texte est un extrait

“Sa majesté très chrétienne”On retrouve ici la finesse de La Fontaine qui crée un adjectif “Lionne” qui initialement un nom commun.On parle d’un substantif adjectivé, donc “Lionne” n’est pas un nom commun ici.Néologisme de La Fontaine qui indique sa grande liberté.La Fontaine crée un contexte très particulier de la vie de cour, Le roi va reçevoir tous les courtisans, toute la cour.Le souverain veut connaitre ses courtisans et les personnes le cotoyant. “ De quelle nation le ciel

mode ces autres personnages illustres : Charles Perrault (connu pour ses contes), , l’évêque Bossuet (prédicateur catholique surnommé «l'Aigle de Meaux »), Madame de La Fayette (romancière française, auteur de la Princesse de Clèves), Jean de La Bruyère (moraliste français, auteur des Caractères), Jean-Baptiste Lully (compositeur français d’origine italienne, qui a contribué à l’essor de l’opéra en France et mis en musique plusieurs ballets des comédies de Molière), Jean Racine (dramaturge français

| Absence |-L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; Il éteint le petit, il allume le grand. | | |BUSSY -RABUTIN, L’histoire amoureuse des Gaules | |Action |-Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent. | |

l’éloge funèbre, étudier les figures contribuant à valoriser un personnage. Bossuet (1627/1704), ordonné prêtre en 1652, connaît la célébrité en tant que prédicateur après son installation à Paris en 1659. Son succès lui vaut de devenir le précepteur du Grand Dauphin en 1670, c’est-à-dire, du fils de Louis XIV puis académicien en 1671. Il regrette ici la perte d’Henriette d’Angleterre (morte à 26 ans) qu’il a accompagnée lors de son trépas. On peut ressentir dans ce texte les sentiments personnels de l’auteur

J. de LA BRUYERE, LES CARACTERES ou LES MŒURS DE CE SIECLEExplication de texte n°1 : la pensée et l’écriture en archipelLivre V « De la Société et de la Conversation », remarques 1 à 5.INTRODUCTION LB (1645-1696) devient en 1684 précepteur de Louis de Bourbon, petit-fils du Grand Condé et pénètre ainsi à Chantilly dans le cercle fermé d’une des plus nobles familles du royaume. Lorsque Louis devient Duc de Bourbon, LB demeure auprès de lui en tant que « Secrétaire

portée du peuple. En réalité, nous retrouvons ici une belle fonction des contes et fables : ils permettent de vulgariser une pensée, de la mettre à disposition de tous. Il s’agit donc de répandre des connaissances en les mettant à la portée du grand public. Cela nous rappelle le verbe « populariser » : mettre à disposition du peuple. Méfions-nous donc des vers de La Fontaine : il feint de considérer que ses fables ne sont pas dignes d’un ambassadeur. En réalité, c’est une fausse modestie de