Dom Juan Intrigue

ACTE IV, SCENE 3. L’intermède Monsieur Dimanche. L’acte IV de Dom Juan est qualifié d’acte des fâcheux (personnage théâtral qui vient troubler l’ordre et le calme établis). Cette scène se situe par rapport à la scène de rencontre avec la statue du commandeur ; rencontre qui a ébranlé intérieurement Don Juan. Il lui faut de nouveau se réaffirmer. Cette scène préfigure également d’autres rencontres avec d’autres fâcheux : rencontres embarrassantes avec Don Louis (son père), Done Elvire puis

première représentation, Dom Juan provoque le scandale. Quelques semaines après sa création, la pièce est retirée de l’affiche. Elle ne sera re-jouée dans sa version intégrale que deux siècles plus tard. En mettant en scène un libertin qui défie les hommes, la société et la morale, un éternel séducteur qui raille la religion et refuse les bornes imposées à son désir, Molière crée une comédie ambiguë, à la profondeur étonnante. ISBN 978-2-7011-5157-1 160 pages - 3 € le ir Dom Juan Molière Édition

plus accessible que de payée pour la voir représentée. Certaine pièces sont écrites pour être lu et d'autres pour êtres joués. 2ème paragraphe Idée du paragraphe : La lecture favorise une interprétation plus personelle Exemple : Quand on lit Dom Juan Commentaire: on est libre d'immaginer les personnages selon notre bon-vouloir Le théâtre est avant tout un divertissement Exemple : Quand on va voir Le malade imaginaire Commentaire : Nous assistons à la pièce en spectateur et nous n'avons qu'à

celui de Dom Juan de Molière, qui met en scène un libre-penseur qui défie toutes les lois sociales et la puissance divine. Le dénouement ambigu et fatal de cette pièce est prévisible dès l’acte 3, se fait attendre puis est précipité en 2 scènes. Le personnage qui apparaît au moment de ce dénouement est la statue du Commandeur qui entraîne Dom Juan dans les abîmes de la terre, en enfer. Ainsi, la pièce finit bien, Dom Juan est puni pour ses méfaits par le ciel. Ici, le destin de Dom Juan est sans

espagnols) : après avoir commencé à adapter les Italiens (L'Étourdi, Le Dépit amoureux et Dom Garcie de Navarre) auxquels il reviendra de loin en loin (Le Festin de Pierre en 1665, publié après sa mort sous le nom de Dom Juan, puis Les Fourberies de Scapin en 1671), il se tournera seulement à deux reprises la même année (1668) vers le théâtre latin de Plaute (L'Avare et Amphitryon). Pour le reste, il construit des intrigues originales en combinant divers schémas narratifs puisés ici et là (Le Décaméron de

pour pouvoir être adaptée en film. Les pièces modernes sont plus faciles à adapter grâce aux répliques plus modernes et aux scénarios plus évoquant à l’époque. Mais cela n'a pas empêché certaines pièces classiques d'être adaptées au cinéma comme Dom Juan de Molière, Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand. On constate aussi qu’aujourd'hui, de nombreux acteurs jouent aussi bien au théâtre qu'au cinéma comme Pierre Arditi ou Gérard Depardieu. Une citation de Valérie Lemercier illustre ce constat : « Le

qui s’est développé de manière diversifiée à travers les époques. Si nous les comparons avec le roman ou la poésie, on remarque que c’est le seul à être représenté. Ainsi le public voit des personnages déguisés évoluant sur la scène à travers une intrigue. Nous pouvons ainsi nous demander si le théâtre est un reflet de la réalité. Il a dans cette proposition un paradoxe puisque ce genre relève à priori de la fiction. C’est ce que nous verrons dans une première partie. Puis nous nous interrogerons

Moliere lui meme “le theatre n’est fait uqe pour être vu”. Dans les Fourbereies de Scapin, les coup de baton ainsi que les diffrents accesnts de Scapin prennent tous leurs sens si et seulement si le spectateur est en feace de la ascene. De mem dasn Dom Juan, quand ce dernier tentes de séduire Charlotte, seules la miise en scen et le jeu des acteurs peuvent refletter l’hpocritie de la jeune femme. C. II. Existe t-il theatre sans conflit ? A. l’expression des sentimenets Mis apart le coflit

2) La farce médiévale La Farce Médiévale commence à se développer au Moyen Age, alors que la comédie n'est pas considérée comme un genre littéraire mais comme un spectacle populaire. C'est ainsi, que naquirent les farces aux intrigues rudimentaires et aux personnages typés, exploitant les ressources du quiproquo et du comique de gestes. Cette forme populaire sera par ailleurs, plus tard, stylisée par la commedia dell'arte. En France, les farces les plus célèbres sont : •

Lully) ou Le Malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665).Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt…), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont