Diderot Réfugiés Commentaire

l’héroïsme, de la générosité, mais aussi de la vraisemblance ; elle se méfiait beaucoup « du bel esprit »29. Madame de La Fayette, après avoir beaucoup lu et réfléchi sur les livres des autres, a fini par se faire auteur. Sa littérature était d’abord un commentaire. Elle voulait décrire ce qu’elle voyait autour d’elle avec le plus de précision possible pour que ses narrations paraîtraient comme la vérité. Madame de La Fayette n’attachait pas assez d’importance à ses travaux littéraires ; elle écrivait en cachette

dix-sept ans son aîné, qu’elle quitte rapidement pour M. de Talleyrand, puis pour M. de Narbonne. Quand commence la Révolution, elle ouvre son salon à des hommes politiques de diverses tendances. Considérée comme suspecte par le Directoire, elle se réfugie dans son château à Coppet près de Genève. En 1794, elle rencontre Benjamin Constant avec qui elle a une liaison orageuse pendant quinze ans. Ses œuvres littéraires, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions, ses romans à

ses biens, le jeune baron embrasse avec joie la vie libre et fière des aborigenes, au point même d'oublier ses devoirs de militaire. Condamne plusieurs fois par la France et la Nouvelle-France, il se retrouve d errer par Europe protestante des réfugies et des exiles. A cette Bpoque, tout au debut du XVlll&me si&cle, il publie un ouvrage qui connaît un grand succès: Les Dialogues de Mr le Baron de Lahontan et d'un Sauvage, où I'on donne pour la premiere fois. semble-t-il, la parole à un "sauvage"

transcrits : « il n’est écrit que d’un côté de la feuille », « ce caractère long et étroit que nous voyons ici aux inscriptions du temps des Empereurs ». La manière dont on a doré les Actes des Apôtres, et dont cette dorure s’est conservée, suscite ce commentaire navré : « Je crois que nous avons perdu l’usage de cette écriture. » L’écriture de saint Thomas d’Aquin fait l’objet d’une comparaison, « pire que la mienne », alors que, de manière assez surprenante, Montaigne omet de commenter ce qui a été annoté

dix-sept ans son aîné, qu’elle quitte rapidement pour M. de Talleyrand, puis pour M. de Narbonne. Quand commence la Révolution, elle ouvre son salon à des hommes politiques de diverses tendances. Considérée comme suspecte par le Directoire, elle se réfugie dans son château à Coppet près de Genève. En 1794, elle rencontre Benjamin Constant avec qui elle a une liaison orageuse pendant quinze ans. Ses œuvres littéraires, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions, ses romans à

de! collège!:!faire!lire,!donner!des!accroches!pour!aimer!lire,!former!de!beaux!esprits!libres! et!intelligents!?!Cette!question!n’a!pas!de!balisage!théorique!évident!et!immédiatement! repérable,!ce!qui!a!déconcerté!les!candidats!qui!veulent!se!réfugier!derrière!des!fiches! toutes! faites,! mais! elle! interroge! une! masse! de! lectures,! qu’il! fallait! convoquer! avec! richesse!et!justesse!de!ton!pour!produire!un!bon!travail.!! Cependant,! derrière! son! apparente! difficulté,! son! inquiétante

en particulier de séparer l'Eglise du pouvoir séculier (= emprise des seigneurs, des rois… etc.). Elle doit se développer et si le roi veut recevoir son soutien, il devra relâcher son emprise sur elle. Cela ne veut pas dire que l'Eglise va se réfugier dans la spiritualité, au contraire. Elle va vouloir se manifester aussi au temporel et donc créer des bénéfices ecclésiastiques (= inspiré de ce qui se faisait pour les seigneurs) qui ont, à la fois : ❖ La fonction ecclésiastique. ❖ La

universelle va devenir l’une des sources d’inspiration de La Fontaine, au même titre qu’Esope et Phèdre. En 1647, Du Ryer rédige la première traduction en français du Coran. En 1654, Gentius présente le recueil de poèmes de Saadi, le Gulistan (qu’aimeront Diderot et Marceline Desbordes-Valmore) et en 1697, Barthélémy d’Herbelot publie une encyclopédie orientaliste remarquable, Bibliothèque orientale ou Dictionnaire universel contenant tout ce qui fait connaître les peuples de l’Orient, ouvrage de référence

universelle va devenir l’une des sources d’inspiration de La Fontaine, au même titre qu’Esope et Phèdre. En 1647, Du Ryer rédige la première traduction en français du Coran. En 1654, Gentius présente le recueil de poèmes de Saadi, le Gulistan (qu’aimeront Diderot et Marceline Desbordes-Valmore) et en 1697, Barthélémy d’Herbelot publie une encyclopédie orientaliste remarquable, Bibliothèque orientale ou Dictionnaire universel contenant tout ce qui fait connaître les peuples de l’Orient, ouvrage de référence

long mouvement par lequel les sociétés ont dissocié les domaines religieux et civil apparaît tout à la fois comme une cause et une conséquence du progrès de la civilisation. Rappelons que, pour les philosophes français du XVIIIe siècle (Voltaire, Diderot, les Encyclopédistes), la condition sine qua non du progrès futur consistait à déposséder les prêtres d’un pouvoir illégitime et, donc, à séparer strictement le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. C’est dans cette perspective qu’il faut replacer