Derniers remords avant l'oubli

vive, comme celle d'une brulûre. Ici, le qualifiant doit être compris au sens figuré : il s'agit d'une douleur morale, psychologique. La passion amoureuse peut être une expérience cuisante, c'est-à-dire liée à un sentiment d'échec, de honte, à des remords, à des déceptions, à une humiliation. Autant de blessures narcissiques engendrées par la violence de l'amour fou. Le « souvenir » est associé au reflux de la mer (gérondif « en refluant » au vers 3), ce mouvement de la mer qui se retire vers le large

prisonniers. L’incertitude fut levée en 1991 au cours des fouilles effectuées près de la tranchée de Calonne et qui permirent de retrouver au fond d’une fosse commune les restes de son corps. II. Présentation du roman. Lorsqu’il parut en 1913, vingt jours avant Du côté de chez Swann, Le Grand Meaulnes surprit les lecteurs par sa nouveauté. Il rompait en effet avec le roman d’analyse comme avec le roman réaliste. Ce n’était pas non plus une oeuvre fantastique. « Je n’aime la merveille, écrivait-il à son ami

présent corpus sont tous trois extraits de récits des xxe et xxie siècles. Le premier est tiré de La Peste de Camus, roman publié en 1947. Le deuxième est extrait de l'autobiographie de Romain Gary intitulée La Promesse de l'aube, publiée en 1960. Le dernier extrait est tiré d'un roman de Philippe Claudel publié en 2005, La Petite Fille de Monsieur Linh. Ces trois extraits donnent diverses images du héros confronté à l'adversité. Dans La Peste, le docteur Rieux assiste, impuissant, à la mort de son ami

patients, quelles que soient leurs origines culturelles ou leurs conditions sociales, reste mon leitmotiv. A l’époque, je n’avais pas étudié dans mon cursus de formation ni les conduites addictives ni la prise en charge de la violence conjugale, ce dernier problème n’étant d’ailleurs pas abordé à l’heure actuelle. J’aborderai, dans ce travail de fin d’études, la représentation de l’addiction en lien avec les violences conjugales, cela en rapport avec ma situation vécue lors de mon stage en service des

s'appesantissent.Il n'en faut point douter : vous aimez, vous brûlez ;Vous périssez d'un mal que vous dissimulez.La charmante Aricie a−t−elle su vous plaire ?HippolyteThéramène, je pars, et vais chercher mon père. ThéramèneNe verrez−vous point Phèdre avant que de partir,Seigneur ?HippolyteC'est mon dessein : tu peux l'en avertir.Voyons−la, puisque ainsi mon devoir me l'ordonne.Mais quel nouveau malheur trouble sa chère Oenone ? Scène IIHippolyte, Oenone, ThéramèneOenoneHélas ! Seigneur, quel trouble

Séquence 1 – Extrait 1 – L’habit fait-il le moine ? Stendhal Le Rouge et le Noir 1830 – Livre I Chapitres XVIII Julien fut étonné et encore plus fâché qu’elle lui fît un mystère de ce qui l’agitait. Je l’avais prévu, se disait-il avec amertume, son amour s’éclipse devant le bonheur de recevoir un roi dans sa maison. Tout ce tapage l’éblouit. Elle m’aimera de nouveau quand les idées de sa caste ne lui troubleront plus la cervelle.Chose

rêves, les doutes, les souffrances, les rares instants de joie et la solidarité, la fraternité qui le lient à ses amis . Les dernières lignes du roman, écrites par un narrateur externe (3ème personne) nous signalent que quelques jours avant l'armistice, Paul, dernier survivant de son groupe, est mort alors qu'un communiqué indiquait qu'”à l'ouest, il n'y avait rien de nouveau” . Ce roman autobiographique constitue un témoignage réaliste sur la guerre avec tout ce qu’elle comporte d’atrocités et

Belahrache S10MohamedLa Saison des mangues, par Cécile HugueninJournal de lecteurI-Chapitre12 9/09/2021 : RéflexionLa romancière Cécile Huguenin utilise ,dans les premières phrases du roman, beaucoup de figure de style dont notamment la personnification ce qui certes embellie le texte mais qui rends la lecture plus difficile à imaginer et à comprendre. J’ai du relire ce passage une dizaine de fois. Continuellement à ce que j’ai écris, le texte demande de la réflexion

impuissants, Il allait broyant tout dans l'obscure mêlée, Et, quand, épouvantable, il lâchait sa volée, On voyait flamboyer son colossal beaupré, Par deux mille canons brusquement empourpré. Il méprisait l'autan, le flux, l'éclair, la brume. A son avant tournait, dans un chaos d'écume, Une espèce de vrille à trouer l'infini ; Le Malström s'apaisait sous sa quille aplani. Sa vie intérieure était un incendie ; Flamme au gré du pilote apaisée ou grandie ; Dans l'antre d'où sortait un vaste mouvement

remarque une récusation des affirmations à l'instant même de leur énonciation, et une perversion du jeu par celui qui en a donné les règles. Le pacte que Crébillon a établi avec le lecteur, ce contrat de lecture, cette préface, où l'auteur annonce à ce dernier ce qu'il va lire, comment le lire et quelle sorte de leçon il en tirera, ce pacte est un leurre, et dès le début, Crébillon trompe, ment et se conduit avec le lecteur en maître de séduction. Le mensonge se trouve dans le texte même puisque Crébilllon