De Gaulle Et Le Gaullisme

des États-Unis d’Europe, neutraliser toutes les souverainetés nationales autour d’1 seul organisme qui dépasserait tout ceci _concert européen = modèle de la collaboration, voies intermédiaire, équilibre permanent entre les souverainetés (voire Gaullisme) _libre échange = unir les individus, faire une Europe pas le « bas » Lignes de frontières, tensions et oppositions persistantes _entre versions des politiques (empire impérial avec Charlemagne) et des intellectuels (empire fédéral, sans pouvoir)

incorporée et travaille toujours le grand capitaliste. Né à Nantes en 1940, fils d’un employé de banque mort très jeune, petit-fils d’un cheminot, catholique et admirateur du Général De Gaulle, le jeune homme empocha d’abord un CAP de tourneur avant de goûter à l’ambition. Sur le modèle identificatoire de De Gaulle, grand bâtisseur, homme ayant le sens de l’Etat, des responsabilités et grand paternaliste s’il en est, il cherche d’abord à entrer à l’ENA sans succès, autrement dit la plus grande des

l’ouvrage lui-même, La France de Vichy, pouvait alors paraître provocateur : Vichy n'est plus seulement associé à un régime nul et non avenu, mais à une certaine France, ce qui brise la représentation unitaire qu'avait voulu en donner le général de Gaulle. R. Paxton montre clairement que la Révolution nationale et la politique de collaboration ont été des initiatives françaises, assumées par Pétain comme par Laval. Paxton n’innovait pourtant pas entièrement : dans La France dans l’Europe de Hitler

les mains du chef de l’État pendant une durée déterminée, mettant ainsi entre parenthèses les fonctions législatives et gouvernementales. Cet article n’a connu dans l’histoire qu’une seule application entre avril et septembre 1961. Le but de De Gaulle était de prendre des mesures exceptionnelles pour faire face au putsch des généraux, ces derniers refusant la perspective d’un référendum d’autodétermination en Algérie. Les pouvoirs partagés ~ Le Président de la République participe à l’étude

se traduire par le discrédit des partis politiques, ils sont peu populaires. Les partis politiques sont vus comme globalement inefficace, inutile, la Vème république est né par la critique envers les partis politiques de la IVeme république par De Gaulle (d’où l’élection du président de la république au suffrage universel direct pour noyer partis politiques dans masse, car à l’origine il était prévu qu’il soit élu par des grands électeurs maires, sénateurs, députés cependant il faut un relais pour

le 21 oct. 1945 : voulez vous que l’ass élu ce jour soit constituant ? Les français répondent oui à 95%. L’ass élue à dès lors pour mission de préparer une nouvelle constitution, l’ass constituante discute, il y a un gouv provisoire présidé par De Gaulle qui démissionne en janv. 1946. Il veut un gouv fort et il sait que l’ass ne voudra pas donner un pouvoir fort au gouv. L’ass adopte un projet de constitution le 19 avril 1946 et le 5 mai 1946 le pays refuse d’adopter ce projet. Il faut dès lors élire

la III° République et veulent promouvoir un pouvoir exécutif. De Gaulle ne serait pas complètement critique de cette pensée. Pour De Gaulle, un peu à la manière de Pétain mais de manière plus souple, l’intérêt général passe après l’intérêt sectoriel. Le lobbying parlementariste, le court-termisme parlementaire doivent disparaitre. Les événements ont empêché que l’on se penche sur la question constitutionnelle. La figure de De Gaulle prend de l’ampleur et Pétain sent qu’il lui faut recadrer les choses

généra DE GAULLE ne met que 15 semaines pour faire adopter par le peuple français une nouvelle constitution (28 septembre 1958) qui fonde la Vème république. Nous sommes dans une autre société : les 40 millions de français de 1945 (population constante depuis 70 ans) sont 47 millions en 1962. Cette nouvelle société a ses aspirations, ses références, un système de valeurs inédit. Ses idoles s’appellent Johnny HALIDAY et le rock comme les minijupes triomphent. Or l’avènement du gaullisme s’est accompagné

l’ouvrage lui-même, La France de Vichy, pouvait alors paraître provocateur : Vichy n’est plus seulement associé à un régime nul et non avenu, mais à une certaine France, ce qui brise la représentation unitaire qu’avait voulu en donner le général de Gaulle. R. Paxton montre clairement que la Révolution nationale et la politique de collaboration ont été des initiatives françaises, assumées par Pétain comme par Laval. Paxton n’innovait pourtant pas entièrement : dans La France dans l’Europe de Hitler

ministres ont été révoqués ne fait plus parti de la majorité parlementaire. Le système politique est soumis à une double contestation. Sur sa gauche, celle du parti communiste et sur sa droite, celle du RPF (Rassemblement du Peuple Français) créé par De gaulle. On a deux partis antisystème, contre les partis en place. Ensuite, le mode de scrutin aux élections législatives est la représentation proportionnelle. Ce mode de scrutin présente l’avantage d’une justice électorale. Il est le grand inconvénient