Dialogue Romanesque

négative, oblique, indirecte du roman, mais on notera la formulation extrêmement prudente de l’auteur (« vous commencez d’approcher du roman »), qui suggère l’impossibilité de parvenir à une définition assurée, pleinement satisfaisante du genre romanesque. On observera les antithèses opposant les adverbes temporels (« toujours » /  « parfois ») et les adjectifs indéfinis (« tous » / « quelques »). A l’inverse des autres genres, qui visent l’un, l’absolu, l’universel, le roman est du côté du relatif

prouesses de son discours et à ses qualités d'orateur. Pourtant après une crise de conscience, il décide de s'adonner à une autre activité : la pratique de la confession publique. C'est encore par le langage qu'il exerce, racontant, par le biais d'un dialogue mystérieux, les actes peu glorieux qui jalonnent son passé. Dans ce procédé de confession, le langage revêt la forme d'un procès : celui qui écoute devient un converti, passant de confesseur à accusé. Le discours de Clamence comporte une dimension

Introduction : à partir des années 1950 un certain nombre de romanciers ont voulu renouveler les formes romanesques et vont rompre avec des formes jugées dépassées et traditionnel (tel Balzac). Nathalie Sarraute est connu grâce à « air du temps » qui est un recueil théorique. En 1959 Le Planétarium est publié dont nous avons le début du 2ème chapitre. Conversation entre des personnages difficiles à identifier. Ce texte déstabilise les axes du lecteur en brouillant l’élément essentiel qu’est le personnage

de se retrouver. « Il nous délie d’un fou pour nous laisser ensemble. » La réplique de Clindor nous permet de comprendre qu’il se joue de Matamore. Isabelle, elle, voit en la sortie de Matamore une aubaine. Isabelle est directe ce qui permet au dialogue d’entrer dans un registre intime. Dans sa troisième intervention, Clindor fait sa déclaration d’amour mais Isabelle le coupe. Déséquilibre entre les deux personnages. Clindor utilise le champ lexical de la galanterie et de la préciosité. Il est

mentir l'un à l'autre, et parallèlement à eux-mêmes, plutôt que d'exposer leurs sentiments au grand jour. Dans la troisième et dernière partie de cette scène, Marivaux fait intervenir l'équivoque et la cruauté chez chacun de ses personnages. Le dialogue entre eux s'organise comme un duel. Lorsque Dorante lui révèle enfin son amour et cherche à se racheter auprès d'elle pour la soi-disant ''faute'' qu'il a commise, « ce que le hasard vous découvre », « com-ment pourrai-je expier ? », Araminte lui

par lequel l’auteur construit son discours et permet au destinataire de le reconstruire à son tour pour obtenir son adhésion TYPOLOGIE DES DISCOURS ARGUMENTATIFS Types de productions I Il existe une très grande diversité de productions : le dialogue à visée argumentative, l’essai, la critique (de film, de livre…), l’éditorial, la chronique, la publicité, le plaidoyer judiciaire, la lettre de motivation, le compte-rendu de débats etc. En situation d’écriture, la production argumentative rassemble

« Chaïdana » → la force de ce mot, puisqu'il est capable de résumer en lui-même tout le désespoir qui envahit l'Abbé. Entre les deux : de la perception : le RP Wang « remarqua », « le RP Wang le regarda avec de grands yeux » (p108) Les rares dialogues ne sont pas racontés en discours indirect. Quand on a du discours direct, c'est seulement un personnage qui parle. => deux personnages qui ne se retrouvent pas. Manque de communication entre ces deux personnages qui révèlent le manque de communication

écrit par Molière en 1670, Un chapeau de paille d’Italie de Labiche rédigé en 1851 et enfin de la tragique comédie de La Cantatrice Chauve écrit par Ionesco en 1950. A cet ensemble s’ajoute une page du Gargantua de Rabelais qui appartient au genre romanesque de 1534. Dans un premier temps nous réfléchirons sur les procédés et les artifices utilisés par les auteurs pour faire rire. Enfin nous montrerons que la comédie ne sert pas seulement à divertir le public mais qu’elle est aussi un moyen utile

des informations au metteur en scène ou au lecteur. On distingue : • Les didascalies initiales : elles donnent le titre de la pièce, les listes des personnages, les indications de lieu, le décor... • Les didascalies internes : elles accompagnent le dialogue (les gestes etc...). L'ENONCIATION: - Le discours direct: La première et la deuxième personnes pour l'émetteur et le récepteur ; la troisième personne pour le référent. Les temps verbaux du discours : le présent, le passé composé, l'imparfait, le

Figaro. Au début de la scène, le public le voit vif, énervé mais cela le fatigue, il décide alors de « s’assoir sur un banc », par manque d’énergie. Il utilise aussi l’interjection « O femme ! femme ! femme ! » (l.56) ce qui donne une impression de dialogue et donc de théâtre dans le théâtre. La répétition annonce ici que Figaro est désabusé quant à son rôle d’époux qui se résume traditionnellement à être cocu « me voila faisant le sot métier de mari ». En outre, Figaro fait ici preuve d’une ponctuation