Discours Du Président Mac Mahon

cet objectif ne sera jamais atteint, 22 présidents du Conseil sont décomptés sous ce régime dont certains n’ont duré que quelques jours. D’abord nous verrons que sous les deux régimes l’exécutif est soumis au pouvoir législatif puis que le pouvoir législatif à les pleins pouvoir ou presque ; on parle alors de « parlementarisme absolu » selon Carré de Malberg. La soumission de l’exécutif sous les IIIème et IVème République La décadence du Président de la République A la suite des élections

les rôles, les pouvoirs et les limites du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Mécontent de ces textes, suite à une première démission refusée, le Président de la République Adolphe Thiers, élu par l’Assemblée Nationale, proposera une nouvelle démission qui sera acceptée. Le jour même, l’Assemblée Nationale va élire le Maréchal Mac Mahon à ce poste. Une fois les 3 lois constitutionnelles adoptées et les élections en début 1876 législatives passées, la République se retrouve avec une Chambre

Constitution, article 5 : l’abolition de la peine mais uniquement en matière politique, Victor Hugo; L’article 19 proclame la séparation des pouvoirs comme une condition d’un gouvernement libre, condition à l’état de droit. Le pouvoir exécutif : le président de la république le possède, désigné au suffrage universel direct qui ne peut pas se représenter au bout de ces 4 ans de mandat. Il nomme et révoque les ministres (chapitre 5 de la Constitution) le pouvoir législatif choisit le nombre et les fonctions

« Le président de la République est un mutilé constitutionnel. » (Raymond Poincaré). Raymond Poincaré est né le 20 août 1860 dans la Meuse et est décédé le 15 octobre 1934 à Paris, il fut un homme d'État français. Il a était plusieurs fois ministre, puis président du conseil des ministres et enfin président de la République (1913-1920). Il est le créateur du terme « Union sacrée », cet union sacrée avait pour but de rapprocher tous les français pendant la première guerre mondiale, il utilisa ce

Louis-Philippe et comte de Paris. Paragraphe 2: La loi du 13 mars 1873 dite loi de Broglie ou «cérémonial chinois». Tiers conclu la paix, il réprime la commune et libère le territoire en payant les indemnités demandées par les prussiens. Lors d’un discours (1872-1873) Tiers fait un commentaire déplacé «Au fond nous sommes une société conservatrice», réaction immédiate des monarchistes. Tiers est interdit d’entrer à l’Assemblée suite à la pression qu’il exerçait dessus. (Art. 18 de la C). La loi Broglie

au lendemain de la défaite contre le jeune Empire Allemand en 1871. Adolphe Thiers en est le premier président. La défaite à Sedan avait fragilisé la nation française, dans le sens où le monde politique été partagé entre le retour à une monarchie et la mise en place d’une République durable. Le système politique français était définitivement en crise avec l’arrivée au pouvoir du maréchal Mac Mahon. Dès lors s’en suit un débat constitutionnel. Après ce grand débat entre les monarchistes orléanistes

Le Président sous la IIIe République Jules Grévy a dit « Je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale » lors de son choix d’effacer totalement la fonction présidentielle du régime parlementaire mis en place en 1840. En effet, tout au long de la troisième République, le Président vit son pouvoir s’affaiblir, c’est pourquoi il est d’intérêt d’étudier l’évolution de la République et le rôle Présidentiel entre 1840 et 1970. La IIIe République a été jusqu’à nos jours le plus long des

insiste sur le fait que la guerre est synonyme de sacrifice . On doit donner sa vie pour la nation quoi qu’il arrive. Il part donc à la rencontre de l’opinion française dans le but de convaincre tous les hommes de partir à la guerre. Son célèbre discours du 21 septembre 1870 doit persuader les foules avec le motif que la naissance de la République en 1792 est restée dans la mémoire des hommes comme le symbole de l’héroïsme et de la grandeur nationale. Gambetta se sert des exemples brillants du passé

1871 : Loi Rivet définissant les pouvoirs de Thiers qui devient président de la République Juillet 1872 : Lois militaires ; deuxième emprunt patriotique 26 septembre 1872 : discours de Gambetta à Grenoble sur les « nouvelles couches sociales » 13 novembre 1872 : discours de Thiers devant l’Assemblée : « La république sera conservatrice ou elle ne sera pas. » 13 mars 1873 : « loi chinoise » réglementant le droit à la parole du Président de la république devant l’Assemblée 24 mai 1873 : démission

responsable devant le Parlement, responsable devant le Président de la République. C’est la crise du 16 mai 1877 qui lèvera cette incertitude. Cette crise affrontera trois organes distincts, en la personne de Mac Mahon, président de la République, peu favorable à la République, la Chambre des députés, avec une majorité républicaine, et le Sénat, avec une faible majorité de conservateurs. La 16 mai 1877, le maréchal Mac Mahon s’adresse dans une lettre au président du Conseil, Jules Simon, dans laquelle il exprime