De Gaulle Dyarchie

exécutif est incarné par deux figures prépondérantes que sont le Premier ministre, véritable Chef du Gouvernement sur la base de l’article 21, et le Président de la république, arbitre national d’après l'article 5. Ce sont les idées de Charles De Gaulle, principalement celles présentées dans son discours de Bayeux du 16 Juin 1946 qui seront les bases de la mise en place d’un pouvoir exécutif bicéphale bien plus forte que celui sous les précédentes républiques. L'établissement par les constituants

en 1974, bien qu’elle assure la continuité de la droite à la tête de l’Etat, apparait comme une véritable cassure au niveau des pratiques de la Vème République. En effet, Valérie Giscard d’Estaing a succédé à deux présidents gaullistes : Charles de Gaulle et Georges Pompidou. En cette année 1974, c’est la première fois depuis 1958 qu’un président n’est pas de tendance gaulliste, mais vient des Républicains Indépendants, parti de centre-droit. Ce discours, dit discours du « bon choix », prend pour

Conférence de Presse du Général de Gaulle le 31 janvier 1964 Entre le référendum approuvant l’élection du Président de la république au suffrage universel direct, en 1962, et la première campagne électorale pour ce scrutin en 1965, de Gaulle, le 31 janvier 1964 prononce un discours et tire les enseignements des premières années de fonctionnement des institutions de la V° République en rappelant quel était leur esprit et quelle devait être leur pratique. De Gaulle précise sa philosophie du régime

« Bilan » de la constitution de 1958, le discours de Ch. De Gaulle prononcé lors de la conférence du 31 janvier 1964, tire les enseignements des premières années de fonctionnement des institutions de la cinquième république. En effet cinq ans après le début de la mise en place de la constitution de 1958, qui avait pour projet, la réorganisation des institutions, c'est le moment du bilan. De Gaulle, alors président dévoile, face aux nombreuses questions des journalistes son idée de ce que doivent

Le caractère bicéphale de l'exécutif sous la Vème République « Certes on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet. Mais justement, il n'en est rien ». Cette déclaration du Général de Gaulle en conférence de presse le 31 janvier 1964 marque sa profonde volonté d'un chef de l'Etat fort. En effet le général de Gaulle est favorable à un pouvoir exécutif fort mais plus particulièrement à un Président de la République fort avec des pouvoirs effectifs c'est pourquoi il se montre hostile

de constater entre la théorie et la pratique constitutionnelle dans la V ème République, posée par la Constitution de 1958. En effet dès 1962 De Gaulle impose plusieurs violations de la Constitution sans être contraint à la démission par le Parlement qui n'en avait pas les moyens. Les parlementaires renversent alors le Gouvernement. En réponse De Gaulle dissout l'Assemblée, le peuple le soutient et lui permet d'avoir ensuite une majorité parlementaire soumise. Cette violation de la Constitution remet

France connaît un changement de régime politique sous la pression des événements de politique extérieure. Ces institutions vont être fortement marquées par le Général de Gaulle. Ce nouvel édifice institutionnel  perdure encore aujourd’hui malgré les alternances politiques. Cette nouvelle constitution est alors  un compromis entre De Gaulle et les partis politiques. Le régime reste parlementaire avec une séparation des pouvoirs réaffirmée. Il s’agit donc de se demander pourquoi et comment  ces institutions

de la Vème République, différentes tendances constitutives de ce que l’on pourrait appeler une droite tripolaire : l’UNR gaulliste, les Républicains indépendants et les centristes d’opposition. 1969 pose le problème de la succession du général de Gaulle et, par extension, de l’avenir idéologique et du rapport au régime de la Vème République. Année de transition politique, 1969 va ouvrir la voie à un affrontement des droites, d’abord sur la question de la continuité gaulliste puis sur le conflit qui

détenteur de la volonté de l’Etat comme le dira le général de Gaulle dans sa conférence de presse du 31 janvier 1964. Cette primauté se manifeste par le statut qui lui est réservé et par la variété et l’importance de ses compétences. Tout d’abord le Statut du Président de la République; Le P à un statut exorbitant du droit commun, l’origine de ce privilège réside ds l’élection élu par le peuple il a une légitimité plus forte et de Gaulle dira dans la même conférence de presse de 1964 « l’autorité

n’était pas destiné pour durer. En effet, sa mise en place était, à la base, purement politique : elle devait répondre au problème algérien. Comme le disait De Gaulle il n’y a pas de politique qui « vaille en dehors des réalités ». Né de la constitution de 1958, elle s’inspire fortement du discours de Bayeux prononcé par le général de Gaulle La Ve République échappe aux typologies classiques des différents régimes démocratiques. Conçue à l’origine comme un régime parlementaire dans lequel les pouvoirs