D Orphée

subjectivité »1. Si le mot « poétique » a dans son acception quotidienne le sens d’harmonieux et de sentimental, c’est à l’importance de la poésie lyrique qu’il le doit. Celle-ci, orientée vers le « moi » du poète, doit son nom à la lyre qui a appartenu à Orphée et Apollon et qui, dans l’Antiquité, accompagnait les chants qu’on ne distinguait pas alors de la poésie mais ne doit pas se limiter à la petite musique personnelle du poète chantant un des thèmes traditionnels et à priori poétiques comme l’amour

sentiments très variés, (4) enfin, la condition même du poète paraît être liée au lyrisme. (argument) La poésie s'inscrit dans une tradition essentiellement lyrique : dès les origines, c'est le mythe d'Orphée qui est lié à la poésie lyrique : (exemple) Orphée, poète hors pair, acquiert le droit d'aller chercher Eurydice, sa femme, enfermée aux enfers. Son talent de poète lui vaut la faveur des dieux, mais il ne parviendra toutefois pas à sauver la femme aimée ; (explication) il est l'archétype du poète

municipal, qui sert de mise en abîme dans l'ensemble du roman. Le narrateur utilise les notes de Tarrou pour relater cette représentation. Texte étudié : La représentation d'Orphée et Eurydice (Camus, La Peste) : Pendant tout le premier acte, Orphée se plaignit avec facilité, quelques femmes en tunique commentèrent avec grâce son malheur, et l'amour fut chanté en ariettes. La salle réagit avec une chaleur discrète. C'est à peine si on remarqua qu'Orphée introduisait, dans son air du deuxième

démonstratif « ce » renvoie à une situation qu’il connaissait bien mais passée. – V3 : Le poète a perdu son désir d’immortalité. Il fait dans ce vers allusion à se devise, « La muse donne l’immortalité », référence implicite à la mythologie grecque (Orphée). – V4 : L’ « honnête flamme » dont il parle est une référence aux convictions de l’époque et des humanistes : le don des poètes était donné par les dieux. Or il dit ici l’avoir perdu. Il se permet d’être présomptueux puisqu’il se considérait comme

généralement d’allégorie à la personne du poète puisqu’il fut le premier à exercer cet art. Suite au décès de son épouse, Orphée descend au enfer et séduit grâce à sa musique le roi des enfers Hadès et son épouse Perséphone. Il est autorisé à repartir sur terre avec Eurydice à la condition qu’il ne se retourne pas sur le chemin pour la regarder. Cependant ne pouvant s’en empêcher Orphée se retourne et perd la femme aimée à tout jamais. Dans ce mythe le poète parvient à atteindre l’objet de sa quête en

» v9 II. Les différentes images que Gérard de Nerval se donne de lui-même A. Gérard de Nerval se cherche à travers les poètes, les Dieux et à travers les légendes, les héros historiques médiévaux 1. À travers les poètes : à Virgile : v6 ; à Orphée : v12 et v13 2. À travers les Dieux de la mythologie gréco-latine : Amour v9: fils de Vénus ; Apollon v9 : Dieu des arts ; de la beauté et de la poésie. 3. À travers les personnages de légendes du Moyen-Âge : v2 :« Le prince d’Aquitaine » ; v9 :

de la poésie. D’ailleurs on retrouve un champ lexical explicite dévoué à la mythologie gréco-romaine, puisque Nerval va jusqu'à se comparer à des divinités comme « Amour » ou « Phébus », et à un des personnages important de la mythologie grecque, « Orphée » et s’attribut même l’exploit que celui-ci avait accompli soit « traversé l’Achéron » (v.14), le fleuve des Enfers, de plus il dit l’avoir fait deux fois. Cela atteste de la connaissance acquise par Nerval de la mythologie et son goût pour les voyages

La poésie ne sert-elle qu’à exprimer les sentiments ? La figure tutélaire de la poésie ne serait-elle pas Orphée, le Prince de Thrace qui, par sa plainte, a ému Hadès et Perséphone puis qui enchanta arbres et animaux par ses chants clamant la douleur liée à la perte de sa femme Eurydice ? Ce mythe, ou du moins la partie la plus connue de ce mythe, tend à faire penser que la poésie sert à exprimer les sentiments. Mais n’est-ce là que sa seule fonction ? Si la poésie apparait comme le genre privilégié

chiche, qu'il devait à la verrue d'un de ses ancêtres). Il naît un an après l'assassinat de Jules César, est adolescent lorsque Auguste s'empare du pouvoir pour transformer la République en Empire, et meurt trois ans après ce premier empereur. Orphée et Eurydice L'Hymen, vêtu d'une robe de pourpre, s'élève des champs de Crète, dans les airs, et vole vers la Thrace, où la voix d'Orphée l'appelle en vain à ses autels. L'Hymen est présent à son union avec Eurydice, mais il ne profère point les

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