Don Quichotte Résumé

séparé le bien du mal et donné un sens à chaque chose, don Quichotte sortit de sa maison, et il ne fut plus en mesure de reconnaître le monde. Celui-ci, en l’absence du Juge suprême, apparut subitement dans une redoutable ambiguïté ; l’unique Vérité divine se décomposa en centaines de vérités relatives que les hommes se partagèrent. Ainsi, le monde des Temps modernes naquit et le roman, son image et modèle, avec lui. _________________ Don quichotte(1) partit pour un monde qui s’ouvrait largement devant

Question sur corpus Ce corpus contient trois documents, un extrait d’un roman baroque : L’Ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche (1605) de M.Cervantes, Un extrait d’un roman réaliste : Madame Bovary de G.Flaubert (1857) Et un roman d’inspiration autobiographique réaliste : L’enfant de J.Vellés (1879). Ce qui fait d’emblée l’unité du corpus est que tous ces documents parlent d’un protagoniste qui lit un ou plusieurs livres, que deux de ces textes sont du mouvement réaliste du XIX siècle :

Paris 1628 Harvey et la circulation sanguine 1635 Fondation de l’Académie française  Œuvres et auteurs majeurs 1594 Mépris de la vie et Consolation de la mort, Chassignet 1601 Hamlet, Shakespeare 1607-1627 L’astrée, D’Urfé 1605-1616 Don Quichotte, Cervantes 1616 Les Tragiques, D’Aubigné 1621-1624 Œuvres poétiques, Viau 1623 Francion, Sorel 1623-1661 Œuvres, Saint-Amant 1631 La vie est un songe, Calderon 1636 L’Illusion comique, Corneille 1649 Les États…de la lune, Cyrano de Bergerac

Synthèse du commentaire : Don Quichotte, Miguel de Cervantes Prb : montrez que DQ veut entrer en continuité avec les héros de ses lectures, sans y parvenir. I/ Les caractéristiques de DQ qui font de lui un héros chevaleresque (=points communs) II/ Le décalage entre ce que DQ veut être et ce qu’il est (=différences) I/ A : conforme a la def du héros médiéval * Origine noble : « Don Quichotte » don< lat ‘’dominus’’ = le maître, le propriétaire particule donnée aux nobles en Espagne *

roi que correspondre a son véritable amour, Queen Genève. En plus, elles marqueront les destins des personnages littéraires jusqu'à la finale du Moyen Âge, quand Miguel de Cervantes se moque du chevalier médiéval plus tard dans sa célèbre œuvre Don Quichotte, car ces changeront le sort de plusieurs chevaliers qui se convertirent aux héros martyrs, comme c’est le cas, par exemple, du Cid Campeador, un moment de l'histoire où il faut plus de la malice que de l'honneur, de la fidélité ou du courage.

de règles. [NB:Généralement, les critiques considèrent le Quichotte (1605-15) comme premier roman européen ; L'Astrée (1607-1628) concurrence la primauté en France avec La Princesse de Clèves (1678) selon que l'on admet ou non comme constitutif du genre la mise en intrigue (pour L'Astrée) ou la psychologie (pour La Princesse). ROBERT [(13)] ignore quant à elle la prose française et prend pour base romanesque les deux pionniers Don Quichotte et Robinson Crusoë (1719) ; KRISTEVA [(12)] a trouvé comme

personnifiés : Maccus, Bucco, Dossenus, l'ogre Manducus et l'ogresse Lamia, etc. Dans la commedia dell'arte, le masque permet au public d'identifier immédiatement un personnage. De fait, « monter sur les planches, c’est à l’origine tout le contraire que "se donner en spectacle" : s’absenter, effacer sa personnalité au profit d’un personnage avec lequel l’acteur n’a en principe nulle accointance »2. Utilisé pour désigner le rôle interprété par l’acteur de théâtre, le terme évolue pour décrire dans une œuvre

(renseignements précis comme la catégorie sociale des individus). * Le nom présente des connotations subjectives (Eugène › le bien né. Félicité › la bienheureuse) * Le nom propre devient un nom commun et finit par désigner un type d’individu. (Don Juan, Tartuffe) Antonomase : prendre un nom propre pour un nom commun. Caractériser Prosopographie : description qui a pour objet la figure, le corps, les traits physiques, l’allure, le mouvement … Ethopée : description qui a pour objet le caractère

Extrait du corrigé : • Maupassant : Préface de Pierre et Jean => « Faire vrai consiste à donner l'illusion complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits, et non à les transcrire servilement dans le pêle-mêle de leur succession. J'en conclus que les Réalistes de talent devraient s'appeler plutôt des illusionnistes ». Pour Maupassant, faire vrai ne veut pas dire tout raconter le réel => veut dire donner l'illusion du réel. B- Le réalisme donne l'illusion du vrai Pierre et Jean : Maupassant

quoique imaginaire. Sans doute une chute est toujours une chute, mais autre chose est de se laisser choir dans un puits parce qu’on regardait n’importe où ailleurs, autre chose y tomber parce qu’on visait une étoile. C’est bien une étoile que Don Quichotte contemplait. Quelle profondeur de comique que celle du romanesque et de l’esprit de chimère ! Et pourtant, si l’on rétablit l’idée de distraction qui doit servir d’intermédiaire, on voit ce comique très profond se relier au comique le plus superficiel