Dom Juan Daniel Mesguich

donner lieu à des adaptations inattendues ouvrant de nouvelles perspectives pour la pièce. Le metteur en scène peut ainsi changer des paramètres du texte : l’âge (un Sganarelle très jeune dans Dom Juan de Molière) ou le sexe d’un personnage (ainsi, Daniel Mesguich, dans sa première mise en scène de Dom Juan fait du valet une servante). Certains metteurs en scène transposent l’action dans un autre cadre (Les Fourberies de Scapin dans un espace de cirque, à la Comédie-Française en 1990) ou à une autre

caractère qu'il souhaite faire ressortir. Ainsi, Daniel Mesguich a mis en scène le Dom Juan de Molière de manière très personnelle. Une scène reflète particulièrement la nécessité des costumes dans l'interprétation théâtrale. Il s'agit de la troisième scène de l'acte IV. Don Juan, protagoniste éponyme de la pièce, reçoit la visite de son créancier, Monsieur Dimanche. Le texte de Molière ne s'attarde en aucun cas sur l'accoutrement de ce dernier. Daniel Mesguich a donc pris la liberté de l'interpréter selon

scène de Dom Juan de Daniel Mesguich (2003). Interprétation métaphorique du dénouement : pas de statue du Commandeur (ce sont les 3 femmes qui jouent son rôle). Daniel Mesguich fait le choix de la métaphore : le châtiment du Commandeur s’accomplit par l’intermédiaire de femmes tentatrices, statues animées qui conduisent Don Juan à périr par où il a péché, c’est-à-dire à se consumer dans la jouissance physique. Le metteur en scène peut changer des paramètres du texte : l’âge (ex : un Dom Juan assez

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utiliserons La leçon d’Ionesco, Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, Kean de Dumas, Vocations de Baudelaire, Rhinocéros d’Ionesco, la représentation de L’illusion exquise, le Malade imaginaire de Molière ainsi que la mise en scène de Dom Juan par Daniel Mesguich. Les didascalies sont des indications scéniques écrites par l’auteur pour renseigner le lecteur sur les costumes, lieux, décors et le jeu des personnages. La didascalie du début de La leçon d’Ionesco décrit la situation présente et

piéces baroques ont pour role d'exalter le spectateur. Dom Juan est une piéce de Moliére representée en 1665 au Palais Royal. Elle relate l'histoire d'un séducteur impénitent qui reléve un défi a Dieu .Après avoir affirmé, dans la scène précédente, que « deux et deux sont quatre… et que quatre et quatre sont huit » Dom Juan est amené à faire la preuve de son impiété face aux hommes.Dans cet univers en mouvement constant dans lequel Dom Juan peut exercer son impitoyable « méchanceté », Molière fait

sont pas présentes dans le texte mais qui servent à montrer le décor comme « Le théâtre représente une chambre à demi démeublée » et à décrire les costumes comme « Figaro avec une toise » dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Cependant, dans Dom Juan de Molière, les didascalies sont très peu présentes et ne donnent donc que très peu présentes et ne donnent pas d'indication sur les décors ou sur le lieu. Le texte en lui même montre aussi le ton que doit prendre le dialogue avec les signes de

grands écrivains de son temps, aujourd’hui encore ces pièces sont jouées dans le monde entier, à l’époque comme beaucoup d’auteurs il faisait passer un message il utilisait le théâtre pour faire une critique de la société par exemple dans sa pièce Dom Juan il critiquait l’église, cette pièce à été censurée après quelques représentations, aujourd’hui elle n’a plus le même impact dans notre société, le metteur en scène est donc libre de garder le sens du texte ou alors de donner son propre sens.

créateur dans l’œuvre théâtrale. On pourrait par exemple, citer la représentation de l’œuvre Dom Juan (1665) de Molière représentée en 2004 et mise en scène par Daniel Mesguich ; les femmes séduites par Dom Juan sont habillées toutes similairement, d’une robe bleu ciel et candide, comme s’il s’agissait de enfantines et ingénues jeunes filles. Elles sont ainsi présentées comme des victimes et Mesguich condamne Dom Juan, habillé en noir solennel, en les mettant en même temps sur scène, ce qui provoque un

modifie les repères du metteur en scène ainsi que du spectateur car tout deux associent certains comportements à des événements qui n’existaient pas à l’époque de l’écriture de la pièce. Un parfait exemple, serait la mise en scène de « Dom Juan » de Molière par Daniel Mesguich, célèbre metteur en scène français qui compte aujourd’hui plusieurs centaines d’adaptation a son actif. Dans la représentation de 1996 au Théâtre de Lille, les spectateurs ont eu la surprise d’assister à une scène Nazi rappelant l’Allemagne