Dom Juan Critique La Société

l’inconfort des mineurs de fond évoqués dans Germinal sont-ils encore d’actualité aujourd’hui ? La misère, le chômage et l’instabilité sociale de notre monde contemporain nous semblent chargés d’une gravité autrement plus grande. De la même manière, la critique des moeurs de la cour du roi Louis XIV, de l’hypocrisie des courtisans dont fait part La Fontaine dans nombre de ses fables paraît beaucoup moins enthousiasmante que les frasques « élyséennes » révélées par les journaux à scandale en vogue. On

à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge et acteur de théâtre français. Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a créé des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur. Il a polarisé les passions. Ses ennemis l’ont contraint à s’orienter

avec la possibilité qu’ont eu et qu’ont toujours les auteurs d’exprimer leurs opinions et de corriger les mœurs de leur époque. En effet, donner son avis et critiquer la société n’a pas été toujours aussi facile que maintenant et le théâtre fut dans le passé l’un des seuls procédés permettant de blâmer et de se faire entendre auprès de la société et de ses corrupteurs. Par exemple, à l’époque de Jean-baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière dont on ignore toujours l’origine), c’est-à-dire

intrigue vise à critiquer: ex. L École des femmes: dénonciation de la bourgeoisie B) La comédie de caractère montrant des personnages affectés ex. Moliere dans Misantrophe où l auteur montre Alceste, un personnage souffrant de la misanthropie, ce personnage considere qu il est le seul homme non hypocrite sur Terre C) La dénonciation des moeurs critique certains aspects de la société: ex. L Avare de Moliere où le personnage Harpagon est obsédé par l argent - Moliere y critique les riches

satisfaits. Calliclès n'en exclut aucun. C'est la morale des faibles, "toutes ces belles idées, ces conversations contraires à la nature", qui introduirait une opposition entre les désirs légitimes et ceux qui ne le sont pas. De la même façon, le Dom Juan de Molière recherche et vit dans le plaisir de l'instant présent, en s'opposant aux contraintes et aux règles sociales, morales, religieuses, ainsi qu'en ignorant volontairement autrui. Il ne tient pas compte des autres dans sa vision de l'existence

l’autodafé, ou encore le registre comique de Molière dans « Le Malade imaginaire » où Argan hypocondriaque se pense à chaque fois menacé par la maladie et la mort. Le registre comique, qui fait donc rire permet ainsi de faire passer plus facilement les critiques. Il existe aussi le registre merveilleux qui nous plonge dans la fiction, nous divertit et nous sort de la réalité et nous facilite parfois la compréhension de l’histoire et des idées defendus comme Ainsi les textes littéraire peuvent émouvoir

de l’apparence trompeuse = l’exhibition de la théâtralité. la mise en abyme : la version tragique et théâtrale de l’amour d’Isabelle et Clindor dans l’acte V permet de définir la comédie par rapport à la tragédie b) La comédie comme procédé de critique des mœurs Il s’agira ici de faire la part entre discours argumentatifs et procédés comiques, et d’essayer de comprendre comment la thèse est servie à la fois par le dialogue et par le jeu et la mise en scène. Réflexions sur la condition féminine

au théâtre dans sa pièce Dom Juan, lorsqu’il critique l’hypocrisie, une valeur morale et plutôt abstraite. Il utilise effectivement ses personnages afin d’emporter l’adhésion des spectateurs, par exemple lorsque Don Juan affirme ironiquement que « L'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. ». Dans cette réplique, le public comprend aisément que Molière pense que ce défaut qu’est l’hypocrisie se répand trop vite à travers la société. Pour argumenter son point

les moeurs, les caractères ou la succession de situations inattendues, ont été représentées pour la première fois vers les années 1780 et ont connues un réel succès. Dans ses comédies, l’auteur réalise des critiques sociales proches de celles des philosophes des Lumières. La satire de la société française est considérée comme révolutionnaire à cette époque, en particulier lorsqu’il la dirige contre le pouvoir féodal ou la justice et leurs abus, ou encore lorsqu’il dénonce la censure ou la situation

Ainsi pour lui, les chefs-d’œuvre du passé sont révolus, et ne doivent pas servir d’exemples, car ils ne correspondent pas à notre époque. Selon cet écrivain, les pièces classiques ou «  les chefs-d’œuvre du passé » ne sont pas vraiment adaptés à la société de nos jours. Or, les pièces de théâtre classique servent de trame pour le théâtre d’aujourd’hui, car les pièces du théâtre de maintenant s’inspirent en grande partie des pièces théâtrales classiques. Premièrement, selon, l’écrivain Antonin Artaud