De La Coutume Et De Ne Changer Aisément Une Loi Reçue Montaigne

humaine. b) Éducation et coutumes Dans ses Essais, livre I chapitre 23, le brillantissime Montaigne affirmait que ce sont les pratiques, les traditions qui modèlent le caractère et la pensée des hommes. Éduquer, c’est conduire vers, amener l’enfant à développer toutes ses potentialités ; tout élève est appelé à s’élever et à dépasser le maître. Ainsi, Montaigne affirme que « les lois de la conscience que nous disons maîtres de la natures, naissent de la coutume, chacun ayant en vénération interne

Bibliothèque des textes philosophiques, p. 103)… Sa réponse donne matière à réflexion : « Est juste toute action qui permet ou dont la maxime permet à la liberté de l’arbitre de tout un chacun de coexister avec la liberté de tout autre suivant une loi universelle » (précité, p. 104). Vous noterez que Kant fait appel dans sa définition du droit à la justice et à la liberté et que cette définition philosophique a été récupérée par le bon sens populaire : la liberté de chacun s’arrête où commence la

DE L'INSTITUTION DES ENFANTS - MONTAIGNE A MADAME DIANE DE POIX, COMTESSE DE GURSON Je ne vis jamais père, pour teigneux ou bossu que fût son fils, qui laissât de l'avouer. Non pourtant, s'il n'est du tout enivré de cette affection, qu'il ne s'aperçoive de sa défaillance ; mais tant y a qu'il est sien. Aussi moi, je vois, mieux que tout autre, que ce ne sont ici que rêveries d'homme qui n'a goûté des sciences que la croûte première, en son enfance, et n'en a retenu qu'un général et informe

chose de bien plus libre et naturel que mes Chapitres et qui se rapprochera, encore plus de la leçon simple et familière par quoi l'on rêve de commencer l'initiation. Je ne dois point cacher que tous ces travaux, d'abord faciles, ont pour fin de changer profondément l'enseignement de la philosophie en France. On a souvent dit, au temps de Lagneau, que ses meilleurs élèves risquaient d'échouer au baccalauréat. Il n'en était rien ; mais enfin il y a quelque apparence que mes vrais disciples fuissent

chose de bien plus libre et naturel que mes Chapitres et qui se rapprochera, encore plus de la leçon simple et familière par quoi l'on rêve de commencer l'initiation. Je ne dois point cacher que tous ces travaux, d'abord faciles, ont pour fin de changer profondément l'enseignement de la philosophie en France. On a souvent dit, au temps de Lagneau, que ses meilleurs élèves risquaient d'échouer au baccalauréat. Il n'en était rien ; mais enfin il y a quelque apparence que mes vrais disciples fuissent

sensibles aux choses de l’esprit mais font semblant de vivre à travers elles pour correspondre à l’image sociale que l’on attend d’eux. L’anticléricalisme de Voltaire apparaît ainsi dès l’incipit. 8 En répondant avec franchise sur les mœurs et coutumes de son pays, l’Ingénu brosse, par défaut, un portrait peu élogieux de la société française. Analysez les critiques que Voltaire dissimule derrière les paroles de son personnage. Les Français sont présentés comme étant irrespectueux les uns envers

lune n’étant plus évoquée comme une personne, mais comme une présence immatérielle par des métaphores et des périphrases (« cette lumière vivante ») ; aspect inquiétant et oxymorique de la synesthésie (« poison lumineux ») ; caractère impératif de la loi (verbes au futur), qui donne au discours le ton menaçant de la prophétie religieuse ; note dominante du narcissisme (elle n’aimera que ce qui lui ressemble) associé à l’insatisfaction métaphysique (« le lieu où tu ne seras pas » ; « l’amant que tu ne

inquiétude. 25. La coutume de voir les rois accompagnés de gardes, de tambours, d’officiers et de toutes les choses qui ploient la machine vers le respect et la terreur fait que leur visage, quand il est quelquefois seul et sans ses accompagnements imprime dans leurs sujets le respect et la terreur parce qu’on ne sépare point dans la pensée leurs personnes d’avec leurs suites qu’on y voit d’ordinaire jointes. Et le monde qui ne sait pas que cet effet vient de cette coutume, croit qu’il vient d’une

la reine, ni le cheval sacré du roi des rois. Voici ce qui m'est arrivé: Je me promenais vers le petit bois où j'ai rencontré depuis le vénérable eunuque et le très illustre grand-veneur. J'ai vu sur le sable les traces d'un animal, et j'ai jugé aisément que c'étaient celles d'un petit chien. Des sillons légers et longs, imprimés sur de petites éminences de sable entre les traces des pattes, m'ont fait connaître que c'était une chienne dont les mamelles étaient pendantes, et qu'ainsi elle avait fait

reine, ni le cheval sacré du roi des rois. Voici ce qui m'est arrivé: Je me promenais vers le petit bois où j'ai rencontré depuis le vénérable eunuque et le très illustre grand−veneur. J'ai vu sur le sable les traces d'un animal, et j'ai jugé aisément que c'étaient celles d'un petit chien. Des sillons légers et longs, imprimés sur de petites éminences de sable entre les traces des pattes, m'ont fait connaître que c'était une chienne dont les mamelles étaient pendantes, et qu'ainsi elle avait